Bilan de mes lectures : FÉVRIER 2015 ~ Lectures à venir : MARS 2015

Comme à mon habitude, je reviens vers vous pour faire un récapitulatif de toutes mes lectures du mois. J’ai parcouru les pages de beaux pavés qui m’ont occupée pendant plusieurs heures. Il y a du bon et du moins bon malheureusement. J’ai fait la connaissance d’une figure mythique du cinéma américain, j’ai fait un retour dans le temps jusqu’au XIXe siècle, j’ai découvert les us et coutumes de la campagne franc-comtoise de la fin du XIXe siècle. Comme vous le voyez, j’ai beaucoup voyagé et ce pour mon plus grand plaisir.

2015-02-28 12.12Nombre de livres lus : 5

Nombre de pages lues : 2113

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Vilette de Charlotte Brontë, éd. Archipoche, 600 p.

Ce roman m’a laissée une impression mitigée ainsi qu’une difficulté à me faire un avis tranché. Certains passages sont passionnants d’autres soporifiques. L’héroïne, Lucy, semble insondable et habitée par une mélancolie perpétuelle. J’ai aimé la façon d’aborder la condition difficile des femmes qui doivent travailler au XIXe siècle.

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Vivre vite de Philippe Besson, éd. Julliard, 238 p.

Cette biographie romancée sous forme de roman choral m’a plutôt emballée. Je ne connaissais pas du tout l’histoire de James Dean, c’est donc une parfaite façon d’apprendre à connaitre cette figure brisée, brillante et à l’aura attirante. Je regrette les deux petits livres qui constituent la bibliographie ainsi que le manque d’opinions tranchées.

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A un fil de Rainbow Rowell, éd. Milady, 416 p.

Une seconde lecture mitigée… Le potentiel est sous exploité, l’auteure n’explique rien. Le style manque de fluidité et les dialogues de piquant. Le point positif est que j’ai tout de même réussi à m’attacher aux différents personnages. Ils sont plutôt bien croqués et ont sur m’attendrir par moment. Quelques scènes m’ont fait sourire

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Ruth de Elizabeth Gaskell, éd. Archipoche, 500 p.

Ce roman est la très bonne surprise du mois. Il m’a convaincue du début à la fin. Ruth est un personnage très attachant. Nous suivons son destin avec intérêt et frisson parfois. Elizabeth Gaskell possède un sacré talent de conteuse. Elle sait aussi pointer du doigt la cruauté de la société dans laquelle elle vit.

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Bleu Gentiane de Madeleine Mansiet-Berthaud, éd. Presses de la cité, 359 p.

Ce roman m’a dans l’ensemble plutôt plu. J’ai apprécié la plongée dans la campagne franc-comtoise de la fin du XIXe siècle. L’intrigue est également intéressante et les personnages sont attachants. Le style n’est pas forcément ce qui ressort le plus du lot mais la lecture reste fluide.

LECTURES EN COURS

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LECTURES PRÉVUES EN MARS

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Je vous souhaite un très bon mois de mars et de belles lectures bien sûr!

Fanny

2 romans, 2 avis, 1 billet #2

Adobe Photoshop PDFLes Outrepasseurs, Tome 1 : Les héritiers de Cindy Van Wilder

J’ai acheté ce roman lors des Imaginales 2014 en même temps que de rencontrer l’auteure. Il s’agit d’une personne franche, sympathique et toute en bonne humeur. J’ai un peu attendu avant de découvrir ce premier tome mais je dois dire que je n’ai pas été déçue. En effet, Cindy dresse une histoire assez complexe et prenante. La majorité du récit se déroule lors d’un flashback vers le Moyen-âge. A mon sens, le style d’écriture est encore un peu timide. Même si ma lecture n’en a pas été gâchée, j’ai pu ressentir quelques maladresses mais rien de bien méchant. Peter découvre ses ancêtres et n’est finalement que peu présent dans ce premier tome. Je me suis passionnée et étonnée en même temps que ce jeune héros. Il est vrai qu’au début le décor planté peut paraitre un peu flou. Cependant, au fil des pages tout devient limpide.

Ce début de saga est ambitieux, intéressant et a su me convaincre. Cindy Van Wilder ne tombe pas dans la facilité et nous promet de belles aventures à venir. J’avoue avoir hâte de découvrir le second tome car je souhaite davantage apprendre à connaitre Peter et ce qu’il va advenir de son destin et de celui de Shirley qui lui est lié.

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Un dernier moment de folie, nouvelles oubliées de Richard Yates

Voici un auteur que j’aime tout particulièrement. Jusqu’à présent je n’avais lu de lui que des romans. C’est donc avec plaisir que je l’ai découvert dans un genre parfois glissant. Je dois dire que Richard Yates le maitrise avec brio. J’ai particulièrement aimé la fin cinglante en une seule phrase de la première nouvelle (Le Canal). Des cloches dans le petit matin reste le texte le plus marquant, le plus émouvant mais aussi le plus terrible. Richard Yates reste fidèle à ses thèmes de prédilection comme la lassitude, la difficulté de trouver sa place, l’influence et le souvenir de la guerre. C’est particulièrement bien écrit, c’est fin et c’est réfléchi. Mention spéciale pour la  couverture que je trouve complétement adapté.

C’est une réussite totale! Il s’agit d’un magnifique recueil de nouvelles. Encore une fois, Richard Yates a su m’embarquer dans son univers. L’ensemble est beau et touchant. Cet auteur devient une valeur sûre. Je n’hésiterais plus à aller vers l’un de ses ouvrages.

Fanny

Ruth de Elizabeth Gaskell

9782352876236-G-210x340Résumé de l’éditeur : Orpheline, la jeune et naïve Ruth est placée dans l’atelier de couture de Mrs Mason. Lors d’un bal, elle rencontre Henry Bellingham, un fils de bonne famille, avec qui elle noue bientôt une belle amitié, se muant en passion amoureuse, à rebours des conventions sociales. Jugée « fille perdue », Ruth est congédiée. Elle se réfugie au Pays de Galles avec Bellingham qui l’abandonne.

Après avoir découvert et aimé Nord et Sud et Cranford, il me tardait de renouer avec la plume d’Elizabeth Gaskell. Cette dernière ne m’a, une fois de plus, pas déçue. Avec Ruth, elle signe un magnifique roman sur les conventions extrêmement lourdes de l’époque victorienne, sur les préjugés mais aussi et surtout sur le jugement d’autrui au moindre faux pas. C’est avec beaucoup d’attention et sans jamais m’ennuyer que j’ai parcouru ce roman. L’auteure fait en sorte qu’il y ait de fréquents rebondissements. Elle sait parfaitement tenir son lectorat en haleine. J’ai suivi le destin de Ruth tantôt avec effroi tantôt avec joie. Un foisonnement de sentiments différents m’a traversée.

Elizabeth Gaskell croque un personnage principal avec beaucoup de finesse. Ruth subit de violents revers. Elle est à la fois forte et fragile. Malgré le désespoir et la peur de l’avenir, elle arrive à trouver de la force pour se battre contre l’adversité. La bienveillance et l’attachement des Benson m’ont touchée. Certains passages m’ont fait froid dans le dos par leur brutalité. La fin m’a fait verser quelques petites larmes. Elle ne fait qu’embellir l’ensemble en apportant un nouvel éclairage. Elle est superbe et d’une morale toujours valable dans notre XXIe siècle. Avec cette histoire, Elizabeth Gaskell fait passer un beau message de tolérance, de rédemption et d’amour.

Ce roman m’a convaincue du début à la fin. Ruth est un personnage très attachant. Nous suivons son destin avec intérêt et frisson parfois. Elizabeth Gaskell possède un sacré talent de conteuse. Elle sait aussi pointer du doigt la cruauté de la société dans laquelle elle vit.

Lu dans le cadre d’une lecture commune autour de l’auteure Elizabeth Gaskell pour le Challenge XIXe siècle.

Fanny

Villette de Charlotte Brontë

9782352874850-G-210x337Résumé de l’éditeur : Lucy Snowe, 14 ans, a développé une profonde affection pour le jeune Graham Bretton, fils de sa marraine. Leur attachement est mutuel, mais le père de Graham vient bientôt récupérer son fils… Peu de temps après leurs adieux, Lucy doit quitter la maison. Après quelques hésitations, elle est engagée comme aide par Miss Marchmont, une dame handicapée. À la mort de celle-ci, pleine d’attentes et d’espoirs, Lucy prend un navire pour le royaume de Labassecour et sa capitale, Villette, où elle est employée comme institutrice à l’internat pour jeunes filles de Mme Beck. Dans cette école, un certain Dr John rend souvent visite à la coquette Ginevra, dont il est amoureux.

Vous connaissez surement ma passion pour la période du XIXe siècle anglais. C’est tout naturellement que j’ai souhaité continuer ma découverte de la littérature foisonnante de cette époque. C’est donc avec Villette que je vous retrouve. En compagnie de ce roman je n’ai eu de cesse d’osciller entre attention et ennui. En effet, certains passages m’ont beaucoup plu et notamment lorsque Lucy est présente chez les Bretton. Il y a là une certaine chaleur, de la bonne humeur et des discussions sympathiques comme dans un foyer familial. De même j’ai apprécié les passages où Lucy lâche prise ne serait-ce qu’un tout petit peu. D’autres fragments sont au contraire franchement soporifiques.

L’héroïne est avant tout une observatrice et une spectatrice. Elle agit très peu et est d’une nature contradictoire. Il s’agit d’un personnage souvent insondable qui ne se laisse pas facilement apprivoiser. Elle ne provoque jamais le destin et se morfond la plupart du temps sauf dans les dernières pages où il est possible d’entrevoir un bonheur sincère. C’est certain que de devoir gagner sa vie lorsqu’on est une femme au XIXe siècle n’est pas chose aisée. Le chemin est souvent semé d’embuche et les opportunités sont assez restreintes. Cette situation est d’ailleurs très bien exposée. La religion et notamment le protestantisme et le christianisme sont très présents également.

Pour conclure, il s’agit d’un roman qui m’a donné du fil à retordre afin de me forger un avis clair. Certains passages m’ont clairement ennuyée. J’ai eu du mal à m’attacher à l’héroïne. Par contre, j’ai apprécié le fait que Charlotte Brontë mette en avant la difficulté de gagner sa vie pour une femme au cœur du XIXe siècle. Elle m’a aidée à davantage comprendre Lucy et son hermétisme.

Lu en lecture commune avec Coquelicote et Cassie.

Lu dans le cadre du Challenge XIXe siècle.

Fanny

Un bûcher sous la neige de Susan Fletcher

9782290025253Résumé de l’éditeur : Au coeur de l’Écosse du XVIIe siècle, Corrag, jeune fille accusée de sorcellerie, attend le bûcher. Dans le clair-obscur d’une prison putride, le révérend Charles Leslie, venu d’Irlande, l’interroge sur les massacres dont elle a été témoin. Mais, depuis sa geôle, la voix de Corrag s’élève au-dessus des légendes de sorcières et raconte les Highlands enneigés, les cascades où elle lave sa peau poussiéreuse. Jour après jour, la créature maudite s’efface. Et du coin de sa cellule émane une lumière, une grâce, qui vient semer le trouble dans l’esprit de Charles.

Nous avons deux points de vue différents : celui de Corrag qui raconte son histoire et celui de Charles Leslie qui détaille ses sentiments à propos de ce récit dans des lettres régulières à sa femme. Ce deuxième point de vue est intéressant car il évolue tout au long du roman mais surtout en fonction de ce que lui révèle Corrag. Il en va de même pour le lecteur car au début nous restons méfiants car l’ensemble semble un peu flou et mystérieux. Puis, petit à petit, nous nous laissons porter par cette héroïne atypique au talent exceptionnel de conteuse et ses pérégrinations hors du commun. Nous l’adoptons sans problème et nous ressentons beaucoup d’empathie face aux multiples évènements qu’elle a vécus.

Mais ce roman n’est pas seulement l’histoire d’une accusée et d’une condamné de sorcellerie. C’est aussi l’histoire des Highlands, de tout un clan (les MacDonald) décimé à Glencoe en 1692, du massacre des femmes dites « sorcières », du combat des jacobites. L’auteure a surement réalisé des recherches historiques poussées qui font que son roman est ancré sur des bases réelles. Elle attribue une grand place à la nature, la solitude, les animaux, les plantes médicinales. Susan Fletcher a un réel talent pour nous décrire par des mots les paysages magnifiques et sauvages qu’a admiré Corrag. J’ai parfois eu l’impression que je les contemplais réellement. L’héroïne est un personnage émouvant par sa naïveté mais aussi par son courage et sa capacité à garder confiance en l’humain malgré ce qu’il a pu lui faire subir.

Un superbe roman avec lequel j’ai passé un joli moment de lecture même si les sujets abordés ne sont pas toujours faciles. Corrag est un personnage marquant que je n’oublierais pas de sitôt. Il en va de même avec la superbe plume de Susan Fletcher qui nous décrit des paysages à couper le souffle.

Fanny

Vivre vite de Philippe Besson

9782260023968Résumé de l’éditeur : En trois films et un crash automobile, James Dean est devenu une icône intemporelle, toujours aussi insaisissable. Vivre vite, roman choral tout en nuances, porte un regard intime et inédit sur l’existence tumultueuse du jeune prodige, mort à l’âge de 24 ans. « Regardez-moi bien. Qui sait si je serai encore là demain… » Aussi célèbre soit-il, James Dean, symbole de la jeunesse éternelle, demeure toujours aussi insaisissable. Vivre vite, roman choral tout en nuances, dresse, à travers la voix de ses proches, le portrait intime d’un garçon de l’Indiana, inconsolable et myope, turbulent mais d’une beauté irrésistible, qui s’est donné à tous, sans jamais appartenir à personne : un acteur incandescent devenu, en trois films et un accident de voiture, une icône intemporelle.

J’ai vu La fureur de vivre il y a plusieurs années. C’est un film qui marque par son histoire mais aussi par son acteur principal James Dean. Je connaissais très peu de chose à son propos avant de lire ce roman. Il est très intéressant tant sur le fond que sur la forme. En effet, les faits et la chronologie sont respectés. Mais l’originalité et l’intérêt de ce livre réside dans le fait que nous découvrons et voyons grandir le mystérieux Jimmy au travers de témoignages imaginés de toute pièce de personnes l’ayant connu. L’auteur donne également la parole à son héros dans quelques chapitres. Bien sûr, à travers ce livre, Philippe Besson expose son interprétation toute personnelle de ce qu’a pu être la vie de James Dean, ses pensées mais aussi ses relations et le regard d’autrui.

J’ai donc découvert un jeune homme écorché vif à l’enfance difficile. Il cultive une espèce de mélancolie et le goût pour la prise de risque. Mais il possède aussi une aura magnétique qui le rend unique en son genre et très attirant. Sa sexualité et surtout sa bisexualité prennent une grande place dans le récit. Par contre, j’ai trouvé franchement étrange que la bibliographie de l’auteur ne présente que deux ouvrages. C’est assez peu pour pouvoir se faire une idée la plus proche possible de la réalité. Il y a également quelques redondances dans les témoignages. Par moment, cela manque d’un peu de diversité et de points de vue tranchés.

Les bémols évoqués au-dessus ne gâchent en rien la lecture. Ce livre est un superbe hommage à James Dean. Sa disparition dans la fleur de l’âge n’a fait que l’élevé un peu plus jusqu’à le propulser au rang d’acteur mythique. Je suis très heureuse d’avoir pu apprendre à le connaitre. Il s’avère être un personnage complexe mais si attachant.

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Bilan de mes lectures : JANVIER 2015 ~ Lectures à venir : FEVRIER 2015

Comme chaque mois nous nous retrouvons avec mon bilan du mois de janvier. Les attentats et prises d’otages du début du mois à Paris m’ont franchement assommée pendant plusieurs jours. J’ai donc eu du mal à me concentrer sur une lecture et sur le blog. Mais comme la culture doit être plus forte que tout, j’ai repris du poil de la bête pour reprendre un rythme correct et je l’espère vous tenter avec quelques livres. Finalement, le bilan n’est pas si mauvais, il est même plutôt remarquable puisque je n’ai eu aucune déception et que j’ai chroniqué toutes mes lectures. Je vous laisse donc découvrir tout cela.

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Nombre de livres lus : 7

Nombre de pages lues : 2148

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Seven Dials de Anne Perry, éd. 10/18, 350 p.

Ce tome a su me surprendre d’une part par le voyage à Alexandrie et d’autre part par le caractère aventureux encore méconnu de Thomas Pitt. Une enquête intéressante qui se démarque des autres.

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Maggy Garrisson, Tome1 : Fais un sourire Maggy de Lewis Trondheim et Stéphane Oiry, éd. Dupuis, 48 p.

Dans l’ensemble cette bande dessinée m’a plu. L’enquête, le personnage atypique de Maggy et l’ambiance générale en font un ouvrage sympathique à lire. Mais à mon sens il manque un petit quelque chose pour faire totalement décoller et adhérer le lecteur.

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Les vestiges du jour de Kazuo Ishiguro, éd. 10/18, 266 p.

Je me devais de lire un jour ce roman devenu un vrai classique. Le personnage de Mr Stevens est plein de relief et malgré sa tendance à se cacher derrière son professionnalisme il reste un homme de cœur. Ce livre raconte aussi l’histoire d’un amour manqué.

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Je suis un dragon de Martin Page, éd. Robert Laffont, 283 p.

J’ai lu ce roman dans le contexte difficile d’il y a un mois. Ce dernier a donc complétement dirigé ma lecture et m’a surement fait passer à côté des éléments décalés. L’héroïne possède des super-pouvoirs que les gouvernants souhaitent utilisés pour servir leurs intérêts. Mais c’est aussi le récit d’une adolescente qui a soif de normalité.

Pevel

Les Lames du Cardinal, Tome 1 de Pierre Pevel, éd. Folio, 400 p.

Je souhaitais découvrir cette série de romans depuis longtemps.La première partie est assez ardue par la multiplication de personnages et d’intrigues parallèles. Mais heureusement ces dernières finissent par se regrouper au milieu du roman pour n’en faire plus qu’une. A partir de là, je n’ai plus réussi à lâcher mon livre grâce au rythme soutenu et aux personnages attachants.

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L’homme au complet gris de Sloan Wilson, éd. Belfond, 451 p.

Voici le premier coup de cœur de l’année 2015. J’apprends à connaitre la littérature américaine et ce n’est que plaisir. L’auteur nous offre un beau portrait de la middle-class américaine des années 50. Une belle histoire et une fin qui met du baume au cœur.

Long Spoon Lane

Long Spoon Lane de Anne Perry, éd. Ballantine Books, 350 p.

Encore un opus des enquêtes de Thomas Pitt réussi! Décidément Anne Perry nous surprend souvent et nous concocte des histoires saupoudrées de rebondissements. J’espère qu’un tournant professionnel attend Pitt dans le prochain tome.

 LECTURES EN COURS

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LECTURES PRÉVUES EN FÉVRIER

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Comment s’est passé votre mois de janvier? J’ai hâte d’entamer toutes les lectures qui m’attendent. J’espère qu’une pépite se cache parmi elles.

Fanny

Long Spoon Lane de Anne Perry

Long Spoon Lane

Résumé de l’éditeur (éditions 10-18) : Réveillé en pleine nuit par Victor Narraway, chef de la Special Branch, Thomas Pitt est sommé de se rendre d’urgence dans Myrdle Street ou des anarchistes menacent de faire sauter une bombe. Après une course-poursuite effrénée, il parvient à arrêter deux d’entre eux, mais découvre dans leur Q.G. de Long Spoon Lane le cadavre de leur chef, fils d’un lord très influent, abattu d’une balle dans la nuque. Intrigué par ce meurtre et les accusations plutôt troublantes des deux anarchistes qui dénoncent une corruption policière étendue, Pitt décide d’enquêter avec l’aide de son ancien acolyte du commissariat de Bow Street, l’inspecteur Tellman. Il découvre alors une conspiration policière et politique terrifiante, orchestrée par le Cercle intérieur, qui ne lui laissera pas d’autre choix que de s’allier avec son pire ennemi, Lord Charles Voisey.

Comme à notre habitude, avec mes copines de lecture commune, nous vous retrouvons pour l’avis sur le 24e tome des enquêtes victoriennes de Thomas Pitt. Cette fois, j’ai décidé de le lire en anglais. Malgré quelques passages avec beaucoup d’action que j’ai dû relire pour bien tout saisir, je n’ai pas eu trop de soucis. Il s’agit d’une bonne histoire teintée d’anarchisme, de terrorisme et de manipulation. Anne Perry a su insérer des rebondissements déterminants qui ne nous laissent aucun répit. Certains personnages jusque-là ennemis deviennent des alliés. Jusqu’à quel point peut-on leur faire confiance ? Notre cher enquêteur, Thomas, va se retrouver devant bien des dilemmes mais il peut toujours compter sur Charlotte, Tellman, Gracie et même Narraway pour le soutenir.

Dans ce tome, les faux-semblants sont à l’honneur. Il est également beaucoup question de la votation d’une loi visant à armer les policiers et à leur permettre des perquisitions plus facile en dépit des dérives que cela engendrera forcément. A chaque tome, nous découvrons un peu la société londonienne de la fin du XIXe siècle. Vespasia est bien sûr de tous ces combats. Charlotte et Gracie sont un peu en retrait dans ce tome. Mais cette dernière n’en a pas pour autant sa langue dans sa poche. Emily est toujours très absente. C’est un personnage que j’ai finalement assez de mal à cerner. J’espère apprendre à mieux l’apprécier plus tard. Narraway m’a plutôt surprise dans le bon sens du terme. Il semble s’attacher de plus en plus à Pitt.

Comme vous l’aurez compris, voici un tome que j’ai plutôt apprécié. Nous découvrons de nouvelles facettes de certains personnages et de la société anglaise de l’époque. L’histoire est rythmée. Avec la fin de cet opus, Anne Perry tourne une vraie page. J’ai hâte de connaitre le devenir professionnel de Pitt dans Buckingam Palace Gardens. Avec un titre pareil, ce 25e opus promet de belles surprises.

Lu dans le cadre d’une lecture commune avec Claire, Bianca, Belette et Céline.

Lu dans le cadre du challenge XIXe siècle, du challenge Quelques heures avec Anne Perry, et du challenge British Mysteries.

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Fanny

Les Lames du Cardinal, Tome 1 de Pierre Pevel

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Résumé de l’éditeur : 1633, sous le règne de Louis XIII. Le cardinal de Richelieu veille à la bonne marche du royaume de France, de plus en plus menacé par l’Espagne et ses nouveaux alliés : les dragons. Or, à situation exceptionnelle, moyens exceptionnels : le Cardinal se voit contraint de faire appel à une compagnie d’élite qu’il avait lui-même dissoute. Sous le commandement du capitaine La Fargue, les bretteurs les plus vaillants et les plus intrépides que possède le royaume sont ainsi réunis pour former à nouveau les redoutables Lames du Cardinal.

Je souhaitais découvrir cette série de romans depuis longtemps. Souvent encensée sur les blogs, lauréat de plusieurs prix littéraires et contenant mélange d’historique et de fantastique, je ne pouvais pas passer à côté. Pour commencer, je dois avouer que j’ai été quelque peu perturbée par la première moitié de ce roman. En effet, l’auteur met en place un foisonnement de personnages et d’intrigues parallèles. Je me suis perdue à de nombreuses reprises me demandant qui était qui. J’ai pris peur jusqu’à me demander si je n’allais pas me rédiger un pense-bête. Mais je me suis accrochée et j’ai sincèrement bien fait car une fois les 150/200 premières pages passées, les histoires se regroupent pour n’en former qu’une à la fin. Je me suis passionnée pour les 200 dernières pages qui ne laissent aucun répit au lecteur.

J’ai apprécié de voir ce groupe d’hommes et de femme se reformer sous la bannière des Lames du Cardinal. Chaque membre a un caractère propre. Ils se complètent les uns les autres. Complots, duels, coups bas et trahisons sont au rendez-vous et nous donnent un roman sacrément relevé. Il y a beaucoup d’action et de rythme. Pierre Pevel a un vrai don pour tenir son lecteur en haleine et lui détailler les nombreuses scènes de combat. La fin se déroule sur les chapeaux de roue et laisse place à une bonne dose de mystère qui augure une suite et un second tome passionnant. J’ai lu Les trois mousquetaires d’Alexandre Dumas en juin 2014. J’ai donc pu apprécier les références faites à ce classique. Les éléments fantastiques sont insérés avec brio. L’ensemble est bien écrit.

Malgré des débuts chaotiques, j’ai finalement réussi à accrocher à ce premier tome. Il introduit un univers foisonnant. Pierre Pevel a su attirer mon attention et me faire apprécier les membres des Lames du Cardinal. J’espère que la suite ne reproduira pas le même schéma que l’entrée en matière de ce premier opus et qu’ainsi je pourrais encore mieux savourer ces aventures.

Lu en lecture commune avec Scarlett.

Fanny