Résumé de l’éditeur : Pour reprendre le contrôle de sa vie, Dalva s’installe dans le ranch familial du Nebraska et se souvient : l’amour de Duane, les deuils, l’arrachement à ce fils nouveau-né qu’elle cherche obstinément. Meurtrie mais debout, elle découvre l’histoire de sa famille liée à celle du peuple sioux et d’une Amérique violente. Chef-d’oeuvre humaniste, Dalva est un hymne à la vie.
Dalva est surement l’un des romans de Jim Harrison qui a le plus marqué son lectorat. En ce qui me concerne, je dois bien avouer que ma lecture a été semée d’embuche. Dalva commence par nous raconter son histoire. Elle retranscrit ses souvenirs comme ils lui viennent sans forcément de lien ni de trame chronologique. Certes cette spontanéité est légitime mais apporte aussi un côté brouillon que j’ai eu du mal à affronter. A plusieurs reprises lors de ma lecture je me suis demandée où Jim Harrison voulait en venir, quel message il souhaitait faire passer. J’ai l’impression d’être passé à côté de l’essence de cette histoire et de ce qui peut en faire, pour d’autres, un grand roman.
Malgré ma difficulté à rentrer totalement dans ce roman, j’ai su apprécier certaines choses : l’histoire personnelle de Dalva, les descriptions des grands espaces américains, la vie à la ferme du Nebraska, l’histoire de l’ancêtre de Dalva au côté des indiens (notamment les Sioux) opprimés et décimés. J’ai d’ailleurs beaucoup aimé les quelques passages de son journal où il est témoin des atrocités réalisées par les deux parties. De grands noms indiens sont cités comme le célèbre Crazy Horse par exemple. Ce sont véritablement les dernières pages qui donnent tout son sens au roman. Dommage qu’il m’ait fallu attendre presque 500 pages pour que la lumière se fasse dans mon esprit…
Mon avis est mitigé concernant ce roman. J’ai aimé les grandes thématiques mais cela n’a pas suffit à me faire entrer totalement dans l’histoire de Dalva et de sa famille. Je retiendrais surtout le récit concernant son ancêtre ayant vécu au milieu des indiens. Un pan de l’histoire nord-américaine aussi terrible qu’intéressante.
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Fanny