Comme à mon habitude, je reviens vers vous pour faire un récapitulatif de toutes mes lectures du mois. J’ai parcouru les pages de beaux pavés qui m’ont occupée pendant plusieurs heures. Il y a du bon et du moins bon malheureusement. J’ai fait la connaissance d’une figure mythique du cinéma américain, j’ai fait un retour dans le temps jusqu’au XIXe siècle, j’ai découvert les us et coutumes de la campagne franc-comtoise de la fin du XIXe siècle. Comme vous le voyez, j’ai beaucoup voyagé et ce pour mon plus grand plaisir.
Nombre de pages lues : 2113
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Vilette de Charlotte Brontë, éd. Archipoche, 600 p.
Ce roman m’a laissée une impression mitigée ainsi qu’une difficulté à me faire un avis tranché. Certains passages sont passionnants d’autres soporifiques. L’héroïne, Lucy, semble insondable et habitée par une mélancolie perpétuelle. J’ai aimé la façon d’aborder la condition difficile des femmes qui doivent travailler au XIXe siècle.
Vivre vite de Philippe Besson, éd. Julliard, 238 p.
Cette biographie romancée sous forme de roman choral m’a plutôt emballée. Je ne connaissais pas du tout l’histoire de James Dean, c’est donc une parfaite façon d’apprendre à connaitre cette figure brisée, brillante et à l’aura attirante. Je regrette les deux petits livres qui constituent la bibliographie ainsi que le manque d’opinions tranchées.
A un fil de Rainbow Rowell, éd. Milady, 416 p.
Une seconde lecture mitigée… Le potentiel est sous exploité, l’auteure n’explique rien. Le style manque de fluidité et les dialogues de piquant. Le point positif est que j’ai tout de même réussi à m’attacher aux différents personnages. Ils sont plutôt bien croqués et ont sur m’attendrir par moment. Quelques scènes m’ont fait sourire
Ruth de Elizabeth Gaskell, éd. Archipoche, 500 p.
Ce roman est la très bonne surprise du mois. Il m’a convaincue du début à la fin. Ruth est un personnage très attachant. Nous suivons son destin avec intérêt et frisson parfois. Elizabeth Gaskell possède un sacré talent de conteuse. Elle sait aussi pointer du doigt la cruauté de la société dans laquelle elle vit.
Bleu Gentiane de Madeleine Mansiet-Berthaud, éd. Presses de la cité, 359 p.
Ce roman m’a dans l’ensemble plutôt plu. J’ai apprécié la plongée dans la campagne franc-comtoise de la fin du XIXe siècle. L’intrigue est également intéressante et les personnages sont attachants. Le style n’est pas forcément ce qui ressort le plus du lot mais la lecture reste fluide.
LECTURES EN COURS
LECTURES PRÉVUES EN MARS
Je vous souhaite un très bon mois de mars et de belles lectures bien sûr!
Fanny