Les mots entre mes mains de Guinevere Glasfurd / Rentrée littéraire 2016

9782253107804-001-XRésumé de l’éditeur : Helena Jans van der Strom n’est pas une servante comme les autres. Quand elle arrive à Amsterdam pour travailler chez un libraire anglais, la jeune femme, fascinée par les mots, a appris seule à lire et à écrire. Son indépendance et sa soif de savoir trouveront des échos dans le coeur et l’esprit du philosophe René Descartes. Mais dans ce XVIIe siècle d’ombres et de lumières, leur liaison pourrait les perdre. Descartes est catholique, Helena protestante. Il est philosophe, elle est servante. Quel peut être leur avenir ?

Je vous présente le tout premier livre lu pour la rentrée littéraire 2016 qui bat son plein depuis plusieurs jours déjà. Ce roman historique est une belle surprise. Le lecteur découvre l’histoire d’Héléna, une jeune hollandaise, qui va voir sa vie complétement bouleversée par sa rencontre avec un homme hors du commun en la personne de René Descartes. L’auteur brode son roman à partir de faits avérés. En fin d’ouvrage, elle explique qu’il reste aujourd’hui peu de trace de cette histoire d’amour. La part de fiction est donc assez importante. Nous suivons le destin parfois heureux et parfois tragique de notre héroïne a travers la Hollande. Le contexte des Pays-Bas du XVIIe siècle est d’ailleurs passionnant et très bien retranscrit.

On sent tout l’amour que René Descartes porte à Héléna et à leur fille, Francine. Malheureusement, cette histoire est assez vite contrariée car le philosophe français semble poursuivi pour ces idées avant-gardistes et révolutionnaires. Ceci est sous-entendu tout le long du roman car nous avons uniquement le point de vue d’Héléna. Cette dernière reste dans le flou concernant les conséquences des travaux de son amant. Le long chemin de notre héroïne vers l’alphabétisation nous est aussi raconté. Il lui ouvre des horizons inespérés vu sa condition de femme et son extraction sociale. Je regrette seulement que Guinevere Glasfurd n’ait pas toujours su me rendre proche d’Héléna. Elle parait assez méfiante ce qui empêche parfois de la comprendre tout à fait.

Il s’agit d’un roman historique intéressant avec lequel j’ai beaucoup appris sur les Pays-Bas du XVIIe siècle et sur René Descartes. J’ai parfois eu quelques difficultés à rester proche d’Héléna. Cependant, pour un premier roman, je dois bien avouer que Guinevere Glasfurd s’en sort très très bien.

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Fanny

A l’orée du verger de Tracy Chevalier

I23426Résumé de l’éditeur : En 1838, dans l’Ohio, la famille Goodenough s’installe sur les terres marécageuses du Black Swamp, dans l’Ohio. Chaque hiver, la fièvre vient orner d’une nouvelle croix le bout de verger qui fait péniblement vivre cette famille de cultivateurs de pommes. Tandis que James, le père, tente d’obtenir de ces terres hostiles des fruits à la saveur parfaite, la mère, Sadie, en attend plutôt de l’eau-de-vie et parle à ses enfants disparus quand elle ne tape pas sur ceux qui restent. Quinze ans et un drame plus tard, leur fils Robert part tenter sa chance dans l’Ouest. Il sera garçon de ferme, mineur, orpailleur, puis renouera avec la passion des arbres en prélevant des pousses de séquoias géants pour un exportateur anglais fantasque qui les expédie dans le Vieux Monde. De son côté, sa sœur Martha n’a eu qu’un rêve : traverser l’Amérique à la recherche de son frère. Elle a un lourd secret à lui faire partager… 

Au fil de mes lectures, Tracy Chevalier devient une valeur sûre et incontournable. Ce nouveau roman, bien qu’assez différent des précédents que j’ai pu lire, ne fait que confirmer cette place dans ma vie de lectrice. Ici, l’auteur nous emmène d’abord dans l’Ohio puis dans l’ouest des États-Unis durant la première moitié du XIXe siècle.  L’atmosphère générale est assez sombre, dure, violente voire mélancolique parfois. L’écrivain nous donne à voir des vies difficiles au milieu d’une nature sauvage où les efforts et les espoirs ne sont pas toujours récompensés. Le corps et l’esprit sont donc mis à rude épreuve. La psychologie des personnages est travaillée et profonde.

Comme à son habitude, Tracy Chevalier excelle dans le mélange du romanesque et de la rigueur historique. C’est avec beaucoup de précision qu’elle nous détaille une époque et des modes de vie. L’ensemble est saisissant de réalisme. C’est le genre de roman qui demande non seulement un  travail d’écriture impressionnant mais aussi un travail de recherche de longue haleine. Pour corser encore un peu plus l’ensemble (parce que clairement Tracy Chevalier n’aime pas tomber dans la facilité), l’auteur nous offre un cours magistral concernant la culture des pommiers. Loin d’être ennuyeux, elle arrive à insérer parfaitement tous ces éléments dans son roman.

Je me suis régalée de bout en bout. C’est un très bon roman où le romanesque côtoie l’historique. Tracy Chevalier nous initie d’une belle façon à la culture des pommiers. C’est une lecture qui apprend beaucoup à son lecteur. A mon sens, il est impossible de ressortir indemne d’un tel ouvrage.

Lu dans le cadre du challenge XIXe siècle.

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Fanny

Les loups chantants de Aurélie Wellenstein

71qZUsvhqFLRésumé de l’éditeur : Yuri appartient à un clan d’éleveurs de rennes. Il vit dans un village entouré par un perpétuel blizzard. Il y a un an, son amour, Asya, a disparu dans la tempête, attirée par les hurlements hypnotiques des loups chantants. Bien que tout le monde la croie morte, le garçon espère qu’elle soit toujours en vie, quelque part, de l’autre côté du blizzard. Un jour, la sœur de Yuri, Kira, contracte un mal étrange ; son corps se couvre de glace. Pour le chaman du clan, la jeune fille est maudite par le dieu de l’hiver ; elle est bannie, et condamnée à s’enfoncer seule dans le blizzard. Mais une amie, Anastasia, rejette farouchement ce verdict surnaturel. Selon elle, il s’agit d’une maladie soignable à la capitale, par la chirurgie. Déterminés à tout tenter pour sauver Kira, Yuri et Anastasia prennent leurs traîneaux à chiens pour emmener la jeune malade à la capitale. Mais aussitôt partis à travers le blizzard, les loups les prennent en chasse.

Cela fait bien longtemps que je n’avais pas lu de fantasy. Je m’éloigne de plus en plus de ce genre littéraire car ces derniers temps je suis clairement attirée par d’autres horizons. C’est surement l’une des raisons qui a fait que j’ai eu du mal à entrer dans cette histoire. En effet, j’ai l’impression d’être restée sans cesse en surface sans vraiment réussir à me laisser emporter. L’ensemble m’a paru trop flou et pas assez détaillé. Les héros vont d’obstacles en obstacles. Ce choix de schéma est assez répétitif et m’a quelque peu ennuyée à certains moments.

Passons aux choses qui m’ont agréablement surprise parce que, oui, il y en a. Pour commencer, l’auteur ne tombe pas dans la facilité et nous propose un univers complexe fait de tempêtes de neige, de lieux éloignés de toute civilisation, de mystérieux loups chantants et de croyances. Les quelques paysages décrits sont superbes. Les trois personnages principaux sont plutôt attachants. Malgré les réserves explicitées au-dessus, je pense que ce roman trouvera un public qui réussira à accrocher au style bien particulier et singulier d’Aurélie Wellenstein.

Ce roman possède donc son lot de belles surprises et de déceptions. Je pense tout de même être totalement passée à côté. Je n’ai pas réussi à m’immerger dans le monde d’Aurélie Wellenstein. Malheureusement, l’ensemble est trop nébuleux à mon goût.

 Lu dans le cadre du club des lecteurs Scrinéo pour l’année 2016.

Ma pile à lire de vacances

Les tant attendues grandes vacances sont enfin arrivées! Les dernières journées de travail ont été intenses aussi bien mentalement que physiquement avec son lot d’échéances. Maintenant place au repos pendant trois semaines. Au programme pour se vider la tête : randonnées, weekend au Luxembourg à Vianden et séjour en Basse-Normandie. La lecture va bien sûr m’accompagner ces prochains jours. J’ai sélectionné cinq livres que j’espère avoir le temps de lire.

IMG_20160813_1244331. Les relfets d’argent de Susan Fletcher. Ce roman m’a été offert il y a deux mois avec en prime une dédicace de l’auteur. L’année dernière, j’avais adoré Un bûcher sous la neige. J’espère donc qu’il en sera de même avec ce titre. Je n’ai pas lu le résumé et n’ai rien lu à son propos. Ce sera donc une surprise totale!

2. Mad de Daphné du Maurier. La plupart d’entre vous le savent déjà, je souhaite lire toute l’œuvre de Daphné du Maurier. Ce roman est le dernier qu’elle a écrit. Il est dans ma pile à lire depuis plus d’un an. Je suis impatiente de découvrir cette histoire qui semble hors du commun.

3. Harry Potter, Tome 4 : Le coupe de feu de J. K. Rowling. J’avais commencé ma relecture de toute la saga l’année dernière en m’arrêtant au troisième tome. Depuis quelques jours, je ressens le besoin et l’envie de retrouver cette univers magique et ces personnages si attachants.

4. Le ver à soie de Robert Galbraith. La suite de L’appel du coucou me fait de l’œil depuis sa sortie. Je possède cette version poche depuis Noël dernier sans jamais trouver un moment pour me plonger dans cette belle brique. Encore une fois, je ne sais pas du tout à quoi m’attendre. Vivement!

5. Vengeance haute couture de Rosalie Ham. C’est l’annonce d’une adaptation (The dressmaker) qui m’a fait découvrir ce roman. J’ai lu à son propos de très bons avis comme de moins bons. Le contexte spatio-temporel me laisse à penser qu’il pourrait me plaire. Affaire à suivre donc.

Que pensez-vous de cette pile à lire? Avez-vous lu certains de ces titres?

J’en profite pour vous souhaite une belle fin d’été!

Fanny

La part des flammes de Gaëlle Nohant

eho_nohantcRésumé de l’éditeur : Mai 1897. Pendant trois jours, le Tout-Paris se presse rue Jean-Goujon à la plus mondaine des ventes de charité. Les regards convergent vers le comptoir n° 4, tenu par la charismatique duchesse d’Alençon. Au mépris du qu’en-dira-t-on, la princesse de Bavière a accordé le privilège de l’assister à Violaine de Raezal, ravissante veuve à la réputation sulfureuse, et à Constance d’Estingel, qui vient de rompre brutalement ses fiançailles. Dans un monde d’une politesse exquise qui vous assassine sur l’autel des convenances, la bonté de Sophie d’Alençon leur permettra-t-elle d’échapper au scandale ? Mues par un même désir de rédemption, ces trois rebelles verront leurs destins scellés lors de l’incendie du Bazar de la Charité.

Acheté lors du salon Le livre sur la place à Nancy en septembre 2015, ce roman dormait depuis dans ma pile à lire. J’ai profité de l’opportunité d’une lecture commune avec Aurélie pour le commencer. Le moins que l’on puisse dire est que j’ai bien fait! Le lecteur réalise un voyage dans le temps jusqu’au Paris de 1897. Gaëlle Nohant est précise, soignée et agréable à lire. Le vocabulaire et le style apporte une ambiance parfaite pour raconter une histoire se déroulant au XIXe siècle. Les descriptions sont réalistes et notamment celles de l’incendie du Bazar de la Charité. L’auteur ne prend pas de gant et nous fait bien comprendre l’horreur que chaque victime a vécu. C’est une véritable onde de choc pour ces dernières et leur entourage mais aussi pour la presse et tous les habitants de la capitale.

Gaëlle Nohant pose le constat accablant des dégâts causés par l’absence de prise en charge psychologique des survivants mais aussi par certaines pratiques calamiteuses. On assiste à une véritable quête pour retrouver une envie de vivre. J’ai ressenti beaucoup d’empathie envers ces héroïnes qui se recherchent. Leurs caractères propres m’ont bien aidée également. Pour ne rien gâcher, l’écrivain mêle avec brio fiction et Histoire et part d’un événement s’étant réellement déroulé et de personnes ayant réellement existées comme la duchesse d’Alençon. En fin d’ouvrage, elle explique d’ailleurs ce qui tien du romanesque et ce qui tient de l’historique. Je me suis un peu mêlée les pinceaux dans les noms de personnage au tout début du roman. C’est le seul élément dont j’ai à redire. Mais tout finit par très vite s’éclaircir.

Il s’agit donc d’un très bon roman aux multiples rebondissements. J’ai aimé le style de Gaëlle Nohant mais aussi la façon dont la fiction et l’Histoire se rencontrent. L’auteur passe plusieurs messages pertinents doublés parfois d’une bonne dose d’émotion. Les différentes héroïnes sont très attachantes tout comme certains personnages secondaires. Je recommande donc chaudement cette lecture!

Lu en lecture commune avec Aurélie.

Lu dans le cadre du challenge XIXe siècle.

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Fanny

Retour à Peyton Place de Grace Metalious

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Résumé de l’éditeur : Années 1950. Nouvelle-Angleterre. Après des débuts mouvementés, Allison MacKenzie connaît la gloire : son premier roman, Le Château de Samuel, est un immense best-seller. Mais le succès, si exaltant soit-il, peut avoir un goût amer quand l’adulation de la presse se mue en harcèlement quotidien. Seul l’amour clandestin qu’elle vit à New York avec Lewis, son éditeur, lui paraît sincère. Afin de se préserver, Allison se réfugie à Peyton Place, où vit toujours sa mère, Constance. C’est cependant à la haine de toute la ville qu’elle va se heurter une fois encore. Une haine féroce attisée par la jalousie…

Il y a un an, j’ai lu le premier opus de cette chronique acérée d’une petite bourgade des États-Unis. Très controversée à sa sortie en 1956, l’auteur a tout de même écrit la suite parue en 1959. Ce second roman est tout à fait différent du précédent. En effet, il est clairement autobiographique. Grace Metalious nous raconte la difficulté d’accepter un succès fulgurant ainsi que la critique parfois dure et acerbe par le biais de son héroïne Allison MacKenzie. Nous ne sommes plus uniquement dans un huis-clos à Peyton Place. Nous suivons Allison entre cette ville et New-York où une nouvelle vie et de nouveaux horizons s’ouvrent à elle.

Nous retrouvons Peyton Place comme nous l’avions laissé dans le premier opus. Les secrets, les commérages, les jalousies et les complots sont toujours de mise. Certains personnages secondaires sont toujours aussi agréable à détester. On voit l’évolution de chacun. J’ai d’ailleurs eu une sympathie particulière pour Selena que la vie n’épargne pas. De nouveaux protagonistes font également leur apparition. Grace Metalious défend ici les femmes et toutes les personnes qui ne cadrent pas avec une certaine normalité de façade. C’est très bien écrit. Ce livre se lit tout seul et très rapidement. Il manque tout de même la fougue et l’impertinence du premier tome.

C’est une bonne lecture lorsqu’on souhaite prolonger le voyage à Peyton Place. Ce second roman n’a certes pas le même ton coupant que l’original mais reste très agréable à lire. J’ai apprécié de retrouver Allison, sa famille mais aussi certains personnages secondaires. Les éléments autobiographiques sont une vraie valeur ajoutée.

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Fanny

L’auberge de la Jamaïque de Daphné du Maurier

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Résumé de l’éditeur : Orpheline et pauvre, Mary Yellan n’a pas d’autre ressource que de quitter le pays de son enfance pour aller vivre chez sa tante, mariée à un aubergiste, sur une côte désolée de l’Atlantique. Dès son arrivée à l’Auberge de la Jamaïque, Mary soupçonne de terrifiants mystères. Cette tante qu’elle a connue jeune et gaie n’est plus qu’une malheureuse, terrorisée par Joss, son époux, un ivrogne menaçant, qui enjoint à Mary de ne pas poser de questions sur les visiteurs de l’auberge. Auberge dans laquelle, d’ailleurs, aucun vrai voyageur ne s’est arrêté depuis longtemps… De terribles épreuves attendent la jeune fille avant qu’elle ne trouve le salut en même temps que l’amour.

Je continue tranquillement ma découverte de la totalité de l’oeuvre de Daphné du Maurier. L’auberge de la Jamaïque est un incontournable qui plait généralement beaucoup. Le moins que l’on puisse dire est que ce roman m’a totalement passionnée. L’auteur a su m’embarquer dans une aventure au cœur de la lande désolée de la Cornouailles du XIXe siècle. En seulement 300 pages, Daphné du Maurier nous offre un roman complet et abouti. Il y a du rythme, des rebondissements, de la noirceur, des sentiments et du suspens. Bref, les ingrédients idéals pour passer un très bon moment de lecture.

Mary Yellan est une héroïne très agréable à suivre. On s’intéresse facilement à son destin. Elle a du caractère, du cran et du courage. Son inconscience est sa plus grande faiblesse et va lui jouer bien des tours. Ce personnage m’a souvent fait penser à l’auteur elle-même surement à cause de sa liberté d’esprit et de son côté impétueux. On retrouve des éléments chers à Daphné du Maurier comme la mer (ici il est question de naufrageurs), la folie humaine et la nature sauvage de sa région de cœur. La fin a été à la hauteur de mes espérances : bien glauque et énigmatique.

Ce livre rejoint directement le palmarès de mes romans préférés de Daphné du Maurier. Je ne me suis pas ennuyée une seule seconde et me suis attachée à son héroïne. De plus, j’ai adoré les descriptions des paysages tout comme le contexte historique. Je suis donc impatiente de pouvoir découvrir l’adaptation de 2014. Je peux déjà vous annoncer que je lirais Mad en août. Il s’agit du dernier roman écrit par l’écrivain.

Lu dans le cadre du challenge XIXe siècle et A year in England.

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Fanny