Des period dramas en pagaille! #6

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Home fires (Saison 2, 6 épisodes, 2016, itv)

La première saison de cette mini-série m’avait laissé une plutôt bonne impression. Je suis donc heureuse d’avoir pu continuer mon voyage au cœur d’un petit village du Cheshire malmené par la Seconde Guerre mondiale. Nous retrouvons les femmes qui font vivre la bourgade par leur initiative et leur travail. Nous voguons entre histoires d’amour impossibles, drames dus à la guerre et intrigues en tout genre. Ces nouveaux épisodes sont du même niveau que les précédents : sympathiques et sans prétention. Je suis déçue de l’arrêt de cette série car elle possède un vrai potentiel et toutes les questions n’ont pas trouvé de réponse. Dommage également car je me suis facilement attachée aux personnages.

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Goodnight Mister Tom avec John Thaw et Nick Robinson (1998)

J’ai découvert ce film par hasard par le biais du compte Instagram Corsets and Cravats. Il s’agit d’une adaptation du premier roman de Michelle Magorian paru en 1981. En pleine Seconde Guerre mondiale, nous suivons l’évacuation vers un petit village d’un garçon des bas-quartiers de Londres. Il atterrit chez un vieux monsieur. L’acclimatation n’est pas aisée ni pour l’un ni pour l’autre. Mais très vite, un lien fort se crée entre eux. Les histoires personnelles de ces deux personnages principaux sont pour le moins difficiles. Elles nous sont dévoilées au compte goutte grâce à plusieurs rebondissements et révélations. J’ai souvent été agréablement surprise par les chemins inattendus que nous fait prendre cette histoire. Une belle découverte!

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The Crown (Saison 1, 10 épisodes, 2016, Netflix)

J’ai attendu cette série avec une grande impatience. Elle met du temps à démarrer et à vraiment trouver son rythme de croisière. Cependant, l’esthétique est soigné. J’ai apprécié d’entrer dans l’intimité et les coulisses d’un tel règne. On y découvre toute la complexité et les tractations qui sévissent dans les couloirs du palais de Buckingham. Les choix et dilemmes sont le quotidien d’un monarque. Entre pouvoir, vie personnelle et état d’âme, Elizabeth doit trouver sa place et s’imposer. Margaret, la sœur d’Elizabeth, est un beau personnage pour lequel on ne peut qu’avoir de l’empathie car elle est clairement sacrifiée. The Crown, est une série assez réussie avec laquelle on apprend beaucoup.

A venir dans de prochains numéros

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Participation au challenge A year in England de Titine.

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Les heures lointaines de Kate Morton

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Résumé de l’éditeur : Lorsqu’elle reçoit un courrier en provenance du Kent qui aurait dû lui arriver cinquante ans auparavant, Meredith Burchill révèle à sa fille Edie un épisode de sa vie qu’elle avait gardé secret jusqu’alors. En septembre 1939, comme beaucoup d’autres enfants, Meredith avait été évacuée de Londres et mise à l’abri à la campagne. Recueillie par des aristocrates du Kent dans le château de Milderhurst, elle était devenue l’amie de l’excentrique et talentueuse Juniper, la cadette de la famille. Pourquoi Meredith a-t-elle dissimulé son passé à sa propre fille ? Et pourquoi n’est-elle pas restée en contact avec Juniper, devenue folle après avoir été abandonnée par son fiancé ? Afin de reconstituer le puzzle de son histoire familiale, Edie se rend au château de Milderhurst dont les vieilles pierres cachent plus d’un secret.

J’ai découvert Kate Morton il y a quelques mois avec son dernier roman paru en France, L’enfant du lacLes heures lointaines dormait dans ma pile à lire depuis plusieurs années. Je suis très heureuse de m’être lancée dans la lecture de cette belle brique et d’autant plus qu’il s’agit d’un très bon roman. A mon sens, les premières pages ne sont pas les meilleures. L’écriture d’entrée hyper-descriptive m’a quelque peu oppressée. Cependant, cette sensation s’est vite estompée. En effet, une fois le roman et le suspens bien installés, on ne souhaite qu’une chose : continuer sa lecture pour en découvrir toujours davantage. Plus Kate Morton avance dans son récit et meilleur c’est. Tous les détails sont finalement un délice à découvrir. L’auteure possède un véritable don pour épaissir ses intrigues autour de secrets de famille et de révélations.

J’ai aimé découvrir les personnages qui ont pris vie sous mes yeux. J’avoue avoir eue une préférence pour les trois sœurs Blythe avec qui j’ai remonté le temps. La demeure de Milderhurst est un protagoniste à part entière qui vit et évolue au fil du temps mais surtout qui cache de lourds secret. Bien sûr, pendant ma lecture je n’ai pu m’empêcher de penser à Jane Eyre de Charlotte Brontë ou encore à Rebecca de Daphné du Maurier. On retrouve ici une ambiance gothique avec cette grande demeure parfois insondable, ces mystères, cette disparition inquiétante et cette dose de noirceur par moment. Kate Morton nous parle aussi des relations parfois complexes entre une mère ou un père et sa fille. Cette recherche d’attention ou encore de fierté se fait sentir tout au long du roman. C’est aussi le poids de la famille, des traditions et de l’héritage qui est évoqué.

Après un petit temps d’adaptation, ce roman bien construit et prenant a su me convaincre. Le schéma du va et vient entre passé et présent me plait toujours beaucoup. J’avoue l’avoir préféré à L’enfant du lac dont les coïncidences improbables, sans gâcher ma lecture, m’avaient quelque peu chagrinée.

Lu en lecture commune avec Élodie.

Lu dans le cadre du Cold Winter Challenge.

Vous aimerez aussi découvrir :

  • L’enfant du lac de Kate Morton
  • L’enfant du Titanic de Leah Fleming
  • Lettres à Stella de Iona Grey

Fanny

Vango, Tome 1 : Entre ciel et terre de Timothée de Fombelle

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Résumé de l’éditeur : Au début du siècle dernier, Vango grandit à l’écart du monde, dans les îles Éoliennes, au large de la Sicile. À dix ans, il découvre un monastère secret dont les moines deviennent sa famille. Il traverse l’Atlantique sur le Graf Zeppelin. Il entre au séminaire à Paris. Mais Vango s’est toujours senti traqué par des puissances mystérieuses. Alors qu’il doit être ordonné prêtre, une course-poursuite s’engage avec la police sur le parvis de Notre-Dame. De quel crime l’accuse-t-on? Tandis qu’enfle le bruit de la guerre, Vango cherche sa vérité, et son histoire contient toutes les aventures.

J’ai enfin découvert Timothée de Fombelle! Je n’aurais surement pas dû attendre si longtemps car c’est un auteur dont les mérites m’ont été tellement de fois vantés. Quelle aventure que ce premier tome! Je me suis régalée de bout en bout. L’auteur nous entraîne dans un tourbillon de péripéties à travers l’Europe de la première moitié du XXe siècle. Il y a de l’action, de la dissimulation, des rebondissements, des secrets bien gardés, des voyages mais aussi pas mal de frayeur. On ressent toutes la noirceur de ces années de prémices à la Seconde Guerre mondiale. Hitler est chancelier allemand, Mussolini est président du conseil italien et Staline monte en puissance en URSS. Mais Timothée de Fombelle sait de temps en temps et habilement faire baisser la pression par de petites touches subtiles d’humour à l’aide de phrases ou de situations senties.

Vango est un héros ambigu car il est à la fois mystérieux et très attachant. Ces deux caractéristiques sont sa force et en font un personnage attirant envers qui on ne peut s’empêcher d’avoir de l’empathie. Je n’ai eu de cesse de vouloir le comprendre et  de découvrir en même temps que lui ses origines. Que dire de toute la panoplie de personnages secondaires. Ils sont tous excellents et uniques. Ce qui m’a le plus marqué, c’est la bienveillance qui se met en place autour de Vango. C’est surement elle qui le sauvera et nous sauvera tous également. Certaines questions trouvent des réponses dans ce premier opus. Mais beaucoup d’autres restent en suspens comme l’histoire de Vango. J’ai ma petite idée sur cette dernière mais je ne vous en dirais pas plus (même si le titre du second et dernier tome apporte un sacré indice!).

Ce roman m’a réconciliée sans problème avec la littéraire pour adolescent. Timothée de Fombelle est un écrivain qui allie avec brio qualité et divertissement, aventure et Histoire ainsi que bienveillance et noirceur de temps troublés. Vous imaginez bien que je ne pouvais pas abandonner tout ce petit monde comme ça. J’ai donc déjà commencé le second et dernier tome et c’est toujours aussi bon!

Lu grâce à la masse critique Babelio et aux éditions Folio.

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  • Aristotle and Dante discover the secrets of the universe de Benjamin Alire Saenz
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Fanny

Venez, vous dont l’œil étincelle de Jean-Christophe Duchon-Doris

9782260024033Résumé de l’éditeur : En cette année 736, le duc Mauronte, patrice de Marseille, s’inquiète pour l’indépendance de son fief, menacé au nord par les Francs de Charles Martel et au sud par les Sarrasins. S’il veut survivre, il doit s’allier à l’un des deux camps. Un choix d’autant plus délicat que Childebrand, le frère de Charles Martel, et Youssouf, le gouverneur musulman de Narbonne, sont tombés fous amoureux de sa fille, Blanche. Pour l’aider à prendre sa décision, le duc décide d’ouvrir son palais à des conteurs venus des deux contrées ennemies. Durant d’innombrables nuits, les narrateurs affluent et c’est un feu d’artifice de récits magnifiques ou tout l’imaginaire des hommes est exalté : l’amour, l’érotisme, la cruauté, la beauté, le fantastique… Chacun cherche à toucher, au plus secret, la raison du père et le cœur de la fille. Mais seuls les dieux savent qui sera l’heureux vainqueur de ce combat singulier.

J’ai découvert Jean-Christophe Duchon-Doris il y a deux ans avec un roman policier passionnant se déroulant dans le Paris du XIXe siècle. Ce nouvel ouvrage est d’un tout autre genre. L’auteur nous propose de remonter le temps jusqu’au Moyen-Âge (en 736 pour être précis). L’histoire débute à Marseille, ville cosmopolite dont le destin se joue entre les francs et les musulmans. Ce roman est un peu déroutant au départ. Il faut du temps afin que le lecteur prenne ses marques dans l’époque et les différentes forces qui s’affrontent. Mais c’est aussi et surtout dans sa forme que ce livre est original. Les différentes parties se composent d’un récit classique puis de différentes histoires rapportées par des conteurs. Le tout finit par s’imbriquer parfaitement et donne un roman épique composé de personnage haut en couleur.

A l’époque, les informations sont bien souvent véhiculées par les conteurs. Se mêlent donc vérité, fiction et légende. Au fil des pages, on s’attache aux personnages et notamment à Blanche, jeune victime des tractations matrimoniales des hommes. Ces derniers sont subjugués par son aura relaté par les conteurs mais aussi par l’intérêt d’une telle union. L’écrivain laisse transparaitre beaucoup de poésie et d’amour pour sa ville, Marseille. J’ai parfois presque eu l’impression de sentir les odeurs, de voir les ruelles de la cité et d’entendre la mer non loin de là. L’intermédiaire des contes est une bonne idée. Ils donnent du relief au récit, transmettent du rêve mais sont aussi une base de réflexion. Le Moyen-Âge nous est présenté d’une manière inhabituelle et c’est surement ce qui fait toute la différence.

J’ai bien fait de m’accrocher à cette histoire après des débuts un peu difficiles. Une fois la dernière page tournée, j’ai eu le sentiment que tout s’imbriquait parfaitement et que le mélange de récit classique et de conte avait porté ses fruits. C’est donc un roman unique de par sa construction, l’intermédiaire des conteurs mais aussi par la plume toujours poétique de Jean-Christophe Duchon-Doris.

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  • La mort s’habille en crinoline de Jean-Christophe Duchon-Doris
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  • Le roi disait que j’étais diable de Clara Dupont-Monod

Fanny

Les pires batailles de l’histoire de Benjamin Brillaud

9782221197677Résumé de l’éditeur : Au Ve siècle avant notre ère, les Perses débarquent à Marathon ou ils seront écrasés par une armée athénienne pourtant largement inférieure en nombre ; au début du XIVe siècle, Philippe le Bel lance la crème de l’armée française pour mater la rébellion, composée de simples artisans sous-équipés, qui décime l’essentiel de la noblesse du royaume ; durant la Seconde Guerre mondiale, neuf chasseurs alpins français résistent héroïquement à plusieurs milliers de soldats italiens. Malgré sa puissance, son avance technologique ou encore ses effectifs en surnombre par rapport à l’ennemi, une armée n’est jamais à l’abri d’une défaite majeure quand la loi de Murphy, dite de « l’emmerdement maximum », décide de s’en mêler. Ordres mal transmis, infériorité numérique flagrante, conditions climatiques désastreuses… ce livre reconstitue ces batailles désespérées ou incongrues qui ont marqué notre mémoire par leurs issues inattendues. Autant d’épisodes tragi-comiques qui nous font regretter les cours d’histoire.

Nota Bene est une chaîne Youtube dont le thème principal est l’Histoire. J’ai découvert Benjamin Brillaud il y a quelques mois. Ses vidéos m’accompagnent régulièrement pendant mes pauses déjeuners parfois solitaires au travail. L’annonce de la sortie de son livre m’a donc tout de suite interpellée. Il prend le parti de nous faire découvrir les batailles restées célèbres ou non. Leur point commun est que ce sont toutes des échecs pour diverses raisons. Un chapitre correspond à une bataille. Chacun est divisé de la même manière tout au long du livre : une explication linéaire, une courte partie de fiction et un résumé de la situation à la même époque dans d’autres parties du monde. Le tout est ordonné chronologiquement. Je l’avoue, certaines batailles m’ont plus intéressée que d’autres. Il est également tout à fait possible de le picorer dans le désordre.

Plusieurs chapitres ont ravivé de vieux souvenirs de fac où j’ai passé deux années à étudier l’Histoire, période très stimulante pour moi. Je n’avais pas lu de livre d’Histoire depuis des années et j’avoue que j’ai pris beaucoup de plaisir à me replonger dans ce genre littéraire. Benjamin Brillaud a réalisé un véritable effort de vulgarisation grâce à une une écriture accessible et à des chapitre finalement assez courts. Certes les puristes de cette matière y verront surement à redire. Pour ma part, je suis tout à fait enthousiaste lorsque sort un ouvrage comme celui-ci et surtout s’il peut rendre cette discipline plus accessible et moins effrayante. L’auteur nous fait aussi découvrir des pays dont l’Histoire est assez méconnue en France.

C’est un bon livre de vulgarisation dans l’ensemble. Il permet de découvrir l’Histoire de diverses parties du monde à diverses époques en toute simplicité. Certains chapitres m’ont davantage intéressée que d’autres par goût de tel ou tel pays ou de tel ou tel période. L’écriture simple, les touches d’humour et l’organisation de chaque chapitre en font un livre d’Histoire facile et agréable à lire.

logo-robert-laffontVous aimerez aussi découvrir :

  • Joséphine impératrice, Tome 1 de Yumiko Igarashi et Kaoru Ochiai
  • La dernière reine : Victoria (1819-1901) de Béatrix de l’Aulnoit et Philippe Alexandre
  • Le Singe de Hartlepool de Wilfrid Lupano et Jérémie Moreau
Fanny

Bilan de mes lectures : NOVEMBRE 2016 ~ Lectures à venir : DECEMBRE 2016

Le froid à l’extérieur, les chocolats chauds, les journées écourtées et les fêtes de fin d’année. L’automne et l’hiver sont des périodes que j’aime particulièrement pour toutes ces choses. C’est toujours un plaisir de se plonger dans un bon bouquin bien au chaud. En novembre, j’ai lu un petit peu moins qu’à mon habitude. Mais j’ai tout de même bien voyagé notamment au Japon lors du terrible bombardement atomique de Nagasaki en 1945, aux États-Unis au côté de deux séniors si attachants, en France où j’ai suivi les situations comiques d’un majordome un peu particulier, à travers l’Histoire au milieu de batailles pour le moins catastrophiques et au Moyen-Âge à écouter des contes. J’ai aussi partagé la peine et l’incompréhension d’une mère face à l’horreur engendrée par son fils. Je crois que cette dernière lecture est la plus marquante de l’année voire même de ma vie de lectrice.

Nombre de livres lus : 6

Nombre de pages lues : 1972


(Pour lire les chroniques disponibles, cliquez sur les couvertures)

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La voix des vagues de Jackie Copleton, éd. Les Escales, 304 p.

C’est un roman fort de par l’histoire de la ville de Nagasaki mais aussi de par celle toute personnelle des personnages. La belle écriture fluide et précise de l’auteure est une vraie valeur ajoutée. Cependant, je dois bien avouer que j’ai été un peu frustrée de n’avoir qu’un seul point de vue.

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Nos âmes la nuit de Kent Haruf, éd. Robert Laffont, 180 p.

Ce roman vous touche alors que vous ne vous y attendez pas forcément. Derrière une certaine simplicité, les mots font sens et marquent notre esprit de lecteur. Pour ne rien gâcher, l’ensemble est raconté avec beaucoup d’élégance et de pudeur. Addie et Louis resteront dans ma mémoire, c’est certain.

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Complétement cramé! de Gilles Legardinier, éd. Pocket, 432 p.

Ce livre m’a été prêtée dans un moment où j’avais bien besoin d’une bonne comédie et d’une lecture détente. Ce roman a très bien rempli son rôle et m’a redonné le sourire. Des rebondissements, du comique de situation et des bons sentiments m’ont permis de passer un bon moment de lecture. Les personnages sont attachants et réconfortants.

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Columbine, comment mon fil a-t-il pu tuer? de Sue Klebold, éd. Robert Laffont, 368 p.

Je lis très peu de témoignage, ce livre fait donc exception dans ma bibliothèque. Susan Klebold nous raconte ses multiples deuils, sa quête de vérité,  son envie de se mettre au service des autres. J’ai appris beaucoup sur certains mécanismes psychologiques. Elle n’excuse en rien les gestes de son fils mais apporte son éclairage sur l’avant, l’évènement en lui-même et ses conséquences. Un témoignage glaçant et intéressant.

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Les pires batailles de l’Histoire de Benjamin Brillaud (Nota Bene), éd. Robert Laffont, 320 p.

L’auteur nous propose de découvrir une sélection de batailles qui ont été des fiascos. Chaque chapitre contient une explication, une partie romancée et un résumé de la situation de d’autres parties du monde de la même époque. Certains chapitres m’ont intéressée plus que d’autres. J’ai apprécié qu’il nous fasse découvrir des pays dont l’Histoire est assez méconnue chez nous. Un bon livre de vulgarisation dans l’ensemble.

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Venez, vous dont l’oeil étincelle de Jean-Christophe Duchon-Doris, éd. Julliard, 368 p.

Un peu déroutant durant les premières pages, ce roman s’avère finalement prenant. C’est une belle plongée dans le Moyen-Âge à l’époque où l’Orient et l’Occident s’affrontent. Les informations sont véhiculées par les conteurs et leurs histoires où se mêlent vérité, fiction et légende. Un roman original de par sa forme. 

LECTURES EN COURS

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LECTURES PRÉVUES EN DÉCEMBRE

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Je vous souhaite un très beau mois de décembre. j’espère que le père-noël va déposer quelques livres sous votre sapin!

Fanny