Dalva de Jim Harrison

9782264016126Résumé de l’éditeur : Pour reprendre le contrôle de sa vie, Dalva s’installe dans le ranch familial du Nebraska et se souvient : l’amour de Duane, les deuils, l’arrachement à ce fils nouveau-né qu’elle cherche obstinément. Meurtrie mais debout, elle découvre l’histoire de sa famille liée à celle du peuple sioux et d’une Amérique violente. Chef-d’oeuvre humaniste, Dalva est un hymne à la vie.

Dalva est surement l’un des romans de Jim Harrison qui a le plus marqué son lectorat. En ce qui me concerne, je dois bien avouer que ma lecture a été semée d’embuche. Dalva commence par nous raconter son histoire. Elle retranscrit ses souvenirs comme ils lui viennent sans forcément de lien ni de trame chronologique. Certes cette spontanéité est légitime mais apporte aussi un côté brouillon que j’ai eu du mal à affronter. A plusieurs reprises lors de ma lecture je me suis demandée où Jim Harrison voulait en venir, quel message il souhaitait faire passer. J’ai l’impression d’être passé à côté de l’essence de cette histoire et de ce qui peut en faire, pour d’autres, un grand roman.

Malgré ma difficulté à rentrer totalement dans ce roman, j’ai su apprécier certaines choses : l’histoire personnelle de Dalva, les descriptions des grands espaces américains, la vie à la ferme du Nebraska, l’histoire de l’ancêtre de Dalva au côté des indiens (notamment les Sioux) opprimés et décimés. J’ai d’ailleurs beaucoup aimé les quelques passages de son journal où il est témoin des atrocités réalisées par les deux parties. De grands noms indiens sont cités comme le célèbre Crazy Horse par exemple. Ce sont véritablement les dernières pages qui donnent tout son sens au roman. Dommage qu’il m’ait fallu attendre presque 500 pages pour que la lumière se fasse dans mon esprit…

Mon avis est mitigé concernant ce roman. J’ai aimé les grandes thématiques mais cela n’a pas suffit à me faire entrer totalement dans l’histoire de Dalva et de sa famille. Je retiendrais surtout le récit concernant son ancêtre ayant vécu au milieu des indiens. Un pan de l’histoire nord-américaine aussi terrible qu’intéressante.

Vous aimerez aussi découvrir :

  • L’homme au complet gris de Sloan Wilson
  • Schroder de Amity Gaige
  • Un destin d’exception de Richard Yates

Fanny

Daphné du Maurier forever – Nouvelle page facebook

20160423_145557Ceux qui me suivent depuis longtemps (les autres vont le découvrir) savent que je suis une grande admiratrice de Daphné du Maurier. Cette dame de lettres anglaise me fascine tout comme l’ensemble de son œuvres (dont certaines me sont encore à découvrir). Son roman le plus célèbre, Rebecca, fut une vraie révélation pour moi. Depuis, je n’ai de cesse de vouloir aller plus loin dans son univers riche et tellement varié.

Pour assouvir pleinement cette passion et cette adoration j’ai décidé d’ouvrir une page facebook dédiée à l’auteur (comme ont pu le faire Alice avec Jane Austen is My Wonderland ou encore Claire avec Jane Austen lost in France). Si comme moi, vous êtes une mordue des ouvrages de Daphné du Maurier ou que vous souhaitez la découvrir, n’hésitez pas à me suivre dans cette nouvelle aventure par ici : Daphné du Maurier forever. La page est toute récente et davantage de contenu ne devrait pas tarder à arriver.

N’hésitez pas à vous abonner! J’espère vous retrouver nombreux dans ce nouvel espace!

Quelques uns des romans de Daphné du Maurier déjà chroniqué sur le blog :

L’amour dans l’âme

La maison sur le rivage 

Les oiseaux et autres nouvelles

Mary Anne

Myself when young 

Rebecca

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L’enfant du lac de Kate Morton

9782258115644Résumé de l’éditeur : 1933. Comment Theo Edevane, adorable poupon de onze mois, a-t-il pu disparaître durant la nuit de la Saint-Jean ? Les enquêteurs remuent ciel et terre, mais l’enfant demeure introuvable. Pour les parents comme pour les filles Edevane, la vie ne sera plus jamais la même après ce drame. La maison du lac, la propriété tant aimée, est fermée et laissée à l’abandon. Soixante-dix ans plus tard, Sadie Sparrow, jeune détective londonienne en vacances dans les Cornouailles, curieuse et momentanément désoeuvrée, s’intéresse à cette mystérieuse disparition. Elle reprend l’enquête, au grand dam de l’une des soeurs aînées de Theo, Alice, devenue écrivain à succès.

Cela fait plusieurs années que je regarde les différents romans de Kate Morton avec envie. Le manque de temps associé à la taille importante de chaque opus m’a dissuadée d’en lire un jusqu’à maintenant. Ce roman-ci possède plusieurs histoires parallèles. Elles sont toutes reliées par un élément déterminant. Au départ, l’ensemble peut parait un peu fouillis mais très vite les pièces du puzzle s’assemblent. Il y a beaucoup de personnages qui évoluent dans des époques différentes. J’aime beaucoup ce genre de roman où l’on se promène dans le temps. Kate Morton sait maintenir son suspens et mener son lecteur par le bout du nez. Lorsqu’il pense détenir les clés du mystère, un rebondissement vient s’intercaler pour tout remettre en question.

Les personnages, qu’ils soient principaux ou secondaires, sont tous attachants par bien des aspects. J’ai beaucoup aimé le cadre spatial de la Cornouailles (chère à mon auteur préféré Daphné du Maurier). Le contexte historique est aussi excellent car nous plongeons principalement dans les années 30 et 40. L’écriture de Kate Morton est très agréable à lire. Elle détaille beaucoup et notamment la psychologie de ses protagonistes. Si je devais pinailler, certaines coïncidences sont peut-être un peu improbables mais j’avoue que je me suis laissée très facilement porter. Les différentes révélations finales sont une libération pour les personnages mais aussi pour le lecteur qui découvre les conséquences d’un secret de famille.

J’ai passé de belles heures de lectures en compagnie de ce beau pavé. L’auteur australienne a su me convaincre et piquer ma curiosité concernant l’ensemble des personnages. Les heures lointaines est dans ma pile à lire depuis plusieurs années. Je n’en ai pas fini avec Kate Morton, c’est certain!

Lu dans le cadre de la masse critique de Babelio.

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Vous aimerez aussi découvrir :

  • Je voulais te dire de Louisa Young
  • L’amour dans l’âme de Daphné du Maurier
  • Les vestiges du jour de Kazuo Ishiguro

Fanny

L’atelier des poisons de Sylvie Gibert

9782259230599Résumé de l’éditeur : Paris, 1880. A l’académie Julian, le premier atelier à ouvrir ses portes aux femmes, la vie n’est pas facile. L’apprentissage du métier de peintre est ardu, long et coûteux. Seules les jeunes filles dotées d’un véritable talent et, surtout, d’une grande force de caractère, parviennent à en surmonter les obstacles. Du talent, Zélie Murineau n’en manque pas. De la force de caractère non plus. N’a-t-elle pas déjà prouvé qu’elle était prête à tout pour parvenir à ses fins ? Pourtant, lorsque Alexandre d’Arbourg, le commissaire du quartier du Palais-Royal, lui demande de faire le portrait de sa filleule, sa belle assurance est ébranlée : comment ne pas croire que cette commande dissimule d’autres motifs ? Même si elle en connaît les risques, elle n’est pas en mesure de refuser le marché que lui propose le beau commissaire : elle sera donc « ses yeux ».

Comment pouvais-je résister à un roman possédant une telle couverture et un résumé promettant un voyage dans le Paris de 1880?  A la lecture des premières pages, je sentais déjà la magie opérer. Sylvie Gibert possède une très belle écriture dans laquelle on ressent tout le travail réalisé. Elle est fine, précise et imagée. A mon sens, c’est un élément vraiment remarquable de ce livre. L’enquête policière n’est pas forcément l’élément central. Elle permet au lecteur de sillonner les ruelles de Paris et d’investiguer dans sa banlieue encore rurale. Dissimulations, meurtres, disparitions et fausses pistes  sont tout de même au rendez-vous.

J’ai beaucoup aimé l’héroïne, Zélie. Elle est indépendante, franche, ne s’arrête pas au convenance et souhaite vivre de sa passion pour le troisième art. Sylvie Gibert nous introduit dans le monde cruel et difficile de la peinture professionnelle de la fin du XIXe siècle. Nous découvrons ainsi l’univers des académies de peinture,ici celle de Julian, où les hommes et les femmes sont séparés. C’est aussi l’occasion d’être témoin de la guerre entre artistes lors de grands salons. L’auteur nous expose toutes les strates sociales en partant d’Alexandre d’Arbourg, riche bourgeois, jusqu’au triste destin des souvent oubliées nourrices.

Ce roman historique est une très bonne lecture divertissante mais aussi enrichissante. L’enquête n’est pas au cœur du récit mais il y a tout de même un quelque chose qui fait qu’on passe un bon moment. Je crois que cela tient à l’écriture subtile de Sylvie Gibert que j’ai beaucoup aimé lire.

Retrouvez l’interview que l’auteur a bien voulu m’accorder par ici :

plonLu dans le cadre du challenge XIXe siècle.

Vous aimerez aussi découvrir :

  • Bleu Gentiane de Madeleine Mansiet-Berthaud
  • La mort s’habille en crinoline de Jean-Christophe Duchon-Doris
  • La mort s’invite à Pemberley de P. D. James

Fanny

Des period dramas en pagaille! #5

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Brooklyn avec Saoirse Ronan et Emory Cohen (2016)

Je suis allée voir ce film en solo il y a quelques semaines déjà. Même si le livre n’a pas été tout à fait à la hauteur de mes espérances, je savais qu’il pouvait faire un très bon film. Je ne me suis pas trompée car la transposition au cinéma est une grande réussite. Il y a quelques effets qui ne m’ont pas plu et m’ont paru un peu trop clinquant. Mis à part ce petit bémol, je me suis simplement régalée. L’histoire est fidèle au roman. Les colocataires américaines d’Eilis apportent beaucoup d’humour à l’ensemble. Le duo Emory Cohen et Saoirse Ronan fonctionne très bien. Cette dernière est superbe et sert à merveille son personnage. Pour couronner le tout, les thèmes du déracinement et du choix difficile d’un changement de vie sont bien traités. L’ambiance années 50 n’est pas en reste. C’est un plaisir de remonter dans le temps grâce aux costumes et aux décors. Je veux les mêmes lunettes de soleil qu’Eilis pour cet été. Si vous avez des adresses je suis preneuse!

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Churchill’s secret avec Michael Gambon et Romola Garai (itv, 2016)

La vie publique et notamment politique de Winston Churchill est surement ce que l’on connait et ce que l’on retient le mieux de lui. Finalement nous connaissons très peu sa vie privée. Ce téléfilm est donc l’occasion de combler quelques lacunes. Il nous raconte une période très courte mais aussi très troublée de la vie de ce grand personnage. En 1953, nous assistons à sa convalescence après un accident vasculaire cérébral dans sa demeure de Chartwell dans le Kent. Il se retrouve à la croisée des chemins et va devoir choisir entre sa vie politique et sa vie familiale qui lui permettrait de ménager sa santé. A cette époque, il est encore Premier ministre du Royaume-Uni. Je vous laisse donc imaginer ce que son état de santé implique comme tractation politique et comme dissimulation à la presse et donc au grand public. L’infirmière dépêchée à son côté joue un grand rôle dans l’histoire. Romola Garai l’incarne à merveille. J’ai passé un très bon moment.

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The danish girl avec Eddie Redmayne Alicia Vikander (2015)

J’attendais ce film avec grande impatience tant pour les acteurs que pour le thème principal. Le sujet des transgenres est encore tabou de nos jours, je vous laisse donc deviner ce qu’il en était au début du XXe siècle. Nous suivons la vie d’un artiste danois, Einar Wegener, et du réveil d’un sentiment qui dormait en lui depuis toujours mais fait surface alors qu’il est marié et apparemment heureux. Il se sent femme à l’intérieur mais ne possède pas le bon corps. C’est le premier homme a avoir subi une série d’opérations chirurgicales pour changer de sexe entre 1930 et 1931. C’est un film assez dur sur l’incompréhension de ce phénomène, l’incompétence complète du corps médical, l’acceptation de l’autre dans ce qu’il a de différent, le calvaire d’un homme se sentant femme. Comme dans Une merveilleuse histoire du temps, Eddie Redmayne est impressionnant et joue avec son physique pour devenir une parfaite Lili Elbe. Malgré quelques longueurs surtout dans la première heure, je suis heureuse d’avoir pu voir ce film.

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Notre vicaire préféré a fait son grand retour pour une nouvelle saison il y a quelques semaines. Plus profonde et plus sombre que la précèdente, cette saison se propose de révéler les plus sombres recoins des personnalités de Sidney et de Geordie. Ceci à tel point que parfois on ne les reconnait même plus. Leur comportement et leurs emportements réguliers en font des personnages peu serein, enclain aux maladresses et au manque de clairvoyance. Vous avouerez que pour un homme d’église et un inspecteur c’est assez problèmatique. Amanda s’enfonce dans son mariage malheureux. De nouveaux personnages font également leur apparition. Il existe une intrigue principale qui dure tout au long de cette saison mais aussi des intrigues parallèles qui ne facilitent pas la tâche de toute la petite bande. Les histoires de Leonard et de Mrs Maguire s’étoffent et sont très touchantes. Je suis impatiente de retrouver tout ce petit monde du Cambridgeshire dans la saison prochaine.

A venir dans de prochains numéros

Participation au challenge A year in England de Titine.

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Le Monde caché d’Axton House d’Edgar Cantero

9782264067340Résumé de l’éditeur : Âgé d’une vingtaine d’années, A. vient d’hériter d’Axton House, un mystérieux domaine niché dans les bois de Point Bless, en Virginie. A. ignorait pourtant avoir un parent éloigné nommé Ambrose Wells, et savait encore moins que le pauvre homme s’était récemment défenestré le jour de son 50e anniversaire, tout comme l’avait fait son père, au même âge, trente ans plus tôt. Quel sens donner à ces suicides ? Où est passé le majordome qui s’est enfui le jour de la mort d’Ambrose Wells ? Quel mystère abrite le labyrinthe du jardin ? Et que penser de cette rumeur qui voudrait qu’à chaque solstice d’hiver, sous le pâle halo lunaire, un mystérieux rassemblement s’y produise ?

J’ai commencé ce livre en ne sachant pas du tout dans quoi je mettais les pieds. Il s’agit d’un véritable OVNI de la littéraire. J’avoue n’avoir jamais rien lu de pareil auparavant. En effet, c’est en tout point original. D’abord l’auteur use de différents genres littéraires : épistolaire, thriller, science-fiction. Il mélange également et allègrement les différents types de narration : lettres, journaux intimes, extraits d’ouvrages, transcriptions de discussions, de vidéosurveillances, d’enregistrements audio et j’en passe surement. Ce roman est donc un véritable melting pot qui surprend et intrigue dès le départ. Mais toutes les pièces sont habilement mises les unes à la suite des autres pour donner un ensemble cohérent et une chronologie facile à suivre.

Le fond n’est pas exempt d’originalité et d’intérêt. En effet, Edgar Cantero nous introduit dans le giron d’une société secrète. Ce roman comprend aussi son lot de manifestations surnaturelles, d’engins étranges et de théories scientifiques. Le cadre spatio-temporel assure encore un peu plus le mystère de l’ensemble. Dès les premières pages, nous nous retrouvons dans un manoir de Virginie pour le moins délabré et inquiétant. L’auteur sait maintenir le suspens autour de ses personnages et de son intrigue. Il y a d’ailleurs quelque fois où il a bien failli me perdre. J’ai donc relu les quelques passages posant problème et le voyage s’est finalement plutôt passé sans embuche.

J’ai vécu une expérience hors du commun avec ce roman. C’est original, hors des sentiers battus et très mystérieux. Ce livre recèle nombre de genres et de formes littéraires. Malgré quelques complexités dans certaines explications, j’ai réussi à m’en sortir sans trop de mal.

Lu en lecture commune avec Élodie.

Vous aimerez aussi découvrir :

  • Frankenstein ou le Prométhée moderne Mary Shelley
  • Le cycle des robots, Tome 1 : Les robots d’Isaac Asimov
  • MaddAddam de Margaret Atwood

Fanny

Les jonquilles de Green Park de Jérôme Attal

9782221192191Résumé de l’éditeur : Septembre 1940. Tommy vit avec ses parents et sa grande soeur Jenny. C’est le début des bombardements allemands sur Londres. Ils se préparent tout de même à fêter Noël.
Tommy et ses copains se passionnent pour les super-héros : Superman, Buck Rogers et… Winston Churchill. L’aventure ne serait pas la même sans deux petites frappes : Nick Stonem et Drake Jacobson, aussi vilain que sa jumelle, Mila, est belle. Dans un Londres en lambeaux, ces jeunes adolescents vont se créer leurs propres histoires et se perdre dans les brumes et le fracas d’une ville enflammée. Mais fêter Noël et revoir les jonquilles en avril restent la plus belle des résistances.

J’ai découvert Jérôme Attal avec son roman Aide-moi si tu peux. Je me souviens qu’il m’avait un peu laissé sur ma faim. J’étais donc impatiente de retenter l’expérience afin de ne pas rester sur un ressenti mitigé. Avec Les jonquilles de Green Park c’est une véritable réussite. J’ai très vite senti le coup de cœur arrivé. Vous savez, cette sensation de passion, de frisson, d’émotion qui vous prend en lisant chaque phrase. Impossible pour moi de lâcher ce livre avant de l’avoir fini. C’est à la fois triste, tendre, bourré de fantaisie, plein de bons mots et d’espoir. On rit, on pleure, on s’inquiète et on rêve aussi. Tommy est un personnage très attachant. On le suit à travers Londres avec beaucoup d’intérêt.

« Et là-dessus ils se sont mis à rigoler en se tenant les côtes et en se frappant la tête sur la plat du bureau quand Blyton a raconté la blague de Churchill sur les socialistes. Churchill dit que le premier socialiste de l’histoire est Christophe Colomb parce qu’il ne savait pas où il allait, il ignorait où il se trouvait, et il faisait tout ça aux frais des contribuables. » (p. 49)

On peut se dire que 212 pages, c’est court. Pas avec Jérôme Attal car il dit tout ce qu’il a à dire et n’a pas besoin de plus. C’est tout à fait perceptible car lorsqu’on referme ce livre on a comme une impression d’aboutissement. Le contexte historique du Blitz londonien de 1940 est bien présent et bien décrit. Mais c’est l’enfance et un certain état d’esprit qui est au cœur de cette histoire. On peut oublier pendant un moment le pire grâce au jeu, à l’imagination et à la créativité. Il n’y a que ça pour rivaliser avec l’obscurantisme et la violence. Vous comprenez donc que le contexte de ce roman est interchangeable et pourrait très bien prendre pied dans notre monde actuel.

J’ai été sous le charme de bout en bout. J’ai tout aimé : l’écriture vive, le cadre spatio-temporel, les personnages, l’histoire, les références culturels (notamment les comics book) et les messages transmis par l’auteur. Un petit joyau tout simple mais qui renferme beaucoup.

Vous aimerez aussi découvrir :

  • Aide-moi si tu peux de Jérôme Attal
  • L’étoile d’argent de Jeannette Walls
  • L’île des beaux lendemains de Caroline Vermalle

Fanny

Bilan de mes lectures : MARS 2016 ~ Lectures à venir : AVRIL 2016

Le mois de mars n’a pas été à l’image du mois de février et c’est tant mieux! J’ai davantage lu et pour mon plus grand plaisir. Parmi toutes mes lectures, il y en a une qui est malheureusement en dessous des autres. Les sept autres livres furent de belles découvertes dans des genres très différents. Le mois dernier, j’ai donc voyagé aux États-Unis, j’ai été face à des manifestations surnaturelles, j’ai remonté le temps jusqu’en 1880, j’ai ri grâce à l’anthologie d’un librairie et j’ai remis en cause l’humanité et notre monde grâce à un univers post-apocalyptique. Et oui, rien que ça!

Nombre de livres lus : 8

Nombre de pages lues : 2453

(Pour lire les chroniques disponibles, il faut cliquer sur les images)

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L’attrape-coeurs de J. D. Salinger, éd. Robert Laffont, 256 p.

J’ai enfin découvert ce classique maintes fois recommandé. C’est une belle histoire sur les difficultés de l’adolescence. J’ai passé un bon moment au côté de Holden même si l’ensemble m’a paru court car c’est un instant de vie qui nous est montré ici. Dans tous les cas j’ai très envie d’aller plus loin et de découvrir d’autres œuvres de J. D. Salinger.

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La proie du papillon de Stéphane Soutoul, éd. Pygmalion, 413 p.

Voici une lecture que je n’ai pas savouré comme je l’aurais souhaité. Je ne suis pas à l’aise avec les codes du thriller sentimental. Cependant, je reconnais les grandes qualités d’écriture de Stéphane Soutoul et le dénouement qui m’a particulièrement plu. Je ne pense pas réitérer l’expérience de lire ce genre littéraire.

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L’Etoile d’argent de Jeannette Walls, éd. Robert Laffont, 360 p.

Ce roman contient une bonne histoire. J’ai passé de belles heures de lecture en compagnie de Bean et de Liz dans le sud des États-Unis des années 70 sur les traces de leurs origines. Le style aurait mérité d’être un peu plus étoffé pour en faire un grand roman. Je retiendrais certainement l’histoire de ces deux héroïnes très attachantes.

9782264067340

Le monde caché d’Axton House d’Edgar Cantero, éd. 10/18, 504 p.

Ce roman est tout simplement un OVNI. Je n’avais rien lu de pareil auparavant. C’est en tout point original qu’on parle de la forme, des personnages, des thèmes abordés. L’auteur a failli me perdre quelque fois concernant sa théorie surnaturelle que j’ai finalement réussi à saisir en relisant les passages un peu flous. Une belle expérience!

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L’atelier des poisons de Sylvie Gibert, éd. Plon, 352 p.

Ce roman se déroule à Paris en 1880. Sylvie Gibert possède une très belle écriture fine, précise et dans laquelle on ressent tout le travail effectué. Les différentes intrigues policières sont intéressantes mais ne sont pas forcement le cœur même du récit. L’auteur aborde une grande quantité de thèmes tous très intéressants et pertinents.

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Propos cocasses et insolites entendus en librairie de Jen Campbell et illustré par Pancho, éd. Baker Street, 208 p.

Ce livre est une anthologie qui regroupe les anecdotes de plusieurs libraires. C’est une lecture agréable qui m’a permis de faire une coupure entre deux romans. J’ai beaucoup ri avec ce livre que je vous conseille fortement soit pour vous soit à offrir. Les libraires ont bien de la patience!

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Les jonquilles de Green Park de Jérôme Attal, éd. Robert Laffont, 216 p.

Il s’agit du coup de cœur du mois. J’ai adoré de bout en bout l’histoire de Tommy durant le Blitz de 1940. Je l’ai lu pratiquement d’une traite, impossible de m’en détacher. C’est triste, tendre, bourré de fantaisie, plein d’espoir et de bons mots. Les message passés par l’auteur font mouche. Une vrai réussite qui restera dans ma mémoire.

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Walking Dead, Tome 1 : Passé décomposé de Michael Anthony Moore, Charlie Adlard et Robert Kirkman, éd. Delcourt, 144 p.

Accroc à la série, je me devais de faire durer le plaisir en débutant le comic book pour éviter un manque trop déchirant. J’aime beaucoup les dessins, l’ambiance sombre, le rythme soutenu. Je ne me prononce pas plus que cela pour l’instant. J’attends d’avancer un peu plus dans ce format mais toujours est-il que c’est prometteur.

LECTURE EN COURS

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LECTURES PRÉVUES EN AVRIL

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Très beau mois d’avril à tous!

Fanny