Vivre vite de Philippe Besson

9782260023968Résumé de l’éditeur : En trois films et un crash automobile, James Dean est devenu une icône intemporelle, toujours aussi insaisissable. Vivre vite, roman choral tout en nuances, porte un regard intime et inédit sur l’existence tumultueuse du jeune prodige, mort à l’âge de 24 ans. « Regardez-moi bien. Qui sait si je serai encore là demain… » Aussi célèbre soit-il, James Dean, symbole de la jeunesse éternelle, demeure toujours aussi insaisissable. Vivre vite, roman choral tout en nuances, dresse, à travers la voix de ses proches, le portrait intime d’un garçon de l’Indiana, inconsolable et myope, turbulent mais d’une beauté irrésistible, qui s’est donné à tous, sans jamais appartenir à personne : un acteur incandescent devenu, en trois films et un accident de voiture, une icône intemporelle.

J’ai vu La fureur de vivre il y a plusieurs années. C’est un film qui marque par son histoire mais aussi par son acteur principal James Dean. Je connaissais très peu de chose à son propos avant de lire ce roman. Il est très intéressant tant sur le fond que sur la forme. En effet, les faits et la chronologie sont respectés. Mais l’originalité et l’intérêt de ce livre réside dans le fait que nous découvrons et voyons grandir le mystérieux Jimmy au travers de témoignages imaginés de toute pièce de personnes l’ayant connu. L’auteur donne également la parole à son héros dans quelques chapitres. Bien sûr, à travers ce livre, Philippe Besson expose son interprétation toute personnelle de ce qu’a pu être la vie de James Dean, ses pensées mais aussi ses relations et le regard d’autrui.

J’ai donc découvert un jeune homme écorché vif à l’enfance difficile. Il cultive une espèce de mélancolie et le goût pour la prise de risque. Mais il possède aussi une aura magnétique qui le rend unique en son genre et très attirant. Sa sexualité et surtout sa bisexualité prennent une grande place dans le récit. Par contre, j’ai trouvé franchement étrange que la bibliographie de l’auteur ne présente que deux ouvrages. C’est assez peu pour pouvoir se faire une idée la plus proche possible de la réalité. Il y a également quelques redondances dans les témoignages. Par moment, cela manque d’un peu de diversité et de points de vue tranchés.

Les bémols évoqués au-dessus ne gâchent en rien la lecture. Ce livre est un superbe hommage à James Dean. Sa disparition dans la fleur de l’âge n’a fait que l’élevé un peu plus jusqu’à le propulser au rang d’acteur mythique. Je suis très heureuse d’avoir pu apprendre à le connaitre. Il s’avère être un personnage complexe mais si attachant.

logo_julliard_carr_Fanny

12 commentaires sur « Vivre vite de Philippe Besson »

  1. C’est sûr que James Dean est un personnage fascinant, je connais assez peu sa vie à part qu’il avait été marqué par la mort de sa mère mais je pense que je me tournerai plutôt vers une biographie pour en apprendre davantage

  2. J’ai vu « La Fureur de vivre » il y a une douzaine d’années. A vrai dire, je connais fort peu James Dean. Mais ce livre me séduit, et je suis tentée de le connaître mieux à travers ce titre, justement.

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