La santé n’est pas au beau fixe, les jours raccourcissent et la météo se dégrade. Quoi de mieux que la lecture pour apporter réconfort et détente?! En octobre, j’ai voyagé dans un sanatorium français des années 50, j’ai intégré une secte qui a sonné la fin de l’ère hippie, j’ai accompagné les Mohawks dans leur histoire extraordinaire entre le XIXe et le XXIe siècle, je suis allée à La Havane en compagnie d’un chanteur, j’ai voyagé dans l’univers, j’ai retrouvé l’univers fantaisiste et magique de Malika Ferdjoukh et j’ai suivi les premiers pas d’une nurse anglaise dans une famille normande. J’ai donc encore beaucoup voyagé dans le temps et l’espace.
Nombre de livres lus : 7
Nombre de pages lues : 2189
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Un paquebot dans les arbres de Valentine Goby, éd. Actes Sud, 268 p.
C’est un très beau roman que j’ai eu entre les mains. Je n’oublierais jamais Mathilde, sa famille et le sanatorium d’Aincourt. La plume de l’auteur est précise, sensible et bienveillante. Elle redonne une place et une mémoire à toutes les personnes ayant vécues le drame de la tuberculose et bien souvent oubliées.





The Girls de Emma Cline, éd. La table ronde, 336 p.
The girls n’est clairement pas facile à lire. Ce livre choque, bouscule et met son lecteur dans une posture inconfortable de spectateur d’une descente aux enfers. Il s’agit d’une fiction qui frise aussi parfois avec le reportage. Ce premier roman au sujet ambitieux est une réussite. Emma Cline est sans aucun doute une auteure à suivre.





Ciel d’acier de Michel Moutot, éd. Points, 440 p.
Ce roman se positionne comme un véritable coup de cœur. J’ai tout aimé de la première page jusqu’à la dernière. La belle écriture et l’expérience de Michel Moutot en tant que correspondant durant les attentats du 11 septembre 2001 rehaussent le sujet et lui apporte un réalisme et une profondeur. J’ai appris beaucoup aussi bien sur les Mohawks ironworkers que sur les techniques de construction.


Dieu n’habite pas La Havane de Yasmina Khadra, éd. Julliard, 312 p.
Ce livre se classe malheureusement parmi les ouvrages que je lis jusqu’au bout mais qui, finalement, ne me laisse pas un sentiment impérissable. Le récit met du temps à démarrer. Un déséquilibre est présent entre la première partie et la seconde. Le héros est plutôt charismatique et l’ambiance du Cuba contemporain bien présente.




L’espace sans gravité de Florence Porcel, éd. Marabout, 192 p.
J’ai dévoré ce livre en quelques jours heures. L’auteure nous propose 31 anecdotes drôles, tristes et parfois affligeantes qui ont fait l’histoire de l’exploration spatiale. J’ai découvert et redécouvert beaucoup de faits. Le ton et le parti pris de l’humour et de la détente sont parfaits pour les débutants ou les petits curieux comme moi. La dernière page est arrivée beaucoup trop vite à mon goût. J’en redemande!






Chaque soir à 11 heures de Malika Ferdjoukh, éd. Flammarion jeunesse, 401 p.
Malika Ferdjoukh a su, une nouvelle fois, me prendre par la main et m’emmener dans son univers si particulier et si vivifiant. La magie opère et chaque page est un régal. Ce roman contient un mélange de contemporain et de gothique avec, en prime, beaucoup de fantaisie. L’auteure nous propose une intrigue faite de suspens et de secrets.






Miss Dashwood, nurse certifiée, Tome 1 : De si charmants bambins de Gwenaële Barussaud, éd. Fleurus, 240 p.
Ce roman jeunesse m’a beaucoup plu. C’est rythmé, drôle et bien ficelé. Gwenaële Barussaud utilise le comique de situation, un sacré cocktail qui donne le sourire. L’histoire se déroule en Normandie (ma région natale) et j’ai retrouvé l’expression consacrée « Heulà » que j’utilise à tout bout de champ. J’ai donc d’autant plus rigolé!




LECTURES EN COURS

LECTURES PRÉVUES EN NOVEMBRE

Je vous souhaite un très beau mois dE NOVEMBRE, PROPICE AU COCOONING!
Fanny