Le mois anglais [Saison 7]

Comme tous les ans, je participe avec grand plaisir au mois anglais. Le but est de s’immerger dans la culture anglaise pendant le mois de juin. Tentant, n’est-ce pas? Lorsque je choisis mes lectures pour cette occasion, j’ai souvent l’impression d’avoir les yeux plus gros que le ventre. 2018 ne déroge pas à la règle mais j’espère faire de belles découvertes et c’est bien le principal! N’hésitez pas si des lectures communes vous tentent.

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Fanny

84, Charing Cross Road de Helene Hanff

Résumé de l’éditeur : Par un beau jour d’octobre 1949, Helene Hanff s’adresse depuis New York à la librairie Marks & Co., sise 84, Charing Cross Road à Londres. Passionnée, maniaque, un peu fauchée, extravagante, Miss Hanff réclame à Frank Doel les livres introuvables qui assouviront son insatiable soif de découvertes. Vingt ans plus tard, ils s’écrivent toujours et la familiarité a laissé place à l’intime, presque à l’amour. Drôle et pleine de charme, cette correspondance est un petit joyau qui rappelle avec une délicatesse infinie toute la place que prennent, dans notre vie, les livres et les librairies. Livre inattendu et jamais traduit, 84, Charing Cross Road fait l’objet, depuis les années 1970, d’un véritable culte des deux côtés de l’Atlantique.

Ce livre dormait dans ma pile à lire depuis beaucoup d’années, trop d’années. Quelle erreur de l’avoir laissé si longtemps de côté! Ce très court ouvrage regroupe les lettres échangées pendant vingt ans entre Helene Hanff, new-yorkaise, et un bouquiniste londonien, Marks & Co. Le glissement progressif d’une relation d’affaire vers une émouvante amitié est palpable. En effet, petit à petit des liens se nouent et deviennent de plus en plus personnels et forts. C’est aussi l’occasion de découvrir les différences de niveau de vie entre les États-Unis et le Royaume-Uni et notamment lors des années d’après-guerre.

Derrière son écriture, il est très facile de déceler le sacré caractère d’Helene Hanff aussi impertinent que décapant. Son style apporte beaucoup de fraicheur et d’humour à l’ensemble. C’est aussi une déclaration d’amour à la littérature, aux livres et à l’écriture. J’avoue ne pas connaitre la plupart des titres et des auteurs cités dans les lettres. Heureusement, cela n’a pas gêné ma lecture. J’espère lire le second opus bientôt car celui-ci m’a laissée sur ma faim malgré l’émotion contenue dans les dernières pages. Le vie est cruelle parfois.

Ce court recueil de lettres est charmant. L’humour d’Helene Hanff est caustique mais cache difficilement sa bienveillance et son attachement pour ses correspondants. L’évolution des États-Unis et du Royaume-Uni se devine dans certains échanges. J’espère avoir l’occasion de découvrir bientôt La duchesse de Bloomsbury Street.

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  • Le cercle littéraire des amateurs d’épluchures de patates de Mary Ann Shaffer et Annie Barrows
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Fanny

 

Bonjour tristesse de Frédéric Rébéna d’après Françoise Sagan

Résumé de l’éditeur : 1954, Cécile, lycéenne parisienne passe l’été de ses dix-sept ans dans une villa avec son père Raymond, veuf, et Elsa, la maîtresse de ce dernier. Cécile et son père ont une relation fusionnelle, faite de plaisirs et d’insouciance. Cécile connaitra ses premières étreintes avec Cyril. L’ambiance change quand Raymond annonce l’arrivée d’Anne, une amie. Différente d’Elsa et Cécile, Anne est une femme stricte et moralisatrice, elle apprécie la culture, les bonnes manières et l’intelligence. Dès son arrivée, un combat subtil commence entre les trois femmes. Elsa tente de maintenir la relation avec Raymond, qui est aussi attiré par Anne. Quant à Cécile, elle craint de perdre la complicité qui la lie à son père, ainsi que leurs libertés. Comment écarter la menace ? Dans la pinède embrasée, un jeu cruel se prépare…

N’ayant pas lu le roman original, j’ai tout de même souhaité découvrir ce classique de la littérature française par le biais de son adaptation en bande dessinée. Nous faisons la connaissance de Cécile, jeune fille en vacances avec son père dans une somptueuse maison. Elle profite des bains de soleil et du temps qui semble s’étirer. Très vite, un tableau bien sombre commence à se dessiner : un père volage, une Cécile nourrissant un amour inconditionnel pour ce dernier, un triangle amoureux. L’ambiance de vacances va rapidement se dégrader et finir en affrontement où tous les coups sont permis autour de la figure masculine. Les conséquences vont s’avérer désastreuses…

Les traits sont assez bruts et les expressions des personnages pincées. Habituellement, je ne suis pas une adepte de ce genre de dessin mais je dois avouer qu’il sert très bien ce récit en particulier. Il exprime toutes la tension, la cruauté et le malaise que contient l’histoire de Françoise Sagan. La chute est annoncée dès les premières pages. Ceci ne donne que plus de force à l’ensemble. Le lecteur est témoin de la descente aux enfers des personnages, de ce presque huis clos et de cet été qui tourne au vinaigre. Cécile est une héroïne assez ambigue tout comme les deux autres femmes, Anne et Elsa. Elles portent toutes les trois une espèce de froideur que seul le drame vient fissurer.

Comme vous l’aurez compris en lisant mon article, j’ai aimé cette bande dessinée. Le dessin de Frédéric Rébéna est à l’image de l’histoire de Françoise Sagan. J’ai vécu une expérience hors du commune avec ce quatuor pour le moins singulier.

Lu grâce à la masse critique Babelio et à Rue de Sèvres.

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Fanny

Le cercle littéraire des amateurs d’épluchures de patates de Mary Ann Shaffer et Annie Barrows

Résumé de l’éditeur : Janvier 1946. Tandis que Londres se relève douloureusement de la guerre, Juliet, jeune écrivain, cherche un sujet pour son prochain roman. Comment pourrait-elle imaginer que la lettre d’un inconnu, natif de l’île de Guernesey, va le lui fournir ? Au fil de ses échanges avec son nouveau correspondant, Juliet pénètre un monde insoupçonné, délicieusement excentrique ; celui d’un club de lecture au nom étrange inventé pour tromper l’occupant allemand : le « Cercle littéraire des amateurs d’épluchures de patates ». De lettre en lettre, Juliet découvre l’histoire d’une petite communauté débordante de charme, d’humour, d’humanité. Et puis vient le jour où, à son tour, elle se rend à Guernesey…

J’ai lu ce roman pour la première fois juste après sa sortie en 2009 sans savoir qu’il s’agissait d’un bestseller. Je me suis replongée dans cette histoire il y a quelques semaines. Le rendez-vous a une nouvelle fois fonctionné. Ce recueil de lettres fictives est une petite merveille d’hommage à la littérature, d’amitiés et de sensibilité. J’ai apprécié de redécouvrir toutes ces histoires individuelles qui finissent par ne faire qu’une et faire l’Histoire de cette période trouble que fut la Seconde Guerre mondiale. Les détails de la vie quotidienne pendant l’occupation allemande sont édifiants et parlants. Les deux écrivains sont américaines. Cependant, elles ont bien retranscrit l’ambiance toute britannique mais aussi les spécificités qui régnent sur l’île Anglo-Normande de Guernesey.

Petit à petit, nous faisons la connaissance de tous les protagonistes avec lesquels Juliet entretient une correspondance. Ce genre littéraire permet de s’approcher au plus près d’eux et de leur réalité. Certains sont attachants, d’autres carrément détestables (je pense notamment à Bella Taunton ou encore Adelaide Addison…). Le personnage absent d’Elizabeth plane sur tout le récit comme une réminiscence incessante des exactions nazies. La petite Kit est également un personnage autour duquel beaucoup de destins sont reliés. J’ai mieux saisi le contexte historique qu’à l’époque de ma première lecture, ce qui n’a fait qu’apporter un peu plus de force à l’ensemble. Les touches d’humour apportent un contre-poids efficace mais aussi du charme.

Une nouvelle fois, j’ai regretté de tourner la dernière page de ce roman. Guernesey et ses habitants sont si attachants qu’il est difficile de les lâcher. Suivre les pas de Juliet vers ses nouveaux amis est toujours une expérience émouvante et de réflexion. J’avoue nourrir une crainte de voir l’adaptation à venir…

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  • La part des flammes de Gaëlle Nohant
  • La vie quand elle était à nous Marian Izaguirre
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Fanny

Chère Mrs Bird de A. J. Pearce

Résumé de l’éditeur : Londres, 1941. À vingt-quatre ans, Emmy n’a qu’un rêve : devenir reporter de guerre. Un rêve qui semble sur le point de se réaliser lorsque la jeune femme décroche un poste au London Evening Chronicles. Enfin, Emmy va pouvoir entrer dans le vif du sujet, partir sur le front, se faire un nom au fil de la plume ! Las, c’est un poste d’assistante à la rédaction du magazine féminin Women’s Day qui lui est offert. La mission d’Emmy : répondre aux courriers des lectrices adressés à Mrs Bird, la rédactrice en chef du journal. Mais attention, la terrifiante Mrs Bird est très stricte, et seules les demandes les plus vertueuses se verront offrir une réponse expéditive dans le poussiéreux journal. Un cas de conscience pour la jeune journaliste qui refuse de laisser ses concitoyennes en mal d’amour et de soutien amical, errer dans les limbes en raison du diktat imposé par une vieille conservatrice bon  teint. Et Emmy a un plan pour outrepasser l’autorité de Mrs Bird… Alors que la ville sombre peu à peu sous les bombes, Emmy va mettre sa carrière en jeu pour venir en aide aux femmes restées seules à l’arrière. L’heure de la résistance féminine a sonné !

Vous connaissez dorénavant très bien mon amour pour la culture britannique en général. C’est toujours avec plaisir que je commence un nouveau roman anglais. A. J. Pearce nous entraine dans le Londres secoué par les incessants et menaçants bombardements du Blitz. Nous suivons une jeune fille, Emmy Lake, aussi ambitieuse que courageuse. Elle partage son temps entre son bénévolat en tant que standardiste d’une brigade de sapeurs-pompiers et son nouveau travail qui ne va pas tout à fait être ce qu’elle espérait. En effet, son rêve de risque et de reportage de guerre s’éloigne, mais elle pense tout de même pouvoir apporter sa pierre à l’édifice en aidant des femmes en détresse par correspondance.

Derrière la légèreté et l’humour de façade, j’ai particulièrement apprécié le réalisme qu’apporte l’auteur dans ses descriptions d’un Londres soumis au danger aérien allemand. La peur, l’urgence et la perte sont forcement présentes. A. J. Pearce ne tombe ni dans la facilité ni dans le pathos. Cependant, la vie continue et le flegme anglais aide beaucoup. Les cartes sont rebattues concernant la place des femmes dans la société britannique. Le roman le montre bien par tous les personnages féminins qui nous sont présentés. Elles souhaitent faire leur propre choix et s’affranchir du carcan des convenances. Le seul bémol? Le style d’A. J. Pearce manque un peu de caractère pour totalement emporter mon adhésion.

J’ai apprécié les heures passées à lire ce roman. C’est une histoire d’amitié et de solidarité féminines devant les différentes menaces de la Seconde Guerre mondiale. Il est dommage que le style d’A. J. Pearce ne se démarque pas davantage afin d’apporter un peu plus de force et de charme à ce récit.

Lu grâce à la masse critique Babelio et à Belfond.

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Fanny

Le cercle de pierre, Tome 1 : Le chardon et le tartan de Diana Gabaldon

Résumé de l’éditeur : Ancienne infirmière de l’armée britannique, Claire Beauchamp-Randall passe des vacances tranquilles en Écosse, où elle s’efforce d’oublier les horreurs de la Seconde Guerre mondiale auprès de son mari, tout juste rentré du front… Au cours d’une promenade sur la lande, la jeune femme est attirée par des cérémonies étranges autour d’un menhir. Elle s’en approche, et c’est alors que l’incroyable survient : Claire est précipitée deux cents ans en arrière. 1743. L’Écosse traverse une période troublée. Les Highlanders fomentent un nouveau soulèvement contre l’occupant anglais. Claire se retrouve plongée au cœur d’un monde inconnu, fait de violences et d’intrigues politiques qui la dépassent. Heureusement, sa route croise celle de Jamie Fraser, un Écossais au grand cœur. Happée par cette nouvelle vie palpitante, Claire saura-t-elle revenir à son existence d’autrefois, désormais si lointaine ?

Je souhaitais découvrir la célèbre série de romans de Diana Gabaldon depuis un moment déjà. A tel point qu’il y a plusieurs années, j’ai acheté d’occasion quatre intégrales regroupant à chaque fois deux tomes publiées aux Presses de la cité. J’ai donc lu le premier opus en avril : Le chardon et le tartan. J’ai passé un bon moment de lecture dans l’ensemble. Le contexte spatio-temporel de l’Écosse du XVIIIe siècle fut une découverte totale pour moi. J’ai beaucoup aimé parcourir les petits détails de la vie quotidienne dans ce pays et à cette époque grâce à la plume assez dense de Diana Gabaldon. J’ai notamment apprécié d’en apprendre davantage concernant les plantes médicinales et leurs usages dans un monde où la médecine (et l’hygiène…) n’en est qu’à ses balbutiements.

Nous faisons la connaissance de Claire, une jeune femme de la première moitié du XXe siècle, qui se retrouve propulsée au XVIIIe siècle lorsqu’elle traverse le cercle de pierre de Craigh na Dun. J’ai apprécié cette héroïne naturelle et spontanée. C’est une femme forte qui ne se laisse pas marcher sur les pieds! Les anachronismes qu’elle véhicule apportent une touche d’humour très agréable. Par contre, j’avoue avoir eu du mal à m’attacher à Jamie. Il m’a semblé parfois insaisissable et machiste. Vous me direz que c’était surement le cas d’une grande majorité des écossais du XVIIIe siècle mais il m’a parfois agacée. Second bémol : les scènes de sexe sont trop présentes à mon goût et n’apportent strictement rien.

Malgré les deux bémols cités ci-dessus, j’ai passé un bon moment de lecture en compagnie de la plume addictive de Diana Gabaldon. J’ai apprécié ma plongée dans l’Écosse du XVIIIe siècle aux côtés de Claire. Je suis en train de lire le tome 2 (Le Talisman) qui m’entraine dans la France de Louis XV au cœur des tractations concernant le trône d’Écosse. Je me régale!

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  • L’atelier des poisons de Sylvie Gibert
  • Les mots entre mes mains de Guinevere Glasfurd
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Fanny

Affaires urgentes de Lawrence Durrell

Résumé de l’éditeur : Nommé en 1949 attaché de presse à l’ambassade de Sa Très Gracieuse Majesté britannique à Belgrade, Lawrence Durrell va y rester trois ans. Trois ans durant lesquels il observera tel un entomologiste le petit monde de la vie diplomatique. Tandis que la Yougoslavie tremble de peur sous la main de fer du maréchal Tito, les gaffes s’accumulent autour du narrateur : les coquilles foisonnent dans le Central Balkan Herald – un quotidien qui n’est jamais parvenu à rattraper un retard de vingt-quatre heures sur l’actualité –, le train des délégations étrangères se mue en convoi de la mort, la fête champêtre finit en naufrage, les repas cuisinés à l’ail virent à l’incident diplomatique… Dans ce bouquet de chroniques, il n’y a que du tordant, du loufoque et de l’impertinent. Et quand elle est britannique, l’impertinence est sans limites.

J’ai découvert Lawrence Durrell par le biais de la série britannique The Durrells, adaptation de la trilogie de Corfou écrite par Gerald Durrell, son frère cadet. Cet ouvrage-ci réunit trois recueils de nouvelles inspirées de l’expérience de l’auteur comme attaché de presse à l’ambassade anglaise de Belgrade entre 1949 et 1952. Comme il le dit lui-même, il s’est beaucoup ennuyé pendant ces trois années en Yougoslavie. Heureusement pour lui, des évènements drôles sont venus agrémentés son séjour et l’ont conduit à composer ces nouvelles. Ces dernières sont racontées par le biais d’un personnage fictif du nom d’Antrobus.

Lawrence Durrell nous introduit au sein de la diplomatie britannique avec humour, ironie et dérision. L’absurde n’est également jamais très loin. Dans un contexte assez tendu, nous assistons à des impairs qu’il faut absolument rattraper pour entretenir de bonnes relations entre les nations. Nous ne sommes finalement jamais très loin d’une crise diplomatique! J’ai beaucoup aimé l’écriture de Lawrence Durrell aussi vive qu’impertinente. Chaque nouvelle est un court sketch avec de nouveaux personnages et de nouvelles situations toujours très drôles. J’avoue bien volontiers m’être délectée de chacune d’entre elles et de leur chute.

Je suis assez friande de recueil de nouvelles. Celui-ci est réussi et m’a fait passer de belles heures de lecture. C’est très bien écrit et drôle. Je suis ravie d’avoir découvert le travail et la plume de Lawrence Durrell et j’espère bien ne pas m’arrêter là.

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  • Les oiseaux et autres nouvelles de Daphne du Maurier
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  • Un dernier moment de folie, nouvelles oubliées de Richard Yates

Fanny

Bilan de mes lectures : AVRIL 2018 ~ Lectures à venir : MAI 2018

Je vous retrouve une nouvelle fois afin de faire le bilan de mes lectures du mois d’avril. De belles surprises dans l’ensemble et encore des voyages dans le temps! J’ai suivi Claire dans son voyage à travers les pierres jusque l’Écosse du XVIIIe siècle, j’ai découvert l’univers magique de l’Atelier des sorciers, j’ai retrouvé de vieux amis de Guernesey, j’ai parcouru le Florence de la Renaissance aux côtés d’Arte, j’ai été témoin du fiasco d’une lune de miel, j’ai rejoint la campagne japonaise des années 50, j’ai vécu sous les bombes du blitz londonien, j’ai rencontré Helene Hanff (et ce n’est pas rien!), j’ai continué mon voyage dans le Japon du XIXe siècle et j’ai découvert l’histoire de la si mélancolique Cécile.

Nombre de livres lus : 10

Nombre de pages lues : 3620


(Pour lire les chroniques disponibles, cliquez sur les couvertures)

Le cercle de pierre, Tome 1 : Le chardon et le tartan de Diana Gabaldon, éd. Presses de la cité, 680 p.

J’ai plutôt aimé ce premier tome. Le personnage de Claire est excellent. Il en va de même pour le contexte spatio-temporel très bien rendu. La botanique est un élément que j’ai également apprécié. Les seuls bémols : le personnage de Jamie auquel j’ai eu du mal à m’attacher et les nombreuses scènes érotiques qui m’ont laissée de marbre.

3,5/5

L’atelier des sorciers de Shirahama Kamome, éd. Pika, 208 p.

J’ai beaucoup aimé ce premier tome d’une série qui promet bien des aventures. A l’image d’Harry Potter, nous sommes introduits dans une école de sorcellerie avec ces propres particularités. Les personnages sont intéressants. Les dessins sont superbes, fins et délicats. Une belle mise en bouche mais j’attends d’en voir plus!

4/5

Le cercle littéraire des amateurs d’épluchures de patates d’Annie Barrows et Mary Ann Shaffer, éd. NiL, 396 p.

Une relecture coup de cœur où j’ai vraiment eu l’impression de retrouver de vieux amis. Toutes ces histoires individuelles finissent par ne faire qu’une et faire l’Histoire. Ce roman est plein d’humour, de bienveillance, d’amitié et de sens. Certains passages m’ont émue. Quelle tristesse de voir la fin de ce roman arriver!
5/5

Arte, Tome 1 de Kei Ohkubo, éd. Komikku, 208 p.

Ce premier tome d’un manga d’apprentissage et hautement féministe m’a plutôt convaincu. Nous suivons une jeune fille souhaitant devenir peintre dans un univers exclusivement masculin. Les paysages de Florence sont bien dessinés et détaillés. J’ai juste eu un petit temps d’adaptation concernant le langage qui m’a paru un peu décalé à certains moments.

4/5

On chesil beach de Ian McEwan, éd. Penguin, 166 p.

Quel magnifique roman! Nous assistons au face à face de deux êtres lors de leur lune de miel dans l’Angleterre de l’année 1962. Elle va très vite se révéler désastreuse. La pression sociale, les non-dits sont encore de mise et vont avoir des conséquences irrémédiables. La chute et tout ce qu’elle sous-entend m’a laissé sans voix.

5/5

Une sacrée mamie, Tome 1 de Yoshichi Shimada et Saburo Ishikawa, éd. Delcourt, 224 p.

Akihiro part habiter chez sa grand-mère à la campagne car sa mère manque de moyen pour s’occuper de lui. Il revient aux essentiels et apprend beaucoup sur la vie auprès de sa sacrée mamie. Je suis un peu moins fan de la manière dont est dessinée le jeune Akihiro, un peu plus caricaturale que les autres personnages.

4/5

Chère Mrs Bird de A. J. Pearce, éd. Belfond, 360 p.

Nous suivons ici l’ambitieuse Emmy dans son nouveau travail. La Seconde Guerre mondiale fait rage et ne va pas l’épargner. J’ai particulièrement apprécié le réalisme des bombardements de Londres lors du Blitz et leurs conséquences dramatiques. Un roman très agréable sur le moment mais un peu léger pour le rendre totalement mémorable.

3,5/5

84, Charing Cross Road de Helene Hanff, éd. Le livre de poche, 150 p.

Cette retranscription de la correspondance d’Helene Hanff et de son bouquiniste d’Angleterre est un régal. On assiste au glissement d’un échange de lettres pour affaire vers une amitié forte. Helene Hanff possède un humour décapant. La différence situation économique entre les États-Unis et le Royaume-Uni est palpable.

5/5

Isabella Bird, Tome 2 de Taiga Sassa, éd. Ki-Oon, 124 p.

J’ai apprécié retrouver la célèbre exploratrice Isabella Bird et son guide. Nous nous enfonçons plus profondément dans un Japon reculé très loin des sentiers battus. C’est l’occasion de découvrir de nouveaux paysages, différents modes de vies, des personnages loin des préoccupations occidentales mais aussi leurs maux.

4/5

Bonjour tristesse de Frédéric Rébéna et Françoise Sagan, éd. Les Escales, 104 p.

Je n’ai pas lu le roman original, j’étais tout de même curieuse de découvrir cette bande dessinée. Cécile est en vacances avec son père volage et indécis. Une ambiance malsaine se développe petit à petit. Des vacances loin d’être sereine que la jeune Cécile n’est pas prête d’oublier. Les dessins sont à l’image de l’atmosphère générale.

4/5

LECTURES EN COURS

    

LECTURES PRÉVUES EN MAI

         

    

Je vous souhaite un très bon mois de mai!

Fanny