Je suis ravie de vous retrouver avec ce top-flop de l’année 2018. J’espère ainsi vous faire découvrir quelques titres. N’hésitez d’ailleurs pas à me dire ceux qui vous tentent le plus. Cette année, j’ai vécu de jolis moments mais aussi quelques coups durs. La vie est comme ça, elle vous donne autant qu’elle vous prend. En 2019, j’espère découvrir de nouveaux auteurs, continuer des sagas, faire un bilan de ma participation au Grand prix des lectrices Elle 2019, voyager un peu, reprendre la marche et profiter davantage des petites bonheurs de la vie.
C’est donc parti pour le fameux bilan!


Voici les cinq romans qui ont fait mon année 2018. Sans surprise, Paul Auster est présent dans ce top. 4 3 2 1 est en récit ambitieux et très réussi. Après avoir passée plusieurs semaines avec les différentes versions d’Archibald Ferguson, la chute m’a laissée orpheline. Call me by your name d’André Aciman est une histoire d’amour hors du commun. Nous assistons à la naissance du sentiment amoureux entre Elio et Oliver, le tout enveloppé de sensualité et de la touffeur de l’été italien. C’est également un bel hommage à la musique et à la littérature. Un souvenir de lecture inoubliable! Le sujet de départ d’On Chesil beach de Ian McEwan ne fait pas forcémment rêver. Pourtant, l’auteur surprend en réussissant à porter un roman intense, réaliste et prenant, le tout en très peu de pages. Avec toutes mes sympathies d’Olivia de Lamberterie est LE coup de cœur parmi les coups de cœur. Quel livre et quelle entrée en littérature! Ce témoignage m’a brisé le cœur autant qu’il m’a fait espérer. J’ai l’impression d’avoir compris beaucoup de choses avec ces quelques 250 pages. La révolte de Clara Dupont-Monod m’a complétement embarquée aux côtés d’Aliénor d’Aquitaine pendant la seconde partie de sa vie. La romancière dépoussière le Moyen-Âge et le rend passionnant.


Quelques petites déceptions sont venues agrémentées mon année 2018. Heureusement, elles sont peu nombreuses. J’étais vraiment ravie de découvrir un peu de littérature allemande avec Le goût sucré des souvenirs de Beate Teresa Hanika. Malheureusement, j’ai eu beaucoup de mal à suivre le récit qui m’a paru assez obscur et décousu. Castle Dor a la particularité d’avoir été commencé par Sir Arthur Quiller-Couch puis terminé par Daphne du Maurier. Le résultat est très inégal. C’est une première déception avec la romancière anglaise. Chien-Loup de Serge Joncour m’a laissée assez indifférence malgré les thématiques d’actualité. Les multiples répétitions ont fini de forger mon avis. Une maison parmi les arbres de Julia Glass est un roman au rythme assez particulier. Certains passages m’ont plutôt plu mais pas suffisamment pour totalement emporter mon adhésion. Je dois dire que je me suis pas mal ennuyée.


Contrairement aux années précédentes, j’ai fait le plein de lectures graphiques notamment grâce aux mangas que je lis assidument depuis le milieu de l’année. Monet d’Efa et Rubio est une superbe bande dessinée sur l’existence mouvementée du maître de l’impressionnisme. Les couleurs sont superbes et rendent un bel hommage à ce mouvement pictural. Opération Copperhead m’a permis de découvrir un fait assez méconnu de la Seconde Guerre mondiale. Avec humour et talent, Jean Harambat nous propose un ouvrage graphique instructif et bien pensé. Le roman Quatre soeurs de Malika Ferjoukh fut une merveilleuse lecture. Quoi de mieux pour prolonger la magie que de plonger dans l’adaptation toute aussi merveilleuse en bande dessinée par Cati Baur. J’ai lu cinq tomes d’Isabella Bird de Taiga Sassa cette année. J’adore suivre cette aventurière anglaise dans le Japon reculé du XIXe siècle. J’espère que 2019 nous réservera la suite. Ma vie dans les bois de Shin Morimura est également une série de mangas que j’aime beaucoup. Cette fois, nous suivons le mangaka dans son retour à la nature et à une vie plus saine. C’est parfois technique mais toujours drôle et intéressant. Enfin, j’ai souhaité vous présenter un carnet de voyage avec Tokyo Sanpo de Florent Chavouet. L’angle pris par le dessinateur est très sympa et les dessins sont réussis. De quoi réaliser une belle balade dans Tokyo.



Je suis ravie d’avoir une fois de plus remplie mon année de period drama. C’est une excellente façon de se dépayser et se détendre. 2018 fut un bon cru avec pas mal de jolies surprises. Ordeal by innocence m’a beaucoup plu. Cette nouvelle adaptation d’un roman d’Agatha Christie par la BBC nous tient en haleine et nous intrigue jusqu’à la dernière minute. Little women (Les quatre filles du docteur March) est une très belle surprise. Mention spéciale à Maya Hawke qui crève l’écran et fait une Jo parfaite. Une nouvelle fois, j’ai retrouvé mon chouchou parmi les enquêteurs britanniques. Endeavour Morse est toujours aussi brillant et intéressant à suivre. La saison 3 des Durrells tient toutes ses promesses. Cette famille anglaise exilée à Corfou est une vraie bouffée d’air frais. A very english scandal est surement l’une des plus belle surprises de l’année 2018. Le casting réunit Ben Whishaw et Hugh Grant, le duo est d’ailleurs excellent. Tirée d’une histoire vraie, cette mini-série est aussi engagée que passionnante. Rien n’était gagné et pourtant Vanity fair a fini par me convaincre. Becky est prête à tout pour arriver à ses fins, même le pire. Mrs Wilson fait partie du haut du panier. Les trois épisodes dévoilent la vie de la grand-mère de l’actrice Ruth Wilson, entre espionnage et secret de famille. Enfin et sans surprise, la saison 2 de The marvelous Mrs Maisel est tout aussi réussie que la première.
Très belle année 2019 à tous! Qu’elle soit épanouissante et pleine de jolies découvertes. N’oubliez surtout pas de profiter des petits bonheurs du quotidien.
Fanny