Challenge Week-end à 1000 – 11e session : présentation et suivi

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Pour la seconde fois je vais participer au Weekend à 1000 organiser par Lili Bouquine. Il s’agit de lire 1000 pages en un weekend : du 31 juillet 19h00 au 2 août 00h00. J’ai déjà participé une fois et avec sucés. C’est donc tout naturellement que je souhaite réitérer l’expérience et en bonne compagnie avec Coquelicote et Elodie. Nous allons pouvoir nous soutenir dans ce marathon très sportif!

Ci-dessous, je vous présente ma pile à lire concoctée pour l’occasion. Tous ces romans ont un point commun : ce sont des services presse. Je les ai reçu dans la même période et aimerais les lire assez rapidement pour ensuite me concentrer sur mon challenge d’été.

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1. Soudain, seuls d’Isabelle Autissier. Il s’agit de ma lecture actuelle. J’aimerais donc tout la terminer. Je me régale. Les mots d’Isabelle Autissier sont percutants.

2. Un mariage de convenance de Georgette Heyer. Cette lecture détente et sa police d’écriture assez grosse seront des alliés de choix pour ce weekend.

3. La vie quand elle était à nous de Marian Izaguirre. Reçu grâce à une masse critique Babelio, je suis impatiente de découvrir ce roman espagnol à paraître le 1er octobre et qui se déroule dans les années 50.

4. Les Crèvecoeur, Tome 1 : Edith d’Antonia Meideros. Cette saga familiale semble receler une superbe histoire aux multiples rebondissements.

Je souhaite à tous les inscrits un très bon challenge et aux autres de vous régaler en suivant nos aventures!

Pour vous inscrire c’est par ici :

La vidéo de présentation de cette nouvelle session :

Le groupe facebook :

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SUIVI

– Vendredi 31 juillet : 19h : C’est parti! Le marathon débute pour un weekend complet de lecture. Je commence avec ma lecture actuelle à savoir Soudain, seuls d’Isabelle Autissier dont il ne me reste qu’une cinquantaine de pages.

20h30 : J’ai fini ma lecture en cours. Mon plateau repas est prêt pour commencer Un mariage de convenance de Georgette Heyer.

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22h45 : Je m’arrête là pour ce soir. Je suis fatiguée après la semaine de travail. Un mariage de convenance me plaît bien pour l’instant. C’est divertissant et facile à lire. Je vous souhaite bonne nuit et vous dis à demain pour de nouvelles aventures! 149/1000

– Samedi 1er août : 09h30 : Me voilà debout après une bonne nuit de sommeil. Je reprends ma lecture en petit-déjeunant.

12h45 : Je fais une petite pause. J’ai bien avancé dans Un mariage de convenance que j’aime beaucoup. 349/1000

23h45 : Petit point avant d’aller me coucher. J’ai fini Un mariage de convenance de Georgette Heyer que j’ai beaucoup aimé. Ce soit j’ai entamé La vie quand elle était à nous de Marian Izaguirre. J’apprends des choses sur l’Espagne franquiste des années 50. Il y a également toute une flopée de références littéraires. Cette lecture s’annonce très bien. 651/1000

– Dimanche 2 août : 9h00 : Je m’y remets pour la dernière ligne droite!

16h00 : J’ai dévoré La vie quand elle était à nous de Marian Izaguirre. Une grosse claque, j’ai même versé quelques larmes à la fin. Un très beau roman sur l’engagement, l’amitié, la force de la lecture, sur la vie en général. Noter bien ce titre pour sa sortie le 1er octobre! Je vais finir ce challenge en lisant Les Crèvecoeur, Tome 1 : Edith d’Antonia Meideros après une petit pause. 916/1000

19h15 : Et voilà, le challenge s’arrête là pour moi puisque j’ai atteint les 1010 pages. Comme la première fois j’ai pris beaucoup de plaisir à participer, partager et surtout lire. Mention spéciale au roman La vie quand elle était à nous de Marian Izaguirre à paraître le 1er octobre aux éditions Albin Michel. Une pépite!

Fanny

Peyton Place de Grace Metalious

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Résumé de l’éditeur : Etats-Unis, années 40. Peyton Place est une petite ville de la Nouvelle-Angleterre, aux apparences tranquilles. Le paysage est en réalité moins glorieux : derrière les façades proprettes des demeures victoriennes ou celles plus vétustes des maisons des faubourgs, de nombreux drames se jouent. Dans les beaux quartiers, la jeune Allison ignore tout du secret qui entoure sa naissance et du passé sulfureux de sa mère, la belle et froide Constance McKenzie. Tout ce qui lui importe pour le moment est l’amitié de la jolie Selena Cross, issue des taudis de la ville et qui subit les violences d’un beau-père alcoolique…

En Nouvelle-Angleterre, Peyton Place est une petite bourgade américaine imaginaire. Le récit débute en 1937 pour prendre fin en 1943. Grace Metalious met en place une ville qui parait banale dans les premières pages. Cependant elle ajoute avec brio du piment et secoue le tout pour en faire une critique acerbe de la société américaine des années 30 et 40. Le tout est bien écrit. L’auteure sait accrocher son lecteur et lui donner envie de savoir la suite des événements. Les rebondissements sont également nombreux. Il s’agit d’un beau pavé (presque 600 pages) qui se lit sans problème. Les chapitres sont courts et relancent sans cesse le rythme. L’écriture est acérée et franche. L’auteure n’épargne rien à ses personnages : ni les cas de conscience, les accidents, les violences, les trahisons.

Deux camps s’affrontent : les plus pauvres vivants dans des cabanes faites de bric et de broc dans une sorte de bidonville et les plus riches installés dans des rues cossues. Nous suivons tour à tour plusieurs protagonistes. Les points de vue sont donc multiples et permettent de découvrir le récit sous des angles bien différents. Il y a des personnages que j’ai préféré suivre : Allison MacKenzie, Selena Cross, Constance MacKenzie ou Matthew Swain. On se régale de tous ces petits vices, de toutes ces rumeurs et de certaines situations franchement ridicules. Par contre, à certains moments le lecteur rigole beaucoup moins tellement le tragique est présent. L’auteure brasse de nombreux thèmes : l’adolescence, les premières amours, la pression sociale, la place de la femme.

C’est un roman bien mené et sans langue de bois. La critique acerbe de la société y est très présente ainsi que certains thèmes difficiles. Les personnages sont pour la plupart attachants. Je comprends très bien qu’au moment de sa sortie dans les années 50 ce roman ait pu choquer.

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Fanny

La maison sur le rivage de Daphné du Maurier

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Résumé de l’éditeur : En Cornouailles, dans une très ancienne demeure, un homme cède à la tentation de vérifier les effets d’une nouvelle drogue mise au point par un savant réputé. C’est le début d’un long voyage, au cours duquel il va se retrouver plongé dans un passé vieux de plus de six siècles. Mais les troublantes scènes dont il va être le témoin invisible sont-elles pure illusion ? Les personnages qu’il croise ne sont-ils que des fantômes nés de son imagination ? Maniant avec une habileté diabolique la tension psychologique et le suspense, Daphné Du Maurier trame une incroyable histoire hantée où hallucination et réalité, passé et présent finissent par se recouper étrangement. Dans ce roman, un des classiques de Daphné Du Maurier, le lecteur retrouvera avec bonheur le mystère de Rébecca, le climat angoissant de Ma cousine Rachel, l’aventure de L’Auberge de la Jamaïque.

Avec mon amie Coquelicote du blog Sans grand intérêt (n’hésitez pas à aller visiter son nouveau blog), nous continuons doucement mais surement notre incursion dans le monde et les livres de Daphné du Maurier. D’un commun accord nous avons décidé de lire ce roman sans vraiment savoir où nous mettions les pieds. En effet, Daphné du Maurier a le chic pour expérimenter de nouveaux horizons, imaginer des histoires originales et ne se donner aucune limite. Ses romans sont tous différents les uns des autres et c’est ce qui fait tout l’intérêt de son œuvre.  Cette histoire tout à fait inédite est teintée de suspens, de sciences et de voyages dans le temps. L’auteure a su insérer des rebondissements qui redonnent du rythme et accroche le lecteur.

Les personnages sont une réussite. Comme souvent avec Daphné du Maurier, elle nous les présente et nous les décrit au compte-goutte histoire de nous faire mariner un peu. J’ai beaucoup aimé la thématique scientifique d’une drogue qu’il suffirait d’ingurgiter pour réaliser un voyage dans le temps et donc dans l’Histoire. Une petite frustration reste finalement car les événements font que les protagonistes ne peuvent connaitre ni tester toutes les capacités de cette substance. De même que les noms et les liens qui unissent les protagonistes du Moyen-Âge sont difficiles à cerner durant les premiers chapitres.  La fin m’a beaucoup plu. Elle est ouverte même si l’écrivain nous donne quelques pistes de réflexion.

Encore une réussite pour moi. Daphné est une valeur sûre. Elle sait me prendre par la main et m’emmener dans son monde même lorsque je nourris quelques réserves et préjugés sur le roman que je vais commencer. Je ne pense pas que ce soit le meilleur de l’auteure. Toutefois, j’ai été étonnée et surprise. Et puis, un retour en Cornouailles ne fait jamais de mal !

Lu en lecture commune avec Coquelicote.

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Lu dans le cadre du challenge A year in England de Titine

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Fanny

L’effet Rosie : le théorème de la cigogne de Graeme Simsion

9782841118793Résumé de l’éditeur : Don et Rosie sont mariés depuis dix mois et dix jours et ils sont « enceints ». Don se lance corps et âme dans ce nouveau défi : devenir père. Scientifique hors norme, atteint du syndrome d’Asperger, il aborde la paternité avec sa rigueur toute… mathématique. Et sa logique particulière. Ce qui ne semble pas toujours correspondre à ce qu’attend Rosie de lui.

Souvenez-vous il y a plus d’un an, j’avais lu et adoré Le théorème du homard. C’est donc avec impatience et fébrilité que j’ai souhaité découvrir la suite des aventures et de la vie de couple de Don et Rosie. Certes il y a quelques longueurs et la surprise du caractère et des manies de Don a eu le temps de retomber mais j’avoue avoir su me délecter encore une fois de chaque situation cocasse ou encore de suivre le fil des pensées pour le moins particulier de ce anti-héros. Don a le don (c’était facile je le sais bien…) de se fourrer dans des situations invraisemblables. Une certaine scène dans un aéroport puis dans un avion m’a d’ailleurs beaucoup faire rire.

La grosse déception de ce nouvel opus réside en Rosie. J’ai eu beaucoup de mal à la comprendre et à la cerner. La plupart du temps elle m’a parue injuste, peu clairvoyante voire même méchante. En lisant le premier tome, je n’aurais jamais pensé qu’elle tournerait de cette manière. Don est en plein stress de devenir père. Il doit en plus comprendre une Rosie ingérable. En ce qui concerne les personnages secondaires, j’ai apprécié l’évolution de ceux déjà connus et d’en découvrir de nouveau. L’écriture de Graeme Simsion est à l’image du roman précédent : agréable, facile et juste. Les pages se tournent sans soucis.

J’ai certainement été moins surprise que dans le premier opus. Quelques longueurs et une Rosie décevante m’ont quelque peu désarçonnée. Cependant j’ai souvent ri aux situations cocasses, l’écriture de Graeme Simsion est toujours aussi agréable à lire et Don reste très attachant.

Fanny

L’inconnue de Blackheath de Anne Perry

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Résumé de l’éditeur : La Grande-Bretagne est dorénavant lancée dans une course à l’armement avec les autres puissances européennes. Quand le corps mutilé d’une jeune servante, Kitty Ryder, est découvert, William Pitt est appelé sur place car l’employeur de Kitty n’est autre que le riche et puissant ministre Dudley Kynaston, détenteur de nombreux secrets quant à la stratégie navale de l’Angleterre. N’essaierait-on pas de le faire chanter ? Tandis que d’autres meurtres surviennent, face auxquels Pitt est sans réponse, sa femme Charlotte et sa sœur Emily commencent leur propre enquête. Le mari d’Emily a eu une promotion au sein du gouvernement et il travaille désormais avec Kynaston. Ensemble, ils peuvent atteindre certains cercles de la haute société et glaner des informations que même Pitt ne pourrait obtenir.

Et voilà, s’en est fini de cette lecture commune qui aura duré plus de deux ans. Nous finissons sur une belle note car ce 29e tome m’a dans l’ensemble plutôt plu. Malgré quelques longueurs dans la première partie, assez habituel chez Anne Perry, je me suis vite passionnée pour cette nouvelle intrigue. Les scènes de crime, les indices et les témoignages donnent à Pitt du fil à retordre. Le tout nous mène vers des rebondissements et des révélations pour le moins surprenantes. Je regrette un peu que ce tome soit construit comme le précèdent. Il manque un peu d’originalité. Anne Perry nous  a habitués à autre chose.

Stocker, le second de Pitt, est mis en avant dans cet opus. Nous apprenons à le connaitre ainsi que sa famille. Emily est également présente. J’avoue que c’est un personnage que je n’aime pas beaucoup. Elle est assez superficielle et ne se focalise pas suffisamment sur ce qui est réellement important. Gracie est absente depuis plusieurs tome. Je suis triste de ne pas l’avoir recroisé avant la fin car il s’agit d’un de mes personnages préférés. Vespasia, Charlotte et Narraway sont toujours là pour épauler Thomas. C’est avec bonheur que j’ai vu évoluer tout ce petit monde pendant 29 histoires.

Malgré un scénario quelque peu classique et quelques longueurs, j’ai lu ce tome avec beaucoup d’intérêt. J’ai pris plaisir à suivre nos héros dans leur pérégrination une dernière fois. Anne Perry continue d’écrire autour de cette série. Je suis donc certaine que je recroiserai la route de toute cette panoplie de personnages. Je peux déjà vous annoncer que nous allons entamer une nouvelle série ! C’est encore une surprise!

Lu dans le cadre d’une lecture commune avec Bianca, Belette et Céline,

Lu dans le cadre du challenge XIXe siècle, du challenge Quelques heures avec Anne Perry, et du challenge British Mysteries.

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Lu dans le cadre du challenge A year in England de Titine

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Fanny

Challenge d’été : lire quatre livres qui me tentent depuis très (trop) longtemps

Soyons fous et lançons nous des challenges pour la période estivale! Depuis quelques semaines je vois fleurir ce genre de billet sur la toile. J’ai donc voulu vous montrer à mon tour les quelques livres que j’aimerai lire d’ici le 22 septembre. Comme vous pouvez le voir ci-dessous la sélection est assez éclectique. Mais le point commun de ces quatre romans résident dans le fait que je souhaite les découvrir depuis très longtemps. C’est parti pour une petite présentation!

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1. Ashford Park de Lauren Willig. Ce roman me tente depuis sa sortie. Je l’ai tout de suite repéré de par son résumé et sa couverture. Je pense que cette histoire peut être très sympa à lire pendant l’été.

2. Une lettre de vous de Jessica Brockmole. Il s’agit d’un roman épistolaire. Je suis très friande de ce genre de récit. Comme le précèdent, je l’avais repéré dès sa sortie. Il pourra faire partie du challenge Première Guerre mondiale de Claire.

3. Mrs Dalloway de Virginia Woolf. Je suis passionnée par la littérature anglaise. J’ai eu l’occasion de découvrir Virginia Woolf avec un recueil d’essais Lectures intimes. Je vais donc pouvoir la redécouvrir avec un roman.

4. Brooklyn de Colm Tóibín. J’ai découvert ce roman sur le forum Whoopsy Daisy grâce à Emjy. Il est tombé dans ma PAL depuis un petit moment. L’adaptation est en cours de tournage (sortie prévue le 9 mars 2016). C’est donc l’occasion de s’y mettre!

Que pensez-vous de cette petite sélection? Peut-être avez-vous déjà lu ces titres?

Fanny

Bilan de mes lectures : JUIN 2015 ~ Lectures à venir : JUILLET 2015

Me voici enfin avec le bilan de mes lectures du mois de juin. Ce mois a été rythmé de haut et de pas mal de bas et d’événements familiaux difficiles. La lecture fut un véritable refuge et m’a apportée beaucoup de réconfort. Avoir une passion est un véritable bienfait et soigne parfois quelques chagrins. J’espère que le mois de juillet sera plus calme et m’apportera de belles découvertes littéraires.

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Nombre de livres lus : 7

Nombre de pages lues : 3068

(Pour lire les chroniques disponibles, il faut cliquer sur les images)

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Bryanston Mews de Anne Perry, éd. 10/18, 471 p.

Une bonne intrigue, une Vespasia très présente, un Narraway et un Pitt en grande forme : voici les éléments qui m’ont le plus marqué. Ce 28e tome contient beaucoup trop de longueurs et de lenteurs pour en faire un opus inoubliable.

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Ma grand-mère vous passe le bonjour de Fredrik Backman, Presses de la cité, 429 p.

Ce roman souffre de quelques défauts : un récit inégal avec une seconde partie plus intéressante que la première ainsi qu’une lenteur dans la mise en place de l’histoire. Malgré tout, il s’agit d’une vraie leçon de vie où l’émotion, les révélations et les personnages charismatiques sont rois.

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Anges d’Apocalypse, Tome 4 : La guerre des aurores de Stéphane Soutoul, éd. Rebelle, 386 p.

Ce quatrième tome est une fois de plus réussi. Je me divertis toujours en lisant un opus d’Anges d’Apocalypse. Tout est réuni pour passer un bon moment : de l’action, des sentiments, des personnages haut en couleur, une écriture franche et des dialogues bien sentis.

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L’effet Rosie, le théorème de la cigogne de Graemen Simsion, éd. NiL, 492 p.

Certes la surprise du premier tome (Le théorème du homard) est passé mais j’ai plutôt passé un bon moment avec cette suite et notamment grâce à Don et aux multiples situations cocasses. Cependant Rosie m’a déçue. Je n’ai pas réussi à la cerner ni à la comprendre. Quelques longueurs viennent également entacher le tout.

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L’été du cyclone de Beatriz Williams, éd. Belfond, 368 p.

Ce roman est à mon avis un incontournable à emmener en vacances ou sur la plage même si quelques sujets abordés sont difficiles. Il saura vous divertir et vous faire passer par toute une panoplie d’émotion avec en prime un voyage dans le temps vers les années 30 sur la côte est des Etats-Unis.

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De Darcy à Wentworth de Sybil G. Brinton, éd. Milady, 544 p.

Cette première austenerie est bien sympathique malgré quelques maladresses. L’auteure se focalise sur les personnages secondaires de Jane Austen. Il est parfois difficile de s’y retrouver. Les manœuvres matrimoniales m’ont intéressée et ont su me divertir. J’ai beaucoup aimé me replonger une nouvelle fois dans l’univers de Jane Austen.

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L’inconnue de Blackheath de Anne Perry, éd. 10/18, 378 p.

Il s’agit de la dernière lecture commune autour de la série Charlotte et Thomas Pitt. Deux ans où tous les mois nous avons lu un tome. Nous avons fini sur une belle note puisque cette histoire est réussie. Du grand Anne Perry!

LECTURES EN COURS

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  LECTURES PRÉVUES EN JUILLET

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Je vous souhaite un très bon mois de juillet et de beaux moments estivaux!

Fanny

L’Été du cyclone de Beatriz Williams

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Résumé de l’éditeur : 1931. Discrète et réservée, Lily Dane n’a jamais su laisser parler son cœur. Jusqu’à ce que son chemin croise celui de Nick Greenwald. Le coup de foudre est immédiat, mais Lily est inquiète : elle, issue de la haute société new-yorkaise, pourra-t-elle jamais faire accepter à sa famille son amour pour un étudiant désargenté d’origine juive ? 1938. Alors qu’elle séjourne avec sa mère et sa petite-sœur dans la paisible station balnéaire de Seaview, Rhode Island, Lily a un choc : Budgie, son amie d’enfance qu’elle n’a pas revue depuis sept ans, est là. Accompagnée de son mari, le beau Nick Greenwald. Effondrée, Lily fait son possible pour éviter le couple. Tout l’inverse de Kiki, son espiègle petite sœur de six ans, qui s’est prise d’une affection immédiate et réciproque pour Nick…

J’ai beaucoup beaucoup aimé ce roman. Pour être honnête après la lecture en diagonale du résumé et la découverte de cette très belle couverture, je ne savais pas trop à quoi m’attendre. Beatriz Williams ne m’a pas déçue. Dès les premières pages nous faisons un plongeons dans les années 30 sur la côte est des Etats-Unis ainsi que dans la vie de Lily Dane et Budgie. Les chapitres alternent entre l’année 1931 et l’année 1938. L’auteure a su réunir tous les ingrédients pour faire de cette histoire un très bon roman : des rebondissements, du suspens, des secrets de famille, quelques déroutes sentimentales, de la sensualité, des scènes capitales très bien écrites et du frisson. L’auteure ne nous épargne rien.

Les personnages sont bien croqués. Il est facile de s’attacher à eux ou au contraire de cultiver une certaine suspicion envers certains. J’ai tout de suite accroché avec Lily, notre héroïne principale. Elle tente de s’affranchir de ses peurs et de son passé. Pas facile lorsque le sort s’acharne à lui rappeler ses erreurs et ses rendez-vous manqués. Budgie est d’une autre trempe, elle est extravertie et sûre d’elle. Un peu trop d’ailleurs. Elle l’apprendra à ses dépens. Les personnages secondaires ne sont pas en reste. J’ai une affection particulière pour Nick et Kiki. Vous comprendrez surement pourquoi en lisant ce livre. Le contexte historique est une vraie valeur ajoutée : crise économique, position de la femme et ouragan de 1938. Tout y est!

Ce roman est à mon avis un incontournable à emmener en vacances ou sur la plage même si quelques sujets abordés sont difficiles. Il saura vous divertir et vous faire passer par toute une panoplie d’émotion avec en prime un voyage dans le temps. J’ai passé de très belles heures de lecture et je vous conseille d’en faire de même.

Lu grâce à la masse critique Babelio et aux éditions Belfond.

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Fanny

De Darcy à Wentworth de Sybil G. Brinton

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Résumé de l’éditeur : Fiancée au colonel Fitzwilliam, Georgiana Darcy n’est pas heureuse. Elle révèle son désarroi à sa belle-sœur, Elizabeth, et cette dernière s’empresse d’intervenir afn d’annuler les fançailles. Soulagé, le colonel Fitzwilliam accompagne le couple Darcy à Bath tandis que Georgiana rend visite à la sœur d’Elizabeth, Jane Bingley. Ils vont alors, chacun à leur tour, croiser et rencontrer les héros des autres romans de Jane Austen, d’Emma au capitaine Wentworth. Mais au fil des intrigues, ces personnages hauts en couleur devront afronter maintes épreuves avant de connaître le parfait amour.

Je ne suis pas toujours fan d’austeneries. En général j’essaie de cibler au maximum pour éviter les déceptions. Ce roman a attiré mon attention car il s’agit du tout premier du genre à être publié en 1913. Les débuts ont été un peu difficiles. En effet, énormément de personnages nous sont présentés. Les liens qui les unissent ne sont pas toujours évidents à deviner. De plus, l’auteure met principalement en avant les personnages secondaires de Jane Austen comme Georgiana Darcy, le colonel Fitzwilliam, Kitty Bennet, ou encore William Price pour ne citer qu’eux. Même si j’ai lu quelques romans austeniens, je ne suis pas une spécialiste de ce domaine. Ce fut donc parfois difficile de resituer tout ce beau monde. Mais une centaine de page plus loin, l’ensemble s’est débloqué jusqu’à apprécier et passer un très bon moment de lecture.

C’est un plaisir de retrouver tous les personnages qu’à créer Jane Austen. Les limites des romans originaux sont abattues pour nous régaler de les voir se croiser, entretenir des amitiés ou apprendre à se connaitre. Il n’y a qu’un seul personnage qui m’ait vraiment déçue. Il s’agit d’Emma Knightley. Sybil G. Brinton nous la montre comme au début du roman éponyme bien qu’elle évolue énormément entre le début et la fin. C’est d’ailleurs l’un des intérêts de l’histoire. C’est franchement dommage et d’autant plus que c’est un personnage que j’adore habituellement. De Darcy à Wentworth est un roman agréable à lire. Il est divertissant tout en nous faisant retourner à l’époque georgienne. Nous prenons plaisir à voir ces couples se faire et se défaire, à découvrir toutes les rumeurs qui circulent et sont transformées.

C’est plutôt une réussite à mon sens malgré les maladresses des débuts. Les manœuvres matrimoniales m’ont intéressée et ont su me divertir. J’ai beaucoup aimé me replonger une nouvelle fois dans l’univers de Jane Austen ainsi que découvrir avec plus d’approfondissement les personnages secondaires de cette auteure de grand talent.

Fanny