Le signe des 4 de Arthur Conan Doyle

9782253098126

Résumé de l’éditeur : « Chaque année, la jeune Mary Morstan, dont le père, officier dans l’armée des Indes, a disparu depuis longtemps, reçoit par la poste une perle. Le jour où une lettre lui fixe un mystérieux rendez-vous, elle demande au célèbre Sherlock Holmes de l’accompagner…
Cependant que le bon Dr Watson est conquis par le charme de la jeune fille, nous nous enfonçons dans une des plus ténébreuses énigmes qui aient été offertes à la sagacité du détective. L’Inde des maharajahs, le fort d’Agra cerné par les Cipayes révoltés, le bagne des îles Andaman sont le décor de l’extraordinaire aventure que Holmes va reconstituer, et qui trouvera sa conclusion dans les brouillards de la Tamise… 
»

Dans cet opus, nous apprenons à mieux connaitre nos deux compères. Le docteur Watson est un personnage vraiment attachant et intéressant. Son petit côté fleur bleue et aventurier m’a donné le sourire. Avec Sherlock Holmes comme colocataire nous ne sommes jamais à l’abri de partir enquêter de jour comme de nuit. Ce dernier est aussi un personnage particulier puisqu’il fait preuve à la fois d’une grande intelligence mai aussi d’une bonne dose de dérision.

Nous avons sous les yeux une histoire de vengeance. L’intrigue policière en elle-même est bien ficelée mais j’avoue que mon attention s’est plus portée sur la panoplie de personnages que nous présente l’auteur. Arthur Conan Doyle fait toujours preuve d’une discipline d’écriture et d’une construction de son récit assez semblable à Une étude en rouge. Nous retrouvons une ambiance assez sombre, brumeuse et confinée avec un brin d’exotisme puisque la base de l’intrigue se trouve dans les Indes.

Arthur Conan Doyle a une bonne maîtrise du format « nouvelle ». Il sait mettre en place son intrigue et dénouer tous les tenants et les aboutissants de l’enquête en très peu de page. C’est intelligent, drôle et bien pensé.

J’ai passé un très bon moment avec cette seconde enquête. J’ai hâte de me plonger dans Le chien des Baskerville. J’en lis beaucoup de bien et les critiques me donnent l’eau à la bouche. Vivement le mois prochain !

Lu dans le cadre de la lecture commune Oh, Sherlock you are merveilleux ! avec Nahe, Syl, Claire, Caro et Shelbylee.

Lu dans le cadre du challenge XIXe siècle.

Fanny

Cinq jours de Douglas Kennedy / Rentrée littéraire 2013

9782714443991

Je vous retrouve aujourd’hui pour la chronique d’un roman de cette rentrée littéraire 2013. Douglas Kennedy est l’auteur de multiple bestseller. Malgré cela je n’avais encore jamais eu l’occasion de lire un de ces romans.

Laura (marié, deux enfants) est malheureuse en ménage. Elle travaille comme technicienne de radiologie dans le Maine et assiste de temps en temps à des colloques. C’est ainsi qu’elle doit se rendre à l’un d’entre eux à Boston pendant tout un weekend. Il va y faire une rencontre, celle de Richard, qui va changer sa vie de femme.

Autant le dire tout de suite l’intérêt de ce roman ne réside pas dans l’action mais bien dans l’analyse psychologique et l’introspection des personnages. L’auteur s’attache clairement à décortiquer leurs états-d’âme et l’impact du passé sur leur vie présente. Comment ne pas se reconnaitre dans l’une ou l’autre de ces personnes à un moment de notre vie ? Ainsi les thèmes du couple, des relations parents-enfants sont très présents. Ils ne correspondent pas du tout à mes préoccupations actuelles mais grâce à la superbe écriture de Doulgas Kennedy, les destins de Laura et Richard ont su me toucher.

L’auteur a mis en place pour son récit une construction originale divisée en cinq parties qui correspondent à cinq jours de la vie de Laura et de Richard. La majorité du récit se déroule sous forme de conversations et de confidences entre nos deux héros. C’est ainsi que nous faisons leur connaissance grâce à l’évocation de leur passé. Ce dernier est très présent et semble bloquer leur vie actuelle. Nous ressentons leurs regrets, leurs choix douloureux ainsi que la pression familiale et le poids du regard de leurs parents dans leur jeunesse.

Il s’agit d’un beau roman tout en subtilité avec une fin douce-amère et une morale disant que tant qu’il y a de la vie il y a de l’espoir. Si j’en ai l’occasion j’essaierais de découvrir un autre roman de Douglas Kennedy car son écriture m’a largement convaincu.

Page facebook française de l’auteur :

Douglas Kennedy répond aux questions de 4 blogueuses :

Merci aux éditions Belfond et à Jérémy pour l’envoi de ce roman.

Fanny

Du nouveau dans ma PAL #6

Voilà un petit moment que je ne vous avais pas montré les nouveaux venus de ma PAL. C’est le moment de faire le point! Comme vous pouvez vous en douter certains ont déjà été engloutis…D’ailleurs, je ne vous ai jamais avoué mais je déteste voir ma PAL montée… Donc j’essaye d’acheter un livre et de le lire sous peu. Si bien qu’elle contient un peu plus de 20 livres. Bref. Je vous laisse découvrir mes nouvelles acquisitions.

Achats neufs

1. Douze minutes avant minuit de Christopher Edge, éd. Flammarion, 331 p. C’est Bianca qui m’a donné envie de lire ce roman jeunesse avec sa chronique plutôt élogieuse. J’espère pouvoir écrire la mienne pour Halloween.

2. Le signe des 4 de Arthur Conan Doyle, éd. Le livre de poche, 150 p. Grâce à l’initiative de Syl de lire la série complète des Sherlock Holmes, je vais découvrir la seconde enquête du célèbre détective britannique.

3. Harry Potter and the Sorcerer’s Stone de J.K. Rowling, éd. Scholastic, 309 p. Je suis totalement tombée sous le charme de la couverture de cette nouvelle réédition de la série. J’ai lu ce tome en français à sa sortie. J’ai hâte de me replonger dans ce monde que j’adore. Il s’agira d’une lecture VO qui j’espère sera à la hauteur de mes espérances.

1. Les quatre de Baker Street, Tome 1 : L’affaire du rideau bleu de Jean-Blaise Djian, Olivier Legrand et David Etien, éd. Vents d’ouest, 56 p. Je l’ai déjà dévoré et adoré. Je vais tenter de chroniquer cette BD puisqu’elle entre dans le challenge XIXe siècle.

2. Kotori, Le chant du moineau de Samantha Bailly et Shigatsuya, éd. Nobi nobi, 48 p. J’ai également déjà lu ce roman graphique adapté d’un conte traditionnel japonais.

Service presse

1. Un été à Cold Springs de Richard Yates, éd. Pavillons poche, 255 p.

2. Instinct primaire de Pia Petersen, éd. NiL, 107 p.

Ce sont deux livres que Robert Laffont m’a gentiment envoyé. J’ai hâte de les lire et notamment le Richard Yates dont Martine adore les romans et en parle avec beaucoup de passion.

J’ai reçu ce roman de la part de Belfond en début de mois. Je suis en train de le lire et pour l’instant j’aime beaucoup l’écriture de l’auteur et la psychologie fouillées de ses personnages. C’est le premier livre de l’auteur que je lis donc affaire à suivre…

Masse critique Babelio

Ce roman est déjà lu. Ma chronique ne devrait d’ailleurs pas tarder à être publié dans la cadre d’une LC avec Bianca qui l’a également reçu grâce à cette masse critique.

Achat d’occasion

Comme d’habitude il y a un Anne Perry dans le lot. Avec les filles, nous continuons la lecture des aventures de Charlotte et Thomas Pitt avec ce 9e opus. Je vais m’y plonger dans quelques jours avec grand plaisir.

Cadeau d’anniversaire

Voici le cadeau d’anniversaire que mon chéri m’a offert… THE BIBLE! Je le lis le soir le weekend et j’aime beaucoup. J’apprends pleins de choses sur la façon dont se fait un film d’aventure, sur les acteurs, la participation de J.K. Rowling. Il est très beau, bien documenté, bien construit et plein d’images.

Avez vous lu certains de ces titres? Quels sont vos derniers achats?

Fanny

Anges d’Apocalypse, Tome 2 : Le frisson des aurores de Stéphane Soutoul

Syldia est une des quatre cavaliers de l’apocalypse. Après une malédiction, dès que le jour se lève elle se réveille dans un corps d’adolescente sous l’identité de Samantha. Après les aventures du premier tome, Syldia s’est fait des ennemis. C’est le moins que l’on puisse dire… Ainsi elle va se retrouver à la fois à la place de proie mais aussi de chasseur car Desmond, le régent de la cours des sorciers de Toronto, va lui demander de le protéger. Autant dire que rien ne lui sera épargné que ce soit sous sa forme adulte de Syldia ou celle d’ado de Samantha…

Vous vous souvenez peut-être que j’avais adoré le premier tome de cette série. Je l’avais d’ailleurs placé directement dans mes coups de cœur. Je vous préviens tout de suite, je n’ai pas été déçue par cette suite qui est juste excellente. J’ai adoré continuer cette histoire où j’ai pu retrouver tout ce que j’avais aimé dans le premier opus : les personnages, le contexte original et le style de l’auteur. Un régal!

Quel plaisir de retrouver Syldia/Samantha! J’ai souvent ri ou souri à ses répliques et réflexions savoureuses. Vraiment ce personnage est excellent. Son caractère haut en couleur et son franc-parler servent de masque à ses faiblesses. Parfois, l’auteur nous laisse entrevoir ses états-d’âme. Malgré sa nature surnaturelle elle nous semble beaucoup plus humaine qu’elle n’y parait. La magie, les êtres surnaturels restent assez convenue mais lisant finalement assez peu ce genre je suis plutôt satisfaite. La romance est souvent omniprésente dans ce genre de roman. Ici, l’auteur en use avec parcimonie. Il s’agit d’un très bon point en ce qui me concerne. Quelques jeux de séduction ainsi que quelques scènes de rapprochement sont présentes et servent très bien le personnage de Syldia.

La situation se complique dangereusement pour notre héroïne. Elle se retrouve dans des positions souvent intenables. Mais avec à ses trois sœurs, elles font front et s’unissent pour venir à bout des problèmes. L’auteur sait vraiment bien nous décrire les scènes d’action. On se représente parfaitement ce qui est en train de se passer. Au rendez-vous : trahison, amour, amitié et action. La fin n’est pas forcément d’un suspens insoutenable. Cependant, les personnages sont tous tellement attachants à leur manière qu’une seule envie nous gagne : les retrouver.

Pour conclure, ce second tome complique encore les affaires de Syldia/Samantha. Il promet de belles aventures pour les prochains titres. J’ai hâte de voir l’arrivée de nouveaux personnages et de connaitre ce que Stéphane Soutoul nous réserve en rebondissements. Il s’agit véritablement d’une de mes sagas préférées du moment pour laquelle j’attends la suite prévue pour mars 2014 avec impatience. En deux mots : j’adore!

Merci à l’auteur Stéphane Soutoul d’avoir pensé à moi en me proposant son roman.

Fanny

Calvin et Hobbes, Tome 21 : Je suis trop génial! de Bill Watterson

Je vous retrouve pour une petite chronique aujourd’hui. Je n’ai pas forcément énormément de chose à ajouter sur ce tome puisqu’il suit exactement la même trame que les précédents. J’avais adoré ma découverte de cette série avec le tome 20.

Ce mois-ci j’ai continué les aventures des deux compères Calvin et Hobbes. J’aime la façon dont le petit tigre rembarre régulièrement Calvin qui a bien souvent réponse à tout. Mais ce petit garçon sait aussi faire preuve d’intelligence. Je pense qu’étant petite j’aurais adoré cette bande dessinée car je me retrouve un peu dans ce personnage un brin hyperactif.

Je reste vraiment impressionner par l’universalité et l’intemporalité dont fait preuve cette bande-dessinée. Elle a su parlé à des personnes bien avant nous et saura surement faire rire les générations prochaines. Les dialogues sont savoureux et bien trouvés. L’hiver et la neige sont souvent présents et propices aux gags. C’est une petite lecture bien sympathique en période de froid.

Le dessin simple et épuré de Bill Watterson donne un charme particulier aux planches. Elles sont d’ailleurs toutes en noir et blanc et sont agréables et très rapides à parcourir. La format du livre avec cette couverture souple reste vraiment plaisant en main.

J’ai passé encore un bon moment avec nos deux héros bien espiègles. J’aime leur compagnie le soir avant de m’endormir.

Merci aux éditions Hors Collection et à Lætitia pour l’envoi de ce livre.

Fanny

Le pays sous le ciel de Matilde Asensi

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1923. Elvira, la quarantaine, artiste-peintre originaire d’Espagne, vit à Paris dans son petit appartement. Elle est mariée à un ami afin de satisfaire aux convenances de l’époque. Mais cette année-là elle apprend le décès de ce dernier alors qu’il habite en Chine. Ainsi elle se voit dans l’obligation d’entreprendre un grand voyage, avec sa nièce dont elle a la garde, afin de se rendre dans ce pays pour régler quelques affaires de succession. Mais une fois sur place les deux jeunes femmes vont aller de déconvenues en déconvenues jusqu’à se retrouver impliqués dans une véritable aventure à la recherche du tombeau du premier empereur en compagnie de personnages hauts en couleur et parfois inquiétants.

Matilde Asensi possède une plume fantastique à la fois dense, imagée, recherchée et fluide. Ce roman comporte de multiples descriptions de la Chine de cette époque, de son histoire passée ainsi que d’une certaine façon de voir la vie. Quelques longueurs apparaissent surtout lorsque la philosophie chinoise nous est expliquée. En effet, certains détails auraient mérité d’être davantage synthétisés. Ce roman demande un peu de concentration afin d’assimiler toutes les informations données, les noms des lieux et des personnages en langue chinoise ainsi que les faits historiques. Pour le coup on apprend vraiment plein de choses sur la Chine en général (mots de vocabulaire, histoire, coutumes). Je salue d’ailleurs le très gros travail de recherche de la part de l’auteure.

Le récit ne comporte aucun temps mort. Dès le début nous nous retrouvons embarquer dans cette aventure en même temps que les personnages. Nous sommes intrigués et curieux de connaitre la suite des évènements. Mensonges, complots politiques, retournement de situation et moments heureux sont au rendez-vous. Par contre, ce roman est divisé en seulement 5 chapitres pour plus de 450 pages. Ceci m’a quelque peu dérouté car je préfère les chapitres plus courts qui permettent bien souvent de relancer le rythme du récit.

Les personnages sont tous attachants à leur manière. Nous nous posons beaucoup de question au sujet de quelques-uns. Cette aventure est l’occasion d’un voyage initiatique pour ces compagnons de route. Tout d’abord Elvira va apprendre à connaitre et à aimer sa nièce Fernanda. Mais elle va aussi apprendre à se connaitre elle-même, à découvrir ses limites et à se guérir de son anxiété maladive grâce aux secrets que recèle la façon de penser chinoise.

Pour moi il s’agit d’un très bon roman d’aventure historique. Il est à la fois instructif et divertissant. Je le conseille à tous ceux qui aime la Chine mais aussi à ceux qui souhaiteraient découvrir ce pays par le biais d’un roman comme celui-ci.

Merci aux éditions Charleston pour la découverte de ce roman.

Fanny

Transatlantic de Colum McCann / Rentrée littéraire 2013

Colum McCann est un auteur qui m’était totalement inconnu. J’ai découvert une plume de talent. En effet, il possède une belle écriture souvent pleine de poésie et imagée. On prend plaisir à tourner les pages et à se plonger dans cette fresque historique entre l’Irlande et les États-Unis. Son roman est très riche. En effet l’auteur aborde beaucoup de thèmes. Il s’agit d’un roman sur la lignée familiale avec l’importance des racines mais aussi sur les relations mères-filles qui y sont très présentes.

Ce roman est divisé en plusieurs parties. Chacune d’entre elle traite d’un personnage en particulier et de son entourage. C’est ainsi que de chapitre en chapitre nous retrouvons la descendance, les aïeux ou les proches de Lily Duggan, jeune domestique d’Irlande, qui part en 1845 pour les États-Unis. L’auteur sait parfaitement nous dérouler sous les yeux le destin de plusieurs générations malgré les guerres, les conflits sociaux, les malheurs familiaux. J’ai adoré découvrir tous ces personnages et le monde dans lequel ils vivent. Par contre, ce roman mérite de l’attention et une certaine gymnastique à la lecture car des sauts dans le temps par des retours en arrière ou des bons en avant sont souvent réalisés. Ceci implique de bien se souvenir des personnages et de leur place dans leur généalogie ou leur rôle. En tout cas la construction complexe et originale est maitrisée. Je salue d’ailleurs le travail de recherche qui a été réalisé. Il donne vraiment toute sa crédibilité au récit.

L’Irlande et son histoire mouvementée sont toujours en toile de fond. Colum McCann y associe également les États-Unis d’où le titre du livre. C’est vrai qu’énormément d’irlandais se sont exilés là-bas notamment au début du XXe siècle. Durant ma lecture j’ai eu l’occasion de traverser trois siècles : le XIXe, le XXe et le début du XXIe siècle avec leurs caractéristiques propres. J’ai assisté à la lutte pour l’abolition de l’esclavage, la première traversée transatlantique sans escale, la vie difficile des récolteurs de glace aux États-Unis au XIXe siècle et bien d’autres choses encore.

Le seul défaut de cette histoire est la fin… Durant les dernières pages je me suis vraiment attendue à des rebondissements et à un peu de piment. On l’attend avec impatience mais elle ne nous apporte pas de révélation particulière.

Malgré une fin qui n’a pas été à la hauteur de mes espérances j’ai su apprécié ce livre pour l’enchevêtrement maitrisé des destins de toute cette panoplie de personnages. Je retiendrais de cette lecture l’écriture de l’auteur, le découpage original du récit, le pont entre les États-Unis et l’Irlande ainsi que tout ce que j’ai pu apprendre. Un beau roman sur les acteurs de l’histoire.

Fanny

Bilan de mes lectures ~SEPTEMBRE 2013~

Je vous retrouve avec mon bilan mensuel pour cette rentrée. Après une semaine de vacances début septembre où je n’ai lu que 150 pages, j’ai eu beaucoup de mal à me remettre dans le bain du quotidien. Mais finalement je suis plutôt satisfaite de ce bilan avec des lectures certes plus courtes mais plutôt bonnes et surtout toujours aussi éclectiques. Je vous laisse découvrir tout ceci.

Nombre de livres lus : 7

Nombre de pages lues : 1838

(Pour lire les chroniques disponibles, il faut cliquer sur les images)

Amours et autres enchantements de Sarah Addison Allen, éd. Pocket, 308 p.

Une petite romance bien sympathique qui a accompagné ma semaine de vacances. J’ai pris plaisir à suivre les aventures des personnages. L’histoire est assez prévisible et convenue. Cependant, ce roman rempli totalement son rôle et nous vide la tête.

Cœurs de rouille de Justine Niogret, éd. Pré aux clercs, 273 p.

Je voulais découvrir les romans de Justine Niogret depuis un certain temps. Bien que le début fut un peu difficile, j’ai découvert une auteure à l’imagination et la créativité débordantes. Je retiendrais les personnages, l’ambiance très sombre et pesante mais aussi le thème de la relation humain/robot.

Lectures intimes de Virginia Woolf, éd. Pavillons poche, 309 p.

Ce recueil de pensées littéraires de cette grande écrivain britannique du XXe siècle fut une vraie découverte. Sa façon d’écrire nous révèle beaucoup de sa personnalité. J’ai appris plein de chose sur la littérature du XIXe et du début du XXe siècle. Par contre, mon manque de culture littéraire a parfois était un frein à la compréhension de certains passages.

La princesse au bol enchanté de Samantha Bailly et Ein Lee, éd. Nobi nobi, 48 p.

Ce petit roman graphique est une adaptation d’un conte traditionnel japonais. Les dessins sont fins et magnifiques. Dès l’ouverture de ce livre, nous plongeons dans un monde de couleurs. Cette histoire est parfaite pour les enfants avec une jolie morale et des principes à leur inculquer. Il s’agit d’un petit bijou pour les petits mais aussi pour les plus grands.

Étude en rouge de Arthur Conan Doyle, éd. Le livre de poche, 147 p.

Voici ma première rencontre avec le plus célèbre des détectives. Autant dire que je n’ai pas été déçu par ce personnage à la personnalité bien marquée.

Transatlantic de Colum McCann, éd. Belfond, 371 p.

Ce roman mêle avec brio les destins de plusieurs personnages fictifs ou non à des périodes différentes. Le lien familial et des racines ainsi que celui de l’Irlande et des États-Unis sont omniprésents. Je salue le travail de recherche historique ainsi que le découpage orignal du récit. J’ai voyagé entre le XIXe, le XX et le XIXe siècle avec une belle aisance.  Seule la fin m’a déçu. Je m’attendais à une révélation de taille…

Meurtres à Cardington Crescent de Anne Perry, éd. 10/18, 382 p.

Une belle 8e enquête de Charlotte et Thomas Pitt entre huis clos et histoire sociale du XIXe siècle. Anne Perry a rééllement un don pour se renouveler à chaque tome. Vivement le prochain!

LECTURE EN COURS

Avez vous lu certains de ces livres? Qu’en avez vous pensé? Bon mois d’octobre à tous!

Fanny

Meurtres à Cardington Crescent de Anne Perry

Un buste de femme est retrouvé dans un cimetière empaqueté dans du papier ficelé. Peu de temps après, Georges, le mari d’Emily (la sœur de Charlotte), est retrouvé sans vie dans son lit. Thomas Pitt se penche sur ces deux crimes. Et si ces deux affaires avaient finalement un lien?

J’aime toujours autant la façon dont Anne Perry nous dépeint la société victorienne avec ces extrêmes de richesse et de pauvreté. Elle sait aussi parfaitement nous montrer les vices profonds et les défauts des personnages appartenant à l’aristocratie. Elle nous donne toujours à voir un pan de l’histoire sociale du XIXe siècle. Ici nous nous plaçons du côté des femmes ayant des enfants hors mariage ou ne pouvant les élever. Il s’agit là d’une facette très intéressante mais aussi terrible. Avec cette série et au fil des tomes j’ai toujours l’impression d’apprendre des choses intéressantes sur ce siècle qui me passionne tant.

Dans cet opus, Emily (la sœur de Charlotte) se trouve dans la tourmente. Charlotte se démène pour elle. Le récit se déroule principalement dans un huis clos à l’intérieur d’une maison bourgeoise. Secrets de famille, ambiance pesante, faux semblant et doutes sont présents. Chaque personne résidant dans cette demeure est susceptible d’être coupable. Jusqu’au bout le doute est permis. Anne Perry sait maintenir le suspens jusqu’aux dernières pages. Elle possède une écriture vraiment agréable. Ses romans se lisent vraiment tout seuls.

Comme vous l’aurez compris cette 8e enquête de Thomas et Charlotte Pitt a été à la hauteur de mes espérances. La capacité de renouvellement de Anne Perry m’étonne et m’impressionne toujours autant. Vivement le prochain!

Lu en lecture commune avec BiancaClaire, Sybille et Céline.

Lu dans le cadre du challenge XIXe siècle et du challenge Quelques heures avec Anne Perry.

    

 Fanny