L’inconnue de Blackheath de Anne Perry

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Résumé de l’éditeur : La Grande-Bretagne est dorénavant lancée dans une course à l’armement avec les autres puissances européennes. Quand le corps mutilé d’une jeune servante, Kitty Ryder, est découvert, William Pitt est appelé sur place car l’employeur de Kitty n’est autre que le riche et puissant ministre Dudley Kynaston, détenteur de nombreux secrets quant à la stratégie navale de l’Angleterre. N’essaierait-on pas de le faire chanter ? Tandis que d’autres meurtres surviennent, face auxquels Pitt est sans réponse, sa femme Charlotte et sa sœur Emily commencent leur propre enquête. Le mari d’Emily a eu une promotion au sein du gouvernement et il travaille désormais avec Kynaston. Ensemble, ils peuvent atteindre certains cercles de la haute société et glaner des informations que même Pitt ne pourrait obtenir.

Et voilà, s’en est fini de cette lecture commune qui aura duré plus de deux ans. Nous finissons sur une belle note car ce 29e tome m’a dans l’ensemble plutôt plu. Malgré quelques longueurs dans la première partie, assez habituel chez Anne Perry, je me suis vite passionnée pour cette nouvelle intrigue. Les scènes de crime, les indices et les témoignages donnent à Pitt du fil à retordre. Le tout nous mène vers des rebondissements et des révélations pour le moins surprenantes. Je regrette un peu que ce tome soit construit comme le précèdent. Il manque un peu d’originalité. Anne Perry nous  a habitués à autre chose.

Stocker, le second de Pitt, est mis en avant dans cet opus. Nous apprenons à le connaitre ainsi que sa famille. Emily est également présente. J’avoue que c’est un personnage que je n’aime pas beaucoup. Elle est assez superficielle et ne se focalise pas suffisamment sur ce qui est réellement important. Gracie est absente depuis plusieurs tome. Je suis triste de ne pas l’avoir recroisé avant la fin car il s’agit d’un de mes personnages préférés. Vespasia, Charlotte et Narraway sont toujours là pour épauler Thomas. C’est avec bonheur que j’ai vu évoluer tout ce petit monde pendant 29 histoires.

Malgré un scénario quelque peu classique et quelques longueurs, j’ai lu ce tome avec beaucoup d’intérêt. J’ai pris plaisir à suivre nos héros dans leur pérégrination une dernière fois. Anne Perry continue d’écrire autour de cette série. Je suis donc certaine que je recroiserai la route de toute cette panoplie de personnages. Je peux déjà vous annoncer que nous allons entamer une nouvelle série ! C’est encore une surprise!

Lu dans le cadre d’une lecture commune avec Bianca, Belette et Céline,

Lu dans le cadre du challenge XIXe siècle, du challenge Quelques heures avec Anne Perry, et du challenge British Mysteries.

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Lu dans le cadre du challenge A year in England de Titine

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Fanny

Bryanston Mews de Anne Perry

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Résumé de l’éditeur : Dans la touffeur de l’été 1896, les agents de la Special Branch, Thomas Pitt en tête, sont au comble de l’effroi. Mrs. Quixwood, épouse d’un riche banquier, vient de succomber à un viol, et la mise en scène trop bien orchestrée du suicide laisse peu de place au doute. Secondé par sa femme, Pitt ouvre immédiatement l’enquête. Mais c’est sans compter sur les secrets que la victime a emportés avec elle et qui s’acharnent à brouiller les pistes… En pleine guerre des Boers, l’horreur s’invite au sein d’une bourgeoisie ruinée par les conflits d’Afrique du Sud. 

Et une enquête de plus des Pitt à mon compteur ! Le chiffre s’élève désormais à 28 tomes lus. Dans ce nouvel opus, Anne Perry revient à ses premières amours. En effet l’enquête tourne autour de divers viols et d’un meurtre. Même si la Special Branch ne semble pas concernée de prime abord, Thomas Pitt se doit d’intervenir. C’est un travail de fourmis qui s’enclenche avec une recherche de preuves, des interrogatoires ainsi que des intimidations afin de faire plier les suspects et ainsi les faire avouer. Il s’agit donc d’une intrigue lente. Quelques raccourcissements auraient pu être opérés afin d’alléger l’ensemble.

Narraway est toujours présent. Il met entre parenthèse sa fonction de parlementaire pour se consacrer à enquêter. Gracie n’est pas présente une seule seconde. Je dois dire qu’elle me manque beaucoup. J’aimerais que les Pitt gardent contact avec elle et la fasse intervenir volontairement ou non dans leurs enquêtes. Vespasia a une place importante. Elle aide Narraway dans sa tâche. Ce dernier ne reste pas insensible à son charme. Affaire à suivre ! La tenue d’un procès est un point intéressant. De même que les discussion avec les enfants à propos de sujets difficiles.

L’intrigue de ce tome m’a beaucoup plu. Malheureusement quelques longueurs viennent alourdirent l’ensemble. Narraway et Vespasia sont mis en avant. Anne Perry nous expose des thèmes intéressants.

Lu dans le cadre d’une lecture commune avec Bianca, Belette et Céline.

Lu dans le cadre du challenge XIXe siècle, du challenge Quelques heures avec Anne Perry, et du challenge British Mysteries.

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Fanny

Dorchester Terrace de Anne Perry

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Résumé de l’éditeur : Tout à prouver et aucun droit à l’erreur : devenu directeur de la Special Branch, Thomas Pitt est seul aux commandes. Lorsqu’il reçoit des informations à propos d’un projet d’attentat visant un Habsbourg sur le sol britannique, Pitt doit redoubler de vigilance. Sa carrière et la paix de l’empire ne tiennent plus qu’à un fil et aux souvenirs d’une aventurière italienne…

Déjà le 27e tome! Et pas des moindres puisque j’ai franchement aimé cette intrigue qui tend vers la politique anglaise voire européenne. Pour commencer Anne Perry bouscule ses habitudes en nous proposant un schéma différent des opus précédents. En effet, ici pas de mort dès les premières pages. Pitt se voit confier de hautes responsabilités. Il doit traiter finalement deux enquêtes qui semblent n’avoir rien à voir. Il va faire des découvertes qui vont mettre à mal ses ses certitudes. L’aide de l’expérimenté Narraway lui est indispensable. La menace s’accentue au fil des pages et nous tient en alerte jusqu’au fin mot.

Thomas Pitt prend une nouvelle ampleur avec des responsabilités inédites et des décisions difficiles à prendre. Nous découvrons un nouveau pan de sa personnalité. Son sang froid et ses compétences acquises depuis ses débuts sont soumis à rude épreuve. Emily et Jack sont enfin de retour. Je n’y croyais plus! La première confirme ce que je pensais d’elle. Elle ne sera définitivement pas un de mes personnages favoris. L’absence de Gracie et de Tellman se fait cruellement ressentir aussi bien pour les Pitt que pour nous lecteurs. J’aimais beaucoup la fraîcheur de cette petite domestique. Enfin un nouvel habitant fait son arrivé à Keppel Street.

Vous l’aurez compris, ce tome m’a beaucoup plu. Je me suis prise au jeu des deux enquêtes et des nouvelles responsabilités de Pitt. Anne Perry nous propose un schéma différent et fait réapparaître quelques personnages. Vivement la suite avec Bryanston Mews.

Lu dans le cadre d’une lecture commune avec Claire, Bianca, Belette et Céline.

Lu dans le cadre du challenge XIXe siècle, du challenge Quelques heures avec Anne Perry, et du challenge British Mysteries.

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Fanny

Lisson Grove de Anne Perry

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Résumé de l’éditeur : En cette fin du XIXe siècle, la Couronne tremble sous le vent révolutionnaire de groupes anarchistes. Lorsqu’un informateur est assassiné, l’intrépide Thomas Pitt n’hésite pas à suivre son meurtrier jusqu’à Saint-Malo pour découvrir ses commanditaires. Sans se douter que le danger rôde toujours sur Londres et menace plus que jamais son épouse Charlotte…

Je vous retrouve ce soir avec mon avis concernant le 26e tome des enquêtes de Thomas et Charlotte Pitt. Cette histoire se déroule entre Londres, Saint-Malo et l’Irlande. J’aime beaucoup voyager avec les personnages de Anne Perry. Il y a du rythme, des rebondissements et une flopée de fausses pistes. Comme souvent Anne Perry nous introduit dans son roman avec énergie en pleine course-poursuite. Nous sommes dans le bain dès les premières lignes ! La suite n’est pas en reste. La chute est spectaculaire. J’avoue que je ne me suis pas ennuyée une seule seconde.

Emily et Jack ne sont pas présents. Il en va de même pour Gracie qui ne fait qu’une courte apparition car elle a quelque peu changé de vie depuis le dernier tome. Mais pas mal de personnages récurrents sont au rendez-vous. J’ai découvert un Pitt avec un extrême sang froid. Cependant, cet opus fait la part belle à Narraway. En effet, nous en découvrons beaucoup plus à propos de ce personnage bien mystérieux. Il se révèle attachant et plein de secrets. Il est aussi protecteur et s’ouvre davantage. Un grand personnage de l’histoire du Royaume-Uni fait aussi une apparition. Décidemment, Pitt rencontre du beau monde !

Chaque tome apporte un petit quelque chose à la série. Ici nous découvrons les pensées de Narraway. Il s’agit d’une bonne enquête où je n’ai pas eu le temps de m’ennuyer. Vivement la fin du mois afin de connaitre la suite des évènements avec Dorchester Terrace.

Pour fêter la publication du 30e tome La disparue d’Angel Court, les éditions 10/18 ont  rédigé un article sur leur site avec une carte numérique interactive :

Lu dans le cadre d’une lecture commune avec Claire, BiancaBelette et Céline.

Lu dans le cadre du challenge XIXe siècle, du challenge Quelques heures avec Anne Perry, et du challenge British Mysteries.

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Fanny

Buckingham Palace Gardens de Anne Perry

896439197Résumé de l’éditeur : Thomas Pitt, agent des services très secrets de la reine Victoria, la Special Branch, et son supérieur, le glacial Narraway, sont convoqués de toute urgence au palais de Buckingham. L’impensable vient de se produire : un crime barbare a été commis sur la personne d’une prostituée, retrouvée au petit matin dans un placard. La jeune femme était « invitée » à une fête très privée donnée par le prince de Galles… Le coupable doit être désigné et l’affaire étouffée au plus vite, avant que le scandale ne s’ébruite hors du palais, au risque de mettre la Couronne en péril…

Comme chaque mois, nous nous retrouvons pour la chronique d’une enquête de Thomas Pitt. Ce 25e tome est une réussite encore une fois. Cet opus est différent des autres. En effet, Anne Perry n’a de cesse de renouveler sa série et de nous proposer de nouveaux lieux d’action, de nouveaux personnages et de nouvelles intrigues. L’enquête est franchement intéressante. Le lecteur se pose sans arrêt des questions et met tous les protagonistes en position de suspect les uns après les autres. Ce roman m’a rappelé les histoires qu’a pu écrire Agatha Christie car il s’agit d’un huis clos où chacun est susceptible d’être coupable.

Cette enquête fait la part belle à Pitt, Gracie et Narraway. Charlotte et le reste des personnages secondaires récurrents sont absents. Les ambitions exacerbées de certains sont bien mises en avant quitte à manipuler les plus hauts gouvernants du Royaume-Uni. Dans cette nouvelle histoire, nous sommes introduits dans le palais de la reine Victoria. Les descriptions des différentes pièces m’ont beaucoup plu. Il en va de même avec les détails concernant la vie au palais ainsi que toutes les convenances à respecter à la lettre. Les domestiques, leur quotidien et leurs tâches ardues sont également très présents.

Encore un tome qui m’a bien plu. Sans forcément être d’une originalité extrême, ce tome m’a tenue en haleine. Le huis clos et l’intrigue se déroulant à Buckingham en fond un opus inédit dans la série des enquêtes victoriennes de Thomas Pitt. On se retrouve le mois prochain avec le 26e tome : Lisson Grove!

Lu dans le cadre d’une lecture commune avec Claire, Bianca, Belette et Céline.

Lu dans le cadre du challenge XIXe siècle, du challenge Quelques heures avec Anne Perry, et du challenge British Mysteries.

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Fanny

Long Spoon Lane de Anne Perry

Long Spoon Lane

Résumé de l’éditeur (éditions 10-18) : Réveillé en pleine nuit par Victor Narraway, chef de la Special Branch, Thomas Pitt est sommé de se rendre d’urgence dans Myrdle Street ou des anarchistes menacent de faire sauter une bombe. Après une course-poursuite effrénée, il parvient à arrêter deux d’entre eux, mais découvre dans leur Q.G. de Long Spoon Lane le cadavre de leur chef, fils d’un lord très influent, abattu d’une balle dans la nuque. Intrigué par ce meurtre et les accusations plutôt troublantes des deux anarchistes qui dénoncent une corruption policière étendue, Pitt décide d’enquêter avec l’aide de son ancien acolyte du commissariat de Bow Street, l’inspecteur Tellman. Il découvre alors une conspiration policière et politique terrifiante, orchestrée par le Cercle intérieur, qui ne lui laissera pas d’autre choix que de s’allier avec son pire ennemi, Lord Charles Voisey.

Comme à notre habitude, avec mes copines de lecture commune, nous vous retrouvons pour l’avis sur le 24e tome des enquêtes victoriennes de Thomas Pitt. Cette fois, j’ai décidé de le lire en anglais. Malgré quelques passages avec beaucoup d’action que j’ai dû relire pour bien tout saisir, je n’ai pas eu trop de soucis. Il s’agit d’une bonne histoire teintée d’anarchisme, de terrorisme et de manipulation. Anne Perry a su insérer des rebondissements déterminants qui ne nous laissent aucun répit. Certains personnages jusque-là ennemis deviennent des alliés. Jusqu’à quel point peut-on leur faire confiance ? Notre cher enquêteur, Thomas, va se retrouver devant bien des dilemmes mais il peut toujours compter sur Charlotte, Tellman, Gracie et même Narraway pour le soutenir.

Dans ce tome, les faux-semblants sont à l’honneur. Il est également beaucoup question de la votation d’une loi visant à armer les policiers et à leur permettre des perquisitions plus facile en dépit des dérives que cela engendrera forcément. A chaque tome, nous découvrons un peu la société londonienne de la fin du XIXe siècle. Vespasia est bien sûr de tous ces combats. Charlotte et Gracie sont un peu en retrait dans ce tome. Mais cette dernière n’en a pas pour autant sa langue dans sa poche. Emily est toujours très absente. C’est un personnage que j’ai finalement assez de mal à cerner. J’espère apprendre à mieux l’apprécier plus tard. Narraway m’a plutôt surprise dans le bon sens du terme. Il semble s’attacher de plus en plus à Pitt.

Comme vous l’aurez compris, voici un tome que j’ai plutôt apprécié. Nous découvrons de nouvelles facettes de certains personnages et de la société anglaise de l’époque. L’histoire est rythmée. Avec la fin de cet opus, Anne Perry tourne une vraie page. J’ai hâte de connaitre le devenir professionnel de Pitt dans Buckingam Palace Gardens. Avec un titre pareil, ce 25e opus promet de belles surprises.

Lu dans le cadre d’une lecture commune avec Claire, Bianca, Belette et Céline.

Lu dans le cadre du challenge XIXe siècle, du challenge Quelques heures avec Anne Perry, et du challenge British Mysteries.

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Fanny

Seven Dials de Anne Perry

anne-perry-seven-dials-L-1Résumé de l’éditeur : Thomas Pitt, membre bien malgré lui de la Special Branch, un organe aussi puissant que mystérieux des services secrets britanniques, se voit confier une périlleuse affaire. On a surpris, dans le jardin d’une luxueuse demeure londonienne, la belle Égyptienne Ayesha Zakhari, maîtresse d’un ministre du gouvernement de Sa Majesté Victoria, transportant le corps d’un jeune diplomate, fraîchement assassiné. Détail embarrassant : le ministre se trouvait sur les lieux du crime. L’Empire, déjà aux prises avec des mouvements de grève et des émeutes dans le pays, se passerait bien des conséquences d’un tel scandale. Crime passionnel ou sordide piège politique ? Tout accuse la jeune étrangère mais Thomas Pitt se fie rarement aux apparences. Des champs de coton de la lointaine Égypte aux infâmes taudis londoniens, il va remuer terre et ciel pour découvrir la vérité, malgré un climat politique explosif…

Je vous présente la chronique du fameux tome des aventures de Charlotte et Thomas Pitt du mois. Je n’en reviens pas de notre fidélité et de notre ponctualité à lire cette série avec les copines. Notre assiduité sans borne nous a donc amené à lire ce 23e opus. Rien que ça ! Pour ne rien gâcher, il s’agit d’une très très bonne histoire. Anne Perry casse un peu les codes de ses précédents romans en nous offrant une enquête inédite entre Londres et Alexandrie en Égypte. Elle en profite d’ailleurs pour faire un peu disparaitre le cercle intérieur. C’est plutôt une bonne chose car j’avoue que je commençais à me lasser de son omniprésence. Ce tome est rythmé et rondement mené. On ne s’ennuie jamais en suivant les deux enquêtes distinctes qu’il comporte.

J’ai beaucoup aimé les descriptions physiques de Vespasia. Elle me parait être une dame avec beaucoup d’élégance grâce à ses tenues et à ses cheveux argentés. J’aimerais beaucoup lui ressembler en vieillissant (pas tout de suite tout de même…). Dans cet opus nous découvrons un nouveau trait de caractère de notre cher Thomas. En effet, nous avons à faire à un véritable aventurier qui a hâte d’enquêter à Alexandrie. Je suis impatiente de connaitre le suite de l’histoire de Gracie et de son soupirant. J’espère que nous assisterons vite à une union heureuse. Par contre, Emily est encore une fois aux abonnés absentes. J’aimerais beaucoup la retrouver dans une future enquête.

Comme vous l’aurez compris avec cet article, voici une enquête qui m’a beaucoup plu. J’espère qu’Anne Perry continuera sur cette lancée pour la suite de cette série. Rendez-vous dans quelques semaines après ma lecture de Long Spoon Lane.

Lu dans le cadre d’une lecture commune avec Claire, Bianca et Céline

Lu dans le cadre du challenge XIXe siècle, du challenge Quelques heures avec Anne Perry, et du challenge British Mysteries.

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Fanny

Southampton Row de Anne Perry

896631841Résumé de l’éditeur : Fraîchement réintégré à son poste de Bow Street et félicité par la reine Victoria en personne pour sa précédente affaire, le commissaire Thomas Pitt n’a guère le temps de se réjouir. Le voilà de nouveau congédié et sommé de rejoindre la très obscure Special Branch. Son ennemi le plus acharné, le machiavélique Voisey, est de retour à la tête du « Cercle intérieur », la société secrète la plus puissante et la plus mystérieuse de l’Empire britannique ! À l’approche des élections parlementaires, Thomas Pitt doit à tout prix découvrir les intentions du sinistre personnage afin de mieux déjouer ses plans. Plongé bien malgré lui au coeur des arcanes du pouvoir, alors que l’étau se resserre, Pitt n’a que quelques jours pour empêcher le royaume tout entier de sombrer dans le chaos.

Comme chaque mois me voici de retour avec la chronique d’un Anne Perry. Il s’agit du 22e tome des aventures de Thomas Pitt. Même si cet opus est un brin en dessous du précèdent (La Conspiration de Whitechapel), il n’en reste pas moins intéressant. En effet, l’intrigue n’est pas nouvelle et reprend la base de la précédente. Pitt se retrouve une fois de plus déchargé de sa fonction de commissaire et doit affronter seul ou presque le cercle intérieur ainsi qu’une grande personnalité de la vie politique en la personne de Charles Voisey. Malgré ce manque de nouveauté, j’ai su apprécié le contexte des élections à la chambre des Lords où les esprits s’échauffent et où tous les coups-bas semblent permis.

Enfin, et c’est peu dire, nous retrouvons Emily. Mais malheureusement ce sont Gracie, Charlotte, Jemima et Daniel qui en pâtissent et se retrouvent complétement en dehors de l’intrigue. Nous les rencontrons tout de même lors de quelques passages bien angoissants pour eux. L’ecclésiastique Wray est un personnage qui m’a plu mais son sort m’a vraiment attristé. Il est dommage que l’auteure n’ait pas mis donné plus de détails à propos de la medium. J’aurais adoré en découvrir plus à son propos et sur cette pratique à cette époque.

Un tome qui m’a un tout petit peu moins convaincu que le précédent à cause notamment de la redondance de l’intrigue. J’espère qu’Anne Perry saura faire prendre un nouvelle essort à sa série ainsi que nous surprendre dans les prochaines enquêtes. Vivement la fin décembre afin qu’on puisse se plonger dans Seven Dials.

Lu dans le cadre d’une lecture commune avec Claire, Bianca, Sybille, Soie, Belette et Céline.

Lu dans le cadre du challenge XIXe siècle, du challenge Quelques heures avec Anne Perry, et du challenge British Mysteries.

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Fanny

La conspiration de Whitechapel de Anne Perry

896631841Résumé de l’éditeur : Printemps 1892. John Adinett, un membre respecté de la haute société londonienne, est jugé pour le meurtre d’un de ses meilleurs amis. Le commissaire Thomas Pitt, chargé de l’enquête, est appelé à témoigner. Mais à l’issue de ce bien étrange procès, le voilà traîné dans la boue, démis de ses fonctions et exilé dans un des quartiers les plus sordides de Londres. Seule sa femme, l’intrépide Charlotte, sera capable de reprendre l’enquête de son cher mari afin de sauver sa carrière et sa vie des griffes du mystérieux et puissant Cercle Intérieur… Des somptueux salons de l’aristocratie aux taudis de l’East End, Anne Perry n’a pas son pareil pour faire le portrait d’une société victorienne gangrenée par l’injustice sociale et au bord du chaos.

Je peux d’ors et déjà vous le dire, ce 21e opus est un très très bon cru. Tout d’abord l’enquête est passionnante. En effet, Thomas se retrouve en mauvaise posture. Il est envoyé de force dans les bas-fonds de Londres afin de surveiller ce qui s’y passe. Mais en réalité, c’est une véritable mise à pied. Des membres d’un groupuscule, le cercle intérieur, ne veulent plus le voir à son poste de commissaire. Tout l’entourage de Thomas va tenter de le sortir de là. C’est ainsi que nous retrouvons Charlotte, Tellman, Gracie et Vespasia. Ils vont faire front et se souder pour mieux contrer les détracteurs de Pitt.

La peine de Charlotte au départ de Thomas m’a ému. Dommage qu’Emily n’ait fait qu’une très courte apparition car j’estime qu’elle aurait pu aider sa sœur et son beau-frère surtout qu’elle fréquente un cercle de personnes haut placées. Dans ce tome, nous rencontrons toute une panoplie de personnages secondaires vivant dans l’East End. Les conditions de vie exécrables, la xénophobie et la haine ambiante sont bien retranscrites. L’intrigue est rythmée puisque nous suivons les principaux protagonistes dans leurs multiples pérégrinations à la recherche de preuve.

Cette nouvelle enquête victorienne est une très grande réussite. Nous avons frissonné pour notre commissaire préféré. J’ai apprécié les descriptions de l’Est End. Par contre Emily m’a franchement déçue…

Lu dans le cadre d’une lecture commune avec Claire, Bianca, Sybille, Soie, Belette et Céline.

Lu dans le cadre du challenge XIXe siècle, du challenge Quelques heures avec Anne Perry, et du challenge British Mysteries.

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Fanny

Half Moon Street de Anne Perry

9782264042538Résumé de l’éditeur : En cet automne 1891, Londres semble bien triste au commissaire Thomas Pitt, depuis que sa chère Charlotte est partie se reposer à Paris. Mais il n’a guère le temps de sombrer dans le spleen, car la découverte du corps d’un homme habillé en femme dans une barque, sur la Tamise, l’entraîne dans une nouvelle aventure pleine de mystère. Qui était la victime et pourquoi cette mise en scène macabre ? Aidé de l’irascible sergent Tellman, Pitt fouille les consciences et les coeurs de la haute société, arpentant les coulisses des théâtres ou se jouent les pièces d’un certain Oscar Wilde. Gentlemen et ladies irréprochables peuvent parfois cacher de bien dérangeantes vérités…

Disons-le de suite, j’ai beaucoup aimé ce vingtième opus. Même si l’intrigue n’est pas forcément pleine de suspens ni trépidante, j’en ai apprécié le rythme et la tournure. Anne Perry nous introduit dans le monde du théâtre et dans ses coulisses. Certaines pièces sont mises en avant ainsi que le thème de la censure. Une grande figure de la littérature britannique fait même une apparition. Ce n’est autre qu’Oscar Wilde ! Charlotte étant en voyage, Thomas n’est accompagné que de Tellman pour mener l’enquête. Ce vide se ressent sur les investigations qu’il a du mal à mener à bien.

Charlotte, Gracie, Jemima, Daniel, Emily et Jack sont absents. Cependant l’auteure a souhaité faire la part belle à deux personnages qui, finalement, sont souvent relégués au second plan. Il s’agit de Mariah Ellison et de Caroline Fielding. Nous redécouvrons la première tout aussi machiavélique que sensible. Elle porte le poids d’un lourd secret qui la rend si haineuse au quotidien. C’est à la fois étonnant et intéressant de découvrir certaines personnalités sous un jour différent.

Ce tome m’a franchement convaincu malgré l’enquête policière un peu légère qui m’a pourtant intéressée. Il fait remonter mon enthousiasme après les quelques déceptions des précédentes aventures. J’ai hâte de lire le suivant, La Conspiration de Whitechapel, en espérant qu’Anne Perry continue de nous surprendre et de tisser des histoires autour de ses personnages.

Lu dans le cadre d’une lecture commune avec Claire, Bianca, Sybille, Soie, Belette et Céline.

Lu dans le cadre du challenge XIXe siècle, du challenge Quelques heures avec Anne Perry, et du challenge British Mysteries.

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Fanny