Jeanne des falaises de Catherine Ecole-Boivin

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Résumé de l’éditeur : La belle Jeanne n’aime rien tant qu’arpenter les falaises sauvages de sa terre puissante, battue par les vents, caressée par les marées. Soumise depuis toujours aux ordres de sa mère, veuve inconsolable, et contrainte aux travaux des champs, Jeanne, d’une nature passionnée, s’évade grâce à ses lectures, à son amitié pleine de fantaisie avec Lara la voisine, et surtout à son amour pour Germain… Elle qui sera initiée par sa mère, accoucheuse à l’occasion, aux mystères de la vie n’enfantera jamais. Car il lui est défendu d’épouser Germain. Alors, dans le secret de leur presqu’île, les deux jeunes gens vont écrire leur singulière histoire

Aujourd’hui je vous retrouve avec un roman du terroir. Etant native de Normandie et passionnée par cette région, je ne pouvais tout simplement pas passer à côté de cette histoire qui se déroule dans le Cotentin. Ce genre de littérature nécessite forcément une plongée dans des coutumes, dans une époque, dans une autre manière de vivre. Ici, l’auteure a su retranscrire ce qu’était la vie durant la première moitié du XXe siècle dans une région battue par les vents. L’importance de la terre, de la famille, du respect des conventions sont des éléments centraux. Cependant, j’aurais adoré que Catherine Ecole-Boivin aille encore plus loin dans la description des paysages. Je n’ai pas suffisamment retrouvé la beauté sauvage de ce littoral.

Ce roman nous conte une histoire d’amour presque impossible. Jeanne est un personnage ambigu. Elle possède une certaine force de caractère tout en se laissant facilement manipuler et enfermer par sa mère. J’ai apprécié son attachement à son village et à ses falaises. Je connais bien ce sentiment même si j’ai fini par partir et suivre mon instinct. Pas un seul jour ne se passe sans que je ne pense à la Normandie et à l’océan. Je me suis finalement sentie proche d’elle. Je comprends son choix qui peut paraitre lâche et facile. Les personnages secondaires sont eux aussi intéressants. Le fil conducteur est clairement la découverte de la vie de Jeanne de sa naissance jusqu’à son décès. Il y a quelques rebondissements et une belle plume avec quelques mots de patois.

Il s’agit d’un livre qui m’a dans l’ensemble plutôt plu. Il aurait surement mérité un peu plus de profondeur et de descriptions. Jeanne est un personnage que j’ai su comprendre. Mention spéciale à la couverte qui est très réussie!

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Fanny

Une place à prendre de J.K. Rowling

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Résumé de l’éditeur : Bienvenue à Pagford, petite bourgade en apparence idyllique. Un notable meurt. Sa place est à prendre… Comédie de mœurs, tragédie teintée d’humour noir, satire féroce de nos hypocrisies sociales et intimes, ce premier roman pour adultes révèle sous un jour inattendu un écrivain prodige.

Ce roman m’attendait dans ma PAL depuis sa sortie. J’ai sauté le pas et me suis attelée à ce beau pavé de presque 700 pages. Comme avec chaque roman de l’auteure jusqu’ici, le style est très addictif. En effet j’ai souvent eu du mal à reposer mon livre. J.K. Rowling possède une plume accrocheuse, imagée et fluide. Les personnages et les décors prennent vie sans difficulté dans notre esprit. C’est aussi ça la magie J.K. Rowling ! Nous sommes très loin de l’univers Harry Potter. L’auteure nous introduit dans une petite bourgade anglaise où rancœur, mauvaise foi, coups bas et hypocrisie sont de rigueur. Les divers rebondissements nous tiennent en haleine. La fin est une vraie claque d’une violence à laquelle on ne s’attend pas forcément malgré les signes avant-coureurs.

Les personnages sont certes parfois caricaturaux (même si des personnes telles que dans le roman existent vraiment, si si véridique!) mais l’auteure appuie justement là où le bât blesse. Elle croque des personnalités sans aucune concession ni vernis. Le tout est assez pessimiste mais la morale n’est jamais loin pour preuve la rude chute du roman. Tout le monde possède des cadavres dans le placard et en prend pour son grade. Je vois plutôt ce livre comme une façon de dénoncer une certaine mentalité, une certaine société ainsi qu’un certain système. Ce roman est tantôt dur et sombre tantôt tendre notamment envers certains personnages. Mais l’auteure réussit l’exploit de ne pas tomber dans le pathos tout en introduisant quelques moments d’émotion.

Il s’agit d’un très bon roman. J.K. Rowling a, à mon sens, réussi avec brio son « après Harry Potter » en nous proposant un roman grinçant à souhait. Je me souviendrais encore longtemps de Pagford et de la cité des Champs.

Fanny

Myself when young de Daphne du Maurier

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Résumé de l’éditeur (traduction de l’anglais par mes soins) : Les romans et les ouvrages de non-fonction de Daphne du Maurier révèlent un accablant désir d’explorer l’histoire de sa famille. Dans Myself when young, basé sur les journaux intimes qu’elle rédige entre 1920 et 1932, la plus connue des Du Maurier sonde son propre passé en commençant par ses plus anciens souvenirs et allant jusqu’à la publication de son premier roman suivie de son mariage. Ici, l’auteur s’ouvre et parfois avec une honnêteté douloureuse parle de sa relation difficile avec son père, de son éducation à Paris, de ses premiers émois, de son antipathie pour la vie londonienne et le théâtre, de son amour intense pour la Cornouailles et de son ambition désespérée de devenir écrivain. Un personnage captivant et complexe résulte de ce portrait.

A l’approche de ses 70 ans, Daphne du Maurier décide de passer au crible les premières années de sa vie (de ses 3 ans à ses 25 ans). Ces dernières sont décisives pour son avenir d’écrivain. Nous rencontrons donc une jeune fille espiègle, créative, un brin garçon-manqué mais surtout et déjà passionnée de littérature. Elle écrit dès son plus jeune âge et tient à jour journaux intimes et carnets de lecture. Elle nous partage les romans qui l’ont éveillée mais aussi ses auteurs favoris comme Katherine Mansfield. Elle met en scène ses histoires préférées avec sa jeune sœur Jeanne. Nous la suivons dans son apprentissage et sa découverte de la vie entre l’Angleterre, Paris et les vacances à la campagne.

La magie opère dès le début. Daphne s’aide de ses journaux intimes pour retracer son parcours. Elle porte un regard bienveillant sur son histoire et sur son entourage. Pour ne rien gâcher, le récit est régulièrement accompagné de photographies. Elles permettent de mettre des visages sur des noms ou une image sur une résidence. L’ensemble est écrit avec simplicité, modestie et clairvoyance. La deuxième partie est clairement consacrée à son travail d’écriture, aux personnages qui fourmillent dans sa tête. Elle travaille dans la résidence familiale en Cornouailles où elle se passionne pour la navigation et la mer en général. D’où son premier roman L’amour dans l’âme où ces thèmes tiennent une grande place.

Ce livre est tout simplement passionnant. J’ai beaucoup aimé découvrir sa famille, son début de vie ainsi que la façon dont elle écrit ses romans. Elle a su me faire partager son caractère, ses états d’âme, ses aspirations et ses hobbies. Cette autobiographie ne fait que confirmer un peu plus sa place dans le palmarès de mes auteurs favoris. J’espère lire la suite assez vite : The Rebecca Notebook and Other Memories.

Lu en lecture commune avec Coquelicote.

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Fanny

Chronique d’hiver de Paul Auster

9782330034399Résumé de l’éditeur : À travers cette Chronique d’hiver plus proche de l’autoportrait ou du journal que du récit autobiographique classique, Paul Auster propose une méditation sur la fuite du temps et invite le lecteur à partager l’aventure de l’existence telle qu’il l’a vécue, en homme comme en écrivain, au fil des sensations, des émotions, des rencontres et des lieux ayant marqué son itinéraire personnel. De cet homme-cicatrice dont le corps exulte ou somatise, de ce fils hanté par la mort prématurée de son père et tourmenté par le destin chaotique de sa mère, de l’heureux citoyen de Brooklyn, époux et père aujourd’hui comblé, de cet héritier d’une lointaine Europe, amateur de baseball, fumeur invétéré et romancier fécond, de cet homme, enfin, qui souffre de ne pouvoir ou de ne savoir pleurer, le lecteur entendra ici le “grain de la voix” surgissant du savant puzzle où se déconstruit toute représentation univoque du moi afin que se produise, sous le signe d’une humanité partagée, la plus loyale des rencontres.

Il s’agit d’une autobiographie rédigée d’une traite sans aucun chapitre. Je suis une grande admiratrice de Paul Auster. Il fait partie de mes auteurs préférés (avec Daphné du Maurier). Il a bercé toute mon adolescence où j’ai cultivé une vraie fascination pour ses romans. Je ne l’avais plus lu depuis au moins 6 ans. Une de mes résolutions de 2015 était donc de me replonger dans une de ses histoires. Voilà qui est chose faite! J’ai eu quelques appréhensions et de grands espoirs pour que la magie opère. Et ça a été le cas! Dès les premières pages j’ai été happée par cette vie faite de questionnements, de hauts et de bas.

L’auteur nous dévoile toute son intimité. Il ne cache rien à son lecteur. Il passe en revue son enfance, son adolescence, sa sexualité, ses mariages, les logements qu’il a habité et j’en passe. Le tout sans ordre chronologique. Paul Auster donne l’impression d’un mélange de spontanéité dans la manière d’écrire et d’aborder les sujets sans fil conducteur mais aussi de grande maitrise dans les mots choisis. La mort est très présente. On dit souvent que la mort fait partie de la vie et je crois que c’est ce que retient Paul Auster. C’est très intéressant d’en découvrir plus sur son auteur fétiche. Je suis certaine que ce livre va jeter une lumière bien différente aux romans que je lirais ensuite.

La narration peut surprendre mais tient du génie à mon sens. Il utilise la deuxième personne du singulier. Il se parle à lui-même et se juge avec bienveillance mais aussi une pointe de remord parfois. Il se met ainsi au-dessus du fil de sa vie ce qui lui permet de faire le point et constater ce qui a été réalisé. J’ai parfois été étonnée par sa mémoire indéfectible concernant de tous petits détails de certains souvenirs. Il en a vécu des choses notre Paul Auster et pas toujours très drôles…! En tout cas, cette autobiographie ne fait que confirmer sa place dans ma vie. Je me suis souvent reconnue dans ses goûts et ses manières de pensée. Voilà qui fait un drôle d’effet!

Je ne suis surement pas totalement objective puisque Paul Auster tient un place très particulière dans ma vie de lectrice. Il signe là un superbe livre en toute humilité et sans aucune pointe de narcissisme. Chacun de ses livres est une véritable expérience. Il ne cesse de prendre des risques et de s’aventurer hors de ses sentiers battus. J’ai maintenant hâte de me laisser prendre par la main une nouvelle fois et de plonger dans une autre histoire.

Fanny

Bleu Gentiane de Madeleine Mansiet-Berthaud

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Résumé de l’éditeur : Fin du XIXe siècle. Seule ou presque, la belle Gentiane a désormais la lourde charge de la Vouivre, l’une des plus importantes fermes de la région. Son mari Clovis, père de leur petit Joris, n’est plus. Il est tombé des fameuses « échelles de la mort » lors d’une périlleuse tentative de contrebande, pratique alors courante dans ce pays franc-comtois niché entre montagnes et forêts. La jeune femme s’est résignée à accepter l’aide de Gildas, paysan expérimenté, qu’elle ne connaît que trop bien. En dépit de ses réticences, cette présence la rassure. Néanmoins, cette présence la rassure. Ce qui l’inquiète, ce sont ces étranges lettres anonymes qui lui parviennent, accompagnées de bouquets de gentianes…

Je lis très peu de romans du terroir. C’est surement une erreur puisqu’ils permettent souvent de faire connaitre une région de France ainsi que sa culture propre. Ce roman nous offre une belle plongée dans la campagne franc-comtoise du XIXe siècle. Les us-et coutumes de cette région nous sont dévoilés avec détails. L’est aussi la façon de vivre qui change en fonction des saisons. L’hiver on se retrouve autour du foyer et l’été les travaux des champs battent leur plein. La tradition des gabelous (ces personnes qui traverse la frontière vers la Suisse à leurs risques et périls pour rapporter des denrées en toute illégalité) est le point central mais aussi le point de départ du récit.

L’intrigue est plutôt intéressante dans l’ensemble même si elle manque tout de même de rythme et tire un peu en longueur. La chute est, quant à elle, prévisible. Mais le message qu’elle transmet est beau et donne un sens à l’histoire. La réaction de Gentiane face à la réception de lettres menaçantes d’un anonyme est assez crédible. Elle est inquiète et reste sur ses gardes. C’est une héroïne forte qui se bat contre les revers de la vie malgré l’omniprésence de la douleur. Elle est dans une période de transition et cherche sa place dans sa nouvelle vie. Les personnages secondaires ne sont pas en reste. J’ai beaucoup aimé la grand-mère Amélie. Il s’agit d’une personnalité bienveillante.

Malgré une intrigue prévisible et classique, j’ai passé un bon moment avec ce roman. J’ai apprécié les personnages, d’en apprendre davantage sur les habitudes des franc-comtois du XIXe siècle ainsi que les messages que délivre cette histoire. Dans la même collection, Jeanne des falaises m’attend. J’ai hâte de m’y mettre !

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Lu dans le cadre du challenge XIXe siècle.

Fanny

Voyage à Varsovie (Pologne) du 22 au 25 août 2014

Le cousin de mon compagnon a décidé de s’unir à sa compagne polonaise. Cette invitation à un mariage varsovien fut un bon prétexte et une bonne excuse pour une excursion dans la capitale polonaise. Nous avons donc passé quatre jours à flâner dans la ville afin d’en découvrir la culture et les monuments. Varsovie est en pleine expansion. De ce fait, il y a beaucoup de travaux un peu partout. Par contre, la vie est très peu cher (hébergement, nourriture, transports, musées) du fait de la monnaie locale (le zloty) qui est toujours en vigueur. L’euro est prévu pour 2016 et pose déjà des questions quant à l’avenir du pays. Varsovie et la Pologne en général ont beaucoup souffert de maintes et maintes occupations notamment de l’Allemagne nazie puis du communisme soviétique. Nous avons donc découvert une ville entre histoire, tradition, modernité et ouverture sur le monde.

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JOUR 1 : 22 août

La vieille-ville (Stare miasto)

Il s’agit d’un ensemble construit au XIIIe siècle entouré de murs. La ville fut détruite à 90 % pendant l’occupation allemande durant la Seconde Guerre mondiale puis reconstruite à l’identique en ce qui concerne le centre historique.

1. Passage devant le château royal (Zanek Krolewski) construit au XVe siècle puis reconstruit après le deuxième conflit mondial avec les fragments restants.

2. La colonne Sigismond III Vasa représente ce grand personnage de l’histoire polonaise. C’est lui qui a transféré la capitale de Cracovie vers Varsovie.

3. Visite de la rue Swietojanska avec la basilique archicathédrale Saint Jean-Baptiste (bazylika archikatedralna sw. Jane Chrzciciela) et l’église Notre-Dame-de-Grâce (Sanktuarium Matki Bozej Laskawej Patronki Warszawy). Des messes y sont célébrées régulièrement durant toute la journée. Les polonais sont très pratiquants.

4. La place du marché de la vieille-ville (Rynek starego miasta) date du XIV et du XVe siècle. C’est un endroit très vivant avec ses restaurants, ses terasses ainsi que son musée historique de la ville de Varsovie (Muzeum historyczne m.st. warszawy) qui occupe une dizaine de maisons.

5. Monument de la sirène (Pomnik Syreny). Cette créature est le symbole de la ville et de toute une légende. Elle protégerait la cité de toute malveillance.

6. La barbacane et les remparts (Barbakan i mury obronne) ont été élevés en 1548 par J. Baptiste Venitien. Je n’ai pas de photo car vu de nuit.

7. Le parc multimédial des fontaines (Multimedialny park fontann) où nous avons assisté à un spectacle d’eau, son et lumière. Une réussite. Je n’ai pas de photo car vu de nuit.

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JOUR 2 : 23 août

Le parc Lazienki

Il s’agit d’un lieu de rencontres, de cours de taï-chi, d’expositions, d’évènements culturels et le tout chargé de l’histoire de la Varsovie royale. Il fait bon se promener dans cet immense ensemble arboré.

1. Le palais sur l’eau (Pałac na Wyspie) est situé sur la voix royale. Il fut construit au XVIIIe siècle pour servir de résidence d’été au roi Stanisław August Poniatowski.

2. Le palais Myślewicki (Pałac Myślewicki) est de style baroque. Il s’agit d’un cadeau du roi Stanislas à son neveu.

3. L’école d’Aspirants d’Infanterie (Podchorążówka) a pris ce nom à partir de 1822.

4. Le nouveau Corps de Garde (Nowa Kordegarda) a servi de salle de jeu jusqu’en 1782 pour devenir le théâtre de la cour. Il fut ensuite transformer en salle de dépôt de sculptures.

5. Les Lacs et canaux.

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Le mariage

DSCF1283Le principal évènement de ce voyage fut le mariage du cousin de mon compagnon et de sa petite-amie polonaise. Nous avons vécu un moment d’émotion et de recueillement. Les polonais sont très pieux et nous avons pu le découvrir pendant la cérémonie. Les français présents ont été assez déconcertés et en même temps impressionnés de cette ferveur catholique. En sortant de l’église les invités se placent en fil indienne afin d’apporter leurs félicitations et les cadeaux aux mariés. Le repas dans la plus pure tradition polonaise a été gargantuesque. Pas moins de huit plats ce sont succédés entre 18h30 et 3h du matin accompagné de mets salés restants toute la soirée sur table. Des fois que nous aurions une petite faim… Entre chaque plat, les convives sont invités sur la piste de danse. Comme plat traditionnel, je retiendrais sans hésiter les pierogis (ravioles fourrés de diverses éléments). Je rêve d’en manger à nouveau…!

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JOUR 3 : 24 août

Nous avons très peu dormi, mais nous étions motivés à continuer notre découverte de la ville. Ce fut une journée de marche intensive qui nous a permis de découvrir tout plein d’endroits typiques ou plus discrets.

Le musée de l’armée polonaise (Muzeum Wojska Polskiego)

Ce musée regroupe principalement l’armement qui a marqué les différents conflits où le pays à pris part. Nous y sommes allés plutôt pour chéri qui s’intéresse à cette thématique. Une belle collection d’avions, hélicoptères et autres objets de guerre sont entassés dans un parc qui mériterait bien d’être agrandi.

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Le musée de l’Insurrection

Ce musée nous expose le soulèvement organisé des varsoviens contre l’occupant allemand entre le 1er août et le 2 octobre 1944. Les habitants se sont regroupés en une véritable armée. Cependant, cette révolution a été durement réprimée dans le sang. Nous y sommes allés un dimanche où l’entrée était gratuite. Nous nous sommes insérés dans une longue queue dehors sous la pluie avant de pouvoir rentrée. Une fois à l’intérieur, nous n’avons presque rien vu tellement il y avait de monde. Cependant ce musée est magnifique. La scénographie et les décors sont superbes. Les objets présentés sont intéressants. Je le conseille sans hésiter à un moment plus calme.

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Balade dans la ville

Entre les visites, nous avons beaucoup marché. Nous avons pu constater que cette ville est en pleine mutation. En effet, il y a des travaux un peu partout. Les grandes avenues quadrillent la ville. Nous nous sommes rendus auprès d’un des derniers pans de mur du ghetto de Varsovie (dernière photo). Il est assez difficile à trouver puisque coincer entre deux immeubles dans une arrière-cours.

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J’espère que ce carnet de voyage vous a plu. Pour une première, ce fut un très beau voyage. Cette ville pleine d’histoire et de recoins nous a beaucoup plu.  Je n’ai qu’une envie : repartir vers d’autres lieux!

Fanny

A un fil de Rainbow Rowell

yo_un_10Résumé de l’éditeur : Georgie est au trente-sixième dessous : cela faisait des années que son mariage battait de l’aile, mais cette fois, c’est la fin. Alors que son mari est parti passer Noël avec ses enfants dans le Nebraska, elle reste seule à Los Angeles, car elle a pris la fâcheuse habitude de faire passer sa carrière avant sa famille. C’est alors qu’elle tombe sur un vieux téléphone jaune à cadran rotatif. Contre toute attente, cette antiquité va lui permettre de faire un bond de quinze ans en arrière et de communiquer avec Neal dans le passé. N’est-ce pas l’occasion rêvée pour résoudre leurs désaccords et retomber amoureux comme au premier jour ?

C’est le premier Rainbow Rowell que je lis. A la vue de tous les avis élogieux concernant Eleanor & Park ou encore Attachement, je me faisais une joie de découvrir un de ses ouvrages. Seulement voilà, je ressors de cette lecture assez mitigée malheureusement… A mon avis cette histoire recèle un vrai potentiel. En effet, le téléphone qui permet de joindre quelqu’un dans le passé est une superbe idée. Mais contre toute attente, l’auteure ne donne aucune explication, ne va pas assez loin et se contente de rester en surface. Quelle déception de ce point de vue. De même, j’avoue ne pas avoir accroché avec le style. Je ne sais pas si c’est dû à la mise en page mais les différents passages du présent vers le passé sont assez difficiles à cerner. Cela rend le tout décousu de demande une gymnastique constante. Pour ne rien arranger, les dialogues manquent quelque peu de piquant.

Le point positif est que j’ai tout de même réussi à m’attacher aux différents personnages. Ils sont plutôt bien croqués et ont su m’attendrir par moment. Quelques scènes m’ont même fait sourire. La profession de Georgie (scénariste de série) m’a surprise mais est original dans la littérature. Elle a su me faire ressentir de l’empathie pour elle et sa situation. Elle est passionnée par son travail au risque de laisser de côté sa vie familiale. Les personnages secondaires sont bien présents et assez détaillés. Ils ont chacun leur lubie et leur singularité. Certains sont carrément décalés et apporte une vraie touche de fraicheur à l’ensemble.

Il s’agit d’une déception en ce qui me concerne. La très bonne idée de départ n’est pas assez aboutie et le style manque franchement de relief. Je tenterais surement Eleanor & Park un de ces quatre car l’histoire m’intéresse.

Fanny

Buckingham Palace Gardens de Anne Perry

896439197Résumé de l’éditeur : Thomas Pitt, agent des services très secrets de la reine Victoria, la Special Branch, et son supérieur, le glacial Narraway, sont convoqués de toute urgence au palais de Buckingham. L’impensable vient de se produire : un crime barbare a été commis sur la personne d’une prostituée, retrouvée au petit matin dans un placard. La jeune femme était « invitée » à une fête très privée donnée par le prince de Galles… Le coupable doit être désigné et l’affaire étouffée au plus vite, avant que le scandale ne s’ébruite hors du palais, au risque de mettre la Couronne en péril…

Comme chaque mois, nous nous retrouvons pour la chronique d’une enquête de Thomas Pitt. Ce 25e tome est une réussite encore une fois. Cet opus est différent des autres. En effet, Anne Perry n’a de cesse de renouveler sa série et de nous proposer de nouveaux lieux d’action, de nouveaux personnages et de nouvelles intrigues. L’enquête est franchement intéressante. Le lecteur se pose sans arrêt des questions et met tous les protagonistes en position de suspect les uns après les autres. Ce roman m’a rappelé les histoires qu’a pu écrire Agatha Christie car il s’agit d’un huis clos où chacun est susceptible d’être coupable.

Cette enquête fait la part belle à Pitt, Gracie et Narraway. Charlotte et le reste des personnages secondaires récurrents sont absents. Les ambitions exacerbées de certains sont bien mises en avant quitte à manipuler les plus hauts gouvernants du Royaume-Uni. Dans cette nouvelle histoire, nous sommes introduits dans le palais de la reine Victoria. Les descriptions des différentes pièces m’ont beaucoup plu. Il en va de même avec les détails concernant la vie au palais ainsi que toutes les convenances à respecter à la lettre. Les domestiques, leur quotidien et leurs tâches ardues sont également très présents.

Encore un tome qui m’a bien plu. Sans forcément être d’une originalité extrême, ce tome m’a tenue en haleine. Le huis clos et l’intrigue se déroulant à Buckingham en fond un opus inédit dans la série des enquêtes victoriennes de Thomas Pitt. On se retrouve le mois prochain avec le 26e tome : Lisson Grove!

Lu dans le cadre d’une lecture commune avec Claire, Bianca, Belette et Céline.

Lu dans le cadre du challenge XIXe siècle, du challenge Quelques heures avec Anne Perry, et du challenge British Mysteries.

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Fanny