Le protectorat de l’ombrelle, Tome 2 : Sans forme de Gail Carriger

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Résumé de l’éditeur : Un jour qu’elle se réveille de sa sieste, s’attendant à trouver son époux gentiment endormi à ses côtés comme tout loup-garou qui se respecte, elle le découvre hurlant à s’en faire exploser les poumons. Puis il disparaît sans explication… laissant Alexia seule aux prises avec un régiment de soldats non humains, une pléthore de fantômes exorcisés, et une reine Victoria qui n’est point amusée du tout. Mais Alexia est toujours armée de sa fidèle ombrelle et des dernières tendances de la mode, sans oublier un arsenal de civilités cinglantes. Et même quand ses investigations pour retrouver son incontrôlable mari la conduisent en Écosse, le repère des gilets les plus laids du monde, elle est prête !

Il y a plus d’un an, j’ai découvert Gail Carriger et Alexia Tarabotti, son héroïne au caractère bien trempé. Depuis je n’ai eu qu’une envie : lire la suite. Mais comme souvent, les lectures, les envies et les obligations se succèdent. Ce n’est donc que maintenant que j’ai pu la découvrir et me replonger dans cet univers. Je ne sais pas si l’attente à décupler mon bonheur de lecture mais toujours est-il que j’ai encore une fois été sous le charme.

Ce roman est rythmé. En effet, l’action est omniprésente tout comme l’humour propre à l’auteure. C’est frais, léger et agréable à lire. J’ai particulièrement aimé le voyage de Londres vers l’Écosse en dirigeable. Autant vous dire qu’Alexia et son entourage ne savent pas qu’il va leur arriver beaucoup d’aventures et d’évènements inattendus. Ils ne sont jamais au bout de leur surprise ! Les personnages sont d’ailleurs pétillants, explosifs et drôles bien souvent à leur insu.

J’aime le mélange réussi entre le XIXe siècle et les éléments fantastiques et steampunck insérés un peu partout. Nous rencontrons donc régulièrement des créatures telles que des loups garous et des vampires. J’apprécie également les machines extravagantes qu’utilisent les personnages. Gail Carriger fait preuve d’une vraie imagination et d’une belle créativité autant sur le contexte que sur l’intrigue. La fin laisse présager une suite qui, je l’espère, saura garder le rythme.

Il s’agit d’un second tome à la hauteur du précédent. Je me suis régalée de bout en bout. A mon avis, Le protectorat de l’ombrelle est une bonne saga pour se vider la tête et s’amuser.

Lu dans le cadre d’une lecture commune avec Élodie.

Lu dans le cadre du challenge XIXe siècle et du défi « Baisser votre PAL Imaginales« .

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Fanny

Les tribulations d’une cuisinière anglaise de Margaret Powell

81dy9ikhGgL._SL1500_En 1922, l’année de ses quinze ans, la britannique Margaret Langley devient domestique. Elle officie d’abord comme aide-cuisinière puis comme cuisinière à part entière dans de plus ou moins grandes maisons. Par cette autobiographie, elle nous conte avec simplicité sa vie de servante et nous décrit un portrait bien particulier de ses maitres successifs. Elle nous offre également beaucoup de détails sur la société britannique en pleine rupture des années 1920 à 1960.

Margaret Powell a pour particularité d’écrire comme elle parle. Son livre se lit avec l’impression de l’avoir en face de soi pendant une grande discussion autour d’une tasse de thé. C’est franc, tranchant et même incisif à certains passages. Elle nous raconte des anecdotes drôles mais aussi difficiles notamment lorsqu’elle nous parle de son enfance vécue dans la pauvreté ainsi que du traitement quelquefois difficile à supporter de la part de ses patrons. Mais elle sait aussi exprimer les bons moments qu’elle a pu vivre et les rencontres qui resteront inoubliables. J’ai aimé sentir chez cette femme une âme de révolutionnaire qui souhaite voir s’abolir les barrières entre « Eux » (ceux d’en haut) et ceux d’en bas.

Margaret Powell retrace chronologiquement toutes les places qu’elle a occupé dans différentes familles les unes après les autres. Il faut bien le dire, la mise en place du récit est assez répétitive. Mais heureusement, elle a su à chaque fois insérer des évènements marquants ainsi que les différentes façons dont elle exécutait son travail et ceci selon le bon vouloir et les règles propres de chaque employeur. Le lecteur se rend également compte de la difficulté à réaliser des repas avec plusieurs plats successifs et surtout sans tout le matériel moderne qui nous facilite franchement la vie.

Voici donc un témoignage intéressant sur la domesticité anglaise. Le style de l’auteure peut parfois surprendre par sa spontanéité et ses passages répétitifs. Cependant, ce livre permet une première approche sympathique du sujet.

Lu en lecture commune avec Céline.

Lu dans le cadre du challenge Le mélange des genres dans la catégorie (Auto)biographie et témoignage.

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L’Épouvanteur, Tome 1 : L’apprenti épouvanteur ; Tome 2 : La malédiction de l’épouvanteur de Joseph Delaney

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Résumé de l’éditeur : Je m’appelle Thomas Ward, et je suis le septième fils d’un septième fils. Grâce à cela je suis capable de voir certaines choses invisibles pour le reste du monde. Un peu avant mon treizième anniversaire, je suis devenus apprenti épouvanteur; avec mon maître je dois apprendre à protéger les habitants du comté des sorcières, gobelins et spectre. Le travail est très dangereux et ces derniers temps l’obscurité gagne du terrain… Serais-je capable de lutter contre les forces maléfiques qui menacent le Comté ?

Avec cette série de romans, Joseph Delaney a créé un univers fantastique de toute pièce dans un contexte moyenâgeux. Il a d’ailleurs mis en place tout un historique sur le Comté où prend place l’histoire. C’est ainsi que se côtoient sorcières, fantômes, gobelins et autres créatures plus ou moins sympathiques. L’ambiance globale est assez sombre et inquiétante. A mon avis, ce roman destiné à la jeunesse doit faire frissonner plus d’un jeune lecteur ! Pour avoir lu les deux premiers tomes d’affilée, je peux vous dire que le récit est rythmé et qu’il n’y a aucun temps mort. Il y a de l’action mais aussi de l’émotion. L’auteur sait tenir son public en haleine. Par contre, j’ai parfois regretté un peu trop de rapidité dans les scènes décisives.

Dans l’ensemble, les personnages sont attachants. Nous suivons Tom dans son apprentissage pour devenir à son tour un véritable épouvanteur. Ses tâches ne sont pas de tout repos. Il va vite se rendre compte des responsabilités qu’il devra assumer tout au long de sa vie grâce à ce parcours initiatique. En effet, il doit surmonter une série d’épreuves qui lui permettent de prendre de l’assurance, des décisions, de gagner en autonomie, en courage ainsi qu’en maturité. Dans le second tome, il va d’ailleurs devoir faire face à l’Inquisiteur et au Fléau. De quoi le former !

Les deux premiers tomes de cette série m’ont franchement convaincu. Merci Syl de m’avoir donné envie de les lire car ce fut une jolie découverte. J’ai encore plusieurs heures de lecture devant moi afin d’atteindre le 10e tome déjà paru en France. J’ai aussi envie de découvrir les livres annexes : Les Sorcières de l’épouvanteur et Le Bestiaire de l’épouvanteur pour aller plus loin dans l’univers de cette saga.

Fanny

Une collection de trésors minuscules de Caroline Vermalle

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Résumé de l’éditeur : La trentaine séduisante, Frédéric Solis est un brillant avocat qui collectionne les succès et les tableaux impressionnistes. Son assistante, Pétronille, n’a d’yeux que pour lui mais il ne la voit pas, tout à son ambition et à son appétit de collectionneur… jusqu’au jour où un notaire lui annonce qu’il a fait un mystérieux héritage. Persuadé d’avoir touché le jackpot, Frédéric tombe de haut lorsqu’il découvre que son legs consiste en quelques tickets de métro et en une étrange carte aux trésors. Et puis la chance tourne. Quelques mauvaises affaires, et le voilà acculé : ses clients disparaissent et ses biens sont saisis. Il ne lui reste plus qu’à suivre la trace de l’étrange héritage, tandis que dans l’ombre Pétronille fait tout pour l’aider.

Vous vous souvenez peut-être qu’il y a un peu plus d’un an j’avais été enthousiasmée par ma lecture de L’île des beaux lendemains, le premier roman de Caroline Vermalle aux éditions Belfond. Je suis ravie d’avoir pu lire ce nouveau roman car j’y ai retrouvé le ton qui m’avait tant plu dans le précédent. Celui-ci est tantôt nostalgique tantôt revigoré d’espoir. La plume de l’auteure sert parfaitement son roman et lui offre un style particulier. La fin est peut-être un peu attendue mais elle reste, à mon avis, pleine de sens.

Cette histoire est plus profonde qu’elle n’y parait de prime abord. Elle fait en sorte que le lecteur se pose des questions sur ce qui compose l’existence. Caroline Vermalle ne tombe pas dans la facilité et développe des thèmes comme la recherche de ses racines, les revers de situation, la fin de vie ou encore ce qu’est le bonheur. C’est d’ailleurs l’occasion de rappeler que ce dernier peut tenir à peu de chose.

Vous le savez peut-être mais je suis subjuguée (je n’exagère rien !) par le mouvement picturale impressionniste. La « chasse aux trésors » nous emmène en même temps que les personnages dans les hauts lieux de cet art : la maison et le jardin de Claude Monet à Giverny (quelle joie de revivre les sensations ressenties lorsque j’y ai mis les pieds il y a quelques années!), le musée d’Orsay, etc. Des tableaux sont d’ailleurs décrits d’une bien jolie façon.

Un roman feel good idéal pour se poser afin de passer un délicieux moment de lecture. J’avoue m’attacher aux personnages de Caroline Vermalle ainsi qu’à sa façon d’écrire sans prétention. Pour ceux l’ayant déjà lu, une scène m’a d’ailleurs particulièrement émue lorsque Frédéric se trouve près d’une des horloges du musée d’Orsay.

Lu grâce à la masse critique Babelio et aux éditions Belfond.

    

Fanny

Mauvais genre de Chloé Cruchaudet

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Mauvais genre raconte la vie de Paul, un soldat français durant la Première Guerre mondiale qui fait le choix de déserter. Afin de ne pas finir parmi un peloton d’exécution, il décide de se travestir en femme et ainsi éviter de se cacher pendant de longues années. Son couple avec Louise sera mis à mal jusqu’à une descente aux enfers.

Ce roman graphique a fait beaucoup parlé de lui notamment grâce aux commémorations du centenaire de la guerre 14-18 mais aussi à son prix au festival BD d’Angoulême. C’est donc tout naturellement que j’ai eu envie de découvrir cette histoire. J’avoue ne pas avoir été préparée à ce que j’allais lire. J’ai été surprise du début à la fin par la tournure de l’intrigue. Au fil des pages, un glissement s’opère. Certains passages sont violents, sordides mais aussi terribles. Des thèmes finalement très actuels sont abordés notamment le genre et l’identité. Paul se prend au jeu d’être une femme à part entière. Ceci le mènera dans des situations inattendues. Les souvenirs de la guerre le suivent à chacun de ses pas et n’arrangent pas ses affaires.

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Les planches sont sombres : du noir, du blanc, du gris, du bleu foncé. Il n’y a finalement que le rouge d’un vêtement ou d’un drapeau qui ressort de temps en temps ; la couleur du sang, de la passion, de la douleur, de la féminité aussi. Les dessins m’ont également convaincu. Ils sont à la fois simples et éloquents. L’objet-livre est très beau avec sa couverture rigide et son illustration ainsi que la garde de couleur (il me semble que cet élément s’appelle comme cela) d’un rouge vif qui annoncent déjà le contenu.

Il s’agit d’un roman graphique surprenant et qui ne laisse pas indemne. C’est parfois dur, violent, poignant, déroutant et dramatique. Le scenario inspiré de faits réels nous tient en haleine. Une réussite sur un sujet et un contexte pas si facile que cela à aborder.

Lu dans le cadre du challenge Première guerre mondiale de Claire.

3257094219Lu grâce à Priceminister et à la librairie Pages Après Pages.

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Fanny

Schroder de Amity Gaige

9782714454539Erik Kennedy écrit à son ex-femme depuis sa cellule de prison où il attend son procès. Il lui dévoile et lui décrit toute la vérité sur sa vraie personne. En effet, son histoire et sa vie partent d’une envie d’être quelqu’un d’autre et de s’affranchir de sa famille. Comment un homme comme lui a pu en arriver à enlever sa propre fille et surtout pourquoi ? Ce sont les deux questions auxquels Erik va répondre par le biais de ces quelques centaines pages.

Ce roman écrit à la manière d’un road movie raconte la situation dans laquelle beaucoup de pères se retrouvent, à tort parfois, après un divorce. Une garde partagée pour Meadow est d’abord mise en place mais petit à petit Erik perd du terrain souvent sur des malentendus car la rigidité face au respect des horaires n’est pas son fort. Ce thème principal est aussi un véritable sujet d’actualité. Il est forcément touchant et éloquent quant à notre société. Les non-dits et le poids de l’enfance sont des sujets également bien développés.

J’aurais préféré qu’Amity Gaige aille plus loin dans la psychologie de son personnage. Il s’agit quand même de la lettre de la dernière chance. Celle qui pourrait faire en sorte que le tribunal soit plus clément à l’encontre d’Erik. A sa place, je me serais totalement mise à nu en exprimant mes sentiments les plus profonds. Finalement le lecteur n’arrive pas à cerner totalement cet homme comme si une part d’ombre était toujours présente une fois le livre refermé.

Ce roman servi par une écriture agréable se lit tout seul et très vite par envie de connaitre la suite des aventures de ce père frustré et désespéré et de sa fille Meadow. Cependant, je nourris une réserve sur le personnage d’Erik qui n’est, à mon sens, pas assez travaillé. Ce roman m’aurait surement davantage plu si l’auteure était allée plus loin dans l’idée de cette lettre de la dernière chance.

Lu grâce à la masse critique Babelio et aux éditions Belfond.

    

Fanny

Le théorème du homard de Graeme Simsion

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Don Tillman possède une intelligence hors norme et une logique imparable. Cependant, les relations sociales ne sont pas son fort. Il n’a que très peu d’amis et ses interactions avec les autres sont pour le moins chaotiques. Mais une idée fixe va venir chambouler le cours de son existence : il veut trouver une conjointe. Pour se faire, une seule alternative s’impose à son esprit : faire remplir aux prétendantes un questionnaire aux critères sévères. L’amour et l’attachement ne sont pas sciences exactes et ne respectent aucune logique. Il va vite s’en rendre compte lorsqu’il va rencontrer Rosie.

Avec ce roman, j’ai passé un excellent moment grâce, notamment, à l’humour omniprésent. En effet, Don est un personnage atypique qui nous fait rire par son naturel, sa vision du monde qui l’entoure et son sens du premier degré. Il prend tout au pied de la lettre et en devient drôle à son insu. Mais cet homme sait aussi être touchant par son inaptitude sociale, ses difficultés à reconnaitre et exprimer ce qu’il ressent. Nous avons également toute une panoplie de personnages secondaires tout aussi attachants qu’intéressants.

Graeme Simsion possède une écriture agréable, facile à lire et sans fioriture. Les pages se tournent à une vitesse effrénée tant le lecteur s’attache à Don et souhaite connaitre la suite de ses péripéties. Les multiples rebondissements donnent du rythme au récit. On ne s’ennuie pas une seconde. Quiproquos, méprises et situations cocasses sont au rendez-vous. Préparez-vous donc à une belle aventure!

Il s’agit d’un roman drôle et frais. Je suis certaine que Don séduit et séduira bien d’autres lectrices. Pour ma part, je ne suis pas prête de l’oublier. Cette agréable lecture saura sans peine vous changer les idées.

Fanny

Bilan de mes lectures : MARS 2014 ~ Lectures à venir : AVRIL 2014

Quel mois de lectures! Je crois n’avoir jamais autant lu que pendant ces dernières semaines par besoin de me remonter le moral et de voyager. C’est dingue comme les livres mais surtout les histoires et les personnages qu’ils contiennent ont ce don de réconforter et de me faire penser à autre chose. Un régal je vous dit! Maintenant trêve de blabla et place au bilan car vous avez de la lecture!

Nombre de livres lus : 12

Nombre de pages lues : 3416

(Pour lire les chroniques disponibles, il faut cliquer sur les images)

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Le sourire des femmes de Nicolas Barreau, éd. Héloïse d’Ormesson, 286 p.

J’ai commencé le mois avec ce roman pour le moins sympathique. Il s’agit d’une comédie romantique qui ne révolutionne pas le genre mais qui nous permet de passer de belles heures de lecture.

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Le théorème du homard de Graeme Simsion, éd. NiL, 400 p.

Le héros hors norme de ce roman, Don, est si attachant qu’il nous est impossible de lâcher ce livre. Ce dernier nous fait rire et nous touche. Je vous le conseille c’est certain!

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L’épouvanteur, Tome 1 : L’apprenti épouvanteur de Joseph Delaney, éd. Bayard jeunesse, 275 p.

J’ai beaucoup entendu parlé de cette saga jeunesse. Elle comporte pour l’instant dix tomes. Même pas peur! Je me suis lancée grâce à Syl et je ne le regrette pas. L’univers assez sombre crée par l’auteur est passionnant. Nous suivons le héros et son maitre avec beaucoup d’intérêt. Je suis déjà en pleine lecture du second opus.

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La mort s’habille en crinoline de Jean-Christophe Duchon-Doris, éd. Julliard, 318 p.

Un petit cœur pour ce roman pour la très belle plume de l’auteur. L’intrigue est l’enquête sont agréables à suivre dans le Paris de la seconde moitié du XIXe siècle. Un beau voyage dans le temps qui m’a notamment fait découvrir la Comtesse de Castiglione et m’a permis d’entrer dans des boutiques de haute-couture.

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SuperZelda de Daniele Marotta et Tiziana Lo Porto, éd. Sarbacane, 175 p.

C’est l’histoire de Zelda, l’épouse du célèbre écrivain Francis Scott Fitzgerald, qui nous est contée. Cette BD est fouillée et rythmée. L’originalité de la bichromie avec ce bleu azur est un des points forts. Je regrette seulement le manque de régularité des traits des personnages d’une planche à l’autre.

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Le monde de Charlie de Stephen Chbosky, éd. Sarbacane, 252 p.

Je voulais lire ce roman depuis longtemps. Je n’ai pas été déçue. Quelle claque! Ce livre porte sur l’adolescence et tout ce que celle-ci entraine de difficultés. Je n’oublierais jamais Charlie, Sam et Patrick.

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Harriet de Elizabeth Jenkins, éd. Joëlle Losfeld, 304 p.

Il s’agit d’un roman terrible sur un fait divers victorien. L’auteure va loin dans la psychologie de ses personnages notamment des bourreaux. Une histoire aussi passionnante, saisissante que révoltante.

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Sacrée souris de Raphaële Moussafir et Caroline Ayrault (illustrations), éd. Sarbacane, 222 p.

Ce roman jeunesse est une mine de gaieté malgré toutes les aventures que subit le peuple des souris. Les illustrations et les encarts pédagogiques qui rythment le récit sauront à coup sûr plaire aux plus jeunes mais aussi aux moins jeunes. Une réussite!

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Schroder d’Amity Gaige, éd. Belfond, 342 p.

L’histoire de ce père, Erik, qui va enlever sa fille par frustration de ne pas pouvoir la voir quand il le souhaite m’a dans l’ensemble plutôt plu. Je regrette le manque de profondeur du personnage principale. L’auteure aurait dû, à mon sens, aller plus loin car cette lettre qu’il destine à son ex-femme est sa dernière chance.

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Le bourreau de Hyde Park de Anne Perry, éd. 10/18, 410 p.

L’enquête de cet opus m’a moins tenu en haleine que les précédentes. J’avoue être restée sur ma faim à ce niveau là. Cependant, je me suis régalée de toutes les évolutions personnelles de chaque personnage et de la présentation de l’auteure des élections à la députation.

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Une collection de trésors minuscules de Caroline Vermalle, éd. Belfond, 272 p.

J’avais adoré L’île des beaux lendemains de cette auteure. Cette nouvelle expérience avec elle s’est avérée concluante puisque j’ai adoré son nouveau roman plus profond qu’il n’y parait avec une fin douce-amère. J’ai également été enchantée que le mouvement impressionniste (que j’admire) soit mis en avant en étant le fil conducteur.

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Mauvais genre de Chloé Cruchaudet, éd. Delcourt, 160 p.

Ce roman graphique a fait énormément parler de lui. C’est tout naturellement que j’ai voulu le découvrir. J’avoue que je ne m’attendais pas du tout à ce que j’ai lu. Quelques passages sont sordides, durs et violents. Néanmoins, je me suis intéressée à ce parcours de vie où l’identité à une grande place.

LECTURES EN COURS

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LECTURES PRÉVUES EN AVRIL

Ce mois est réservé aux livres qui dorment dans ma PAL. Je ferais surement un ou deux écarts pour des obligations mais je compte bien en lire au minimum quatre.

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Avez-vous lu certains de ces titres? Bon mois d’avril à tous. Je vous souhaite de belles lectures!

Fanny

Harriet d’Elizabeth Jenkins

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Résumé de l’éditeur : Londres, fin du XIXe siècle. Harriet est une jeune femme un peu simple d’esprit mais coquette et pleine de vie. Sa famille, fortunée, la chérit et la protège des aléas de l’existence, du moins jusqu’à ce qu’un jeune lord au charme ténébreux, Lewis Oman, la séduise et la persuade de l’épouser. Sous prétexte d’emmener Harriet à la campagne, il l’enlève à sa famille et, avec la complicité de son amante et d’un autre couple, séquestre la jeune femme dans un cottage isolé. Enceinte, elle est mal nourrie et maltraitée. Ses cris de plus en plus faibles, et ceux de son bébé, apitoieront-ils les ravisseurs, qui mènent une vie confortable et débauchée dans la
maison voisine?

Pour commencer, il est important de noter qu’il s’agit d’une histoire vraie qui avait beaucoup ému l’opinion publique à l’époque des faits dans les années 1870. Je peux très facilement le comprendre car les évènements relatés font froid dans le dos et rendent ce récit saisissant. Le lecteur est impuissant face au calvaire d’Harriet. Le prologue de ce livre trop peu connu est d’ailleurs très intéressant pour en savoir un peu plus.

Malgré les actes terribles et répréhensibles des protagonistes, l’histoire est passionnante. Les pages se tournent toujours plus vite afin de savoir jusqu’où les personnages seront prêts à aller par appât du gain. Ces derniers minimisent sans arrêt leurs actions ou se trouvent des excuses pour se voiler la face. Même la justice ne réussira pas à leur faire ouvrir les yeux. Le destin d’Harriet est bien triste et d’autant plus qu’elle ne se rend pas compte de ce qui lui arrive. Comme vous l’aurez compris, Elizabeth Jenkins nous décrit avec justesse la psychologie de ses personnages.

Publié en 1934, ce roman basé sur des faits réels m’a tenue en haleine. Il est aussi intéressant, poignant que révoltant. L’auteure a su développer la psychologie de ses personnages et nous montrer toute la noirceur qu’elle peut contenir. Je n’oublierais pas de sitôt l’histoire d’Harriet.

Lu en lecture commue avec Lou.

Lu dans le cadre du challenge XIXe siècle et du challenge British Mysteries.

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Fanny

Le Bourreau de Hyde Park de Anne Perry

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Un commandant de marine est retrouvé décapité dans une barque en plein milieu du lac à d’Hyde Park. Thomas Pitt, nouvellement commissaire, va devoir être à la hauteur de la responsabilité de sa fonction. Mais il va surtout devoir apprendre à gérer la pression ainsi que ses agents. Mais heureusement pour lui, Charlotte est d’un soutien indéfectible.

Ce quatorzième opus m’a plutôt plu même si j’émets quelques réserves sur l’intrigue policière. J’avoue ne pas l’avoir trouvé aussi passionnante que les précédentes. Elle traine un peu trop en longueur à mon goût. En effet, Pitt doit s’adapter à son nouveau poste et perd un peu de sa superbe en était beaucoup moins sur le terrain. Le dénouement n’a pas été pour moi extraordinaire ni étonnant. Heureusement, l’intervention de Gracie, Charlotte et Emily permet un peu de pétillant.

Une fois de plus, Anne Perry nous dépeint un pan de la société anglaise et plus précisément londonienne. Nous assistons donc au déroulement de la campagne puis de l’élection pour la députation à laquelle se présente Jack Radley, le compagnon d’Emily. Dans ce tome, ce sont surtout l’évolution personnelle de chacun des personnages qui est mise en avant. On sent que ce tome scelle un tournant de la série.

Un bon moment de lecture malgré une enquête que n’est pas forcément inoubliable. J’ai apprécié, comme chaque mois, retrouver ces personnages si attachants. Nous suivons leurs aventures personnelles avec beaucoup d’intérêt. Vivement la suite que nous puissions découvrir comment Pitt va s’en sortir.

Lu en lecture commune avec Claire, Bianca, Sybille, Soie, Belette et Céline.

Lu dans le cadre du challenge XIXe siècle, du challenge Quelques heures avec Anne Perry, et du challenge British Mysteries.

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Fanny