Anna Karénine de Léon Tolstoï

9782253098386FSCe roman dormait dans ma PAL depuis un an et demi car cette belle brique me faisait un peu peur. Céline a ressenti le même sentiment que moi. Nous avons donc eu l’idée de s’associer dans une lecture commune afin de se soutenir. Pour l’une et l’autre, ce fut une superbe découverte. Quelle bêtise que cette première crainte !

Nous suivons en parallèle l’histoire de plusieurs personnages qui se connaissent très bien ou finissent fatalement par se croiser. Durant les 984 pages je ne me suis pas ennuyée une seule seconde. J’ai suivi les pérégrinations de chaque protagoniste avec beaucoup d’intérêt. J’ai ressenti une nette préférence pour l’histoire de Lévine et par extension de Kitty. D’ailleurs les passages où Tolstoï nous dépeint la vie de propriétaire terrien de Consantin dans la campagne Russe m’a passionné. Son cheminement mental m’a intéressé ainsi que son histoire d’amour. Bien que ce roman porte le titre d’Anna Karénine, pour moi, elle n’en est pas le personnage principal. Je n’ai pas apprécié cette figure bien lunatique et indécise.

Je dois avouer que je connais très peu de chose sur la Russie en général. Avec ce roman j’ai pu découvrir tout un pan historique du XIXe siècle russe. D’abord, Tolstoï a un recul incroyable sur son époque et la société dans laquelle il évolue. Il décortique beaucoup de classes sociales en nous détaillant des portraits loin d’être lisses En effet, les vices nous sont exposés ainsi que les états d’âme de chaque personnage. Ensuite, l’auteur décrit aussi bien la vie citadine que celle de la campagne. Nous participons aux travaux des champs, à des évènements mondains ou encore à des élections.

L’écriture n’est pas lourde ni difficile à lire bien au contraire. C’est vrai que Tolstoï prend son temps en descriptions mais je n’ai pas vu le temps passer à vrai dire. J’ai franchement savouré ce livre. Par contre, Tolstoï ne se retient pas de nous exposer des théories agricoles ou philosophiques. De prime abord, ces passages peuvent être difficiles à appréhender. Pour ma part, ce sont surtout les réflexions spirituelles qui m’ont un peu déstabilisé.

Je ressors de cette lecture un peu plus enrichi qu’avant. J’ai appris beaucoup de choses sur la Russie et son histoire. Le récit m’a passionné tout comme l’écriture de Tolstoï. J’ai également beaucoup aimé la conclusion qui est toujours valable de nos jours. J’espère vous avoir communiqué mon engouement pour ce très beau roman.

Lu en lecture commune avec Céline.

Lu dans le cadre du challenge XIXe siècle et dans le cadre du challenge « Les 100 livres à avoir lu » organisé par Bianca.

    

Fanny

Blacksad, Tome 1 : Quelque part entre les ombres de Juan Díaz Canales et Juanjo Guarnido

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Sur le blog les chroniques BD se font rares alors que j’en lis quelques-unes. J’y remédie aujourd’hui avec ce premier tome de la série Blacksad. Il s’agit d’une bande dessinée que je vois pas mal tourner depuis quelques temps et notamment sur le blog de Syl qui m’a donné envie de la découvrir.

Les auteurs ont créé un monde où les animaux sont doués de parole et se tiennent debout. Nous rencontrons des chats (dont Blacksad), des chiens, un gorille, une souris et j’en passe. L’univers est donc original et vraiment plaisant. Le héros est attachant. Il est torturé, ténébreux. Il semble ainsi cacher bien des secrets et des failles derrière sa jolie frimousse de chat.

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Le ton et l’ambiance sont assez sombres. Dès le début et sans préambule nous sommes face à un assassinat, à la poursuite du meurtrier ainsi qu’à un monde de corruption. Il y a de l’action, des coups de poing et du sang. Les dessins sont très chouettes et les couleurs sont adaptées aux différentes ambiances et états d’esprit du héros. Les « méchants » sont bien identifiables grâce à l’animal choisi pour les représenter. Ils sont horribles !

Une BD/thriller bien menée à l’ambiance particulière et qui m’a bien plu. J’espère découvrir la suite bientôt et ainsi apprendre à mieux connaitre John Blacksad. Malheureusement avec les bandes dessinées je suis toujours frustrée une fois la dernière page tournée car je ne serais pas contre quelques planches supplémentaires…

Fanny

Sherlock : saisons 1, 2 et 3

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Je vous présente un billet un peu spécial puisque je vais vous parler d’une série chère à mon cœur (rien que ça!). J’ai regardé le premier épisode lors de sa première diffusion sur France 2. Je n’avais pas été plus convaincue que cela. J’avais trouvé cette série lente et longue. J’ai voulu retenter à la fin de l’année 2013. Et là j’ai eu comme une révélation. J’ai d’ailleurs fait durer le plaisir en ne regardant qu’un épisode par weekend.

Comme vous le savez surement, il s’agit d’une adaptation moderne du célèbre héros d’Arthur Conan Doyle. Les grands traits de caractère des personnages sont repris et sont adaptés à notre monde. Les personnages sont donc hauts en couleur. Nous voyons un Sherlock Holmes au meilleur de sa forme. John Watson est un personnage très touchant et attachant. J’avoue l’avoir adoré. Sherlock lui en fait d’ailleurs voir de toutes les couleurs pour notre plus grand bonheur. Je pense que je n’ai pas besoin de noter que les acteurs sont excellents et parfaits pour leur rôle respectif.

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J’ai particulièrement aimé l’ambiance so british. Des moyens ingénieux et originaux permettent un bel esthétisme. J’ai souvent ri grâce à l’humour et aux situations cocasses dans lesquelles se mettent nos héros. Mais j’ai aussi été très triste à certains moments au point d’en avoir les larmes aux yeux. Je me suis également délectées de chaque répliques et autres dialogues savoureux. Il y a certains épisodes qui sont sortis du lot à mon sens comme The hound of the baskervilles et The Sign of Three. Les fins de saisons sont prenantes et l’envie de connaitre la suite est bien présente.

Un coup de cœur donc pour cette série. C’est intelligent, drôle, intéressant et prenant. Je me suis attachée aux personnages comme rarement à tel point que je suis vraiment triste de les quitter et de devoir attendre longtemps avant de voir une éventuelle quatrième saison.

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Fanny

Challenge British Mysteries : 2e édition par Lou, je participe!

2168108069J’ai comme une envie de brouillard, de meurtres sanglants, d’enquêtes, de mystères étonnants, de frissons… Qu’à cela ne tienne, le challenge British Mysteries est fait pour moi! Lou le relance pour la seconde année consécutive et j’avais très très envie d’y participer. J’ai plusieurs lectures qui pourront y faire référence comme les Anne Perry et les Sherlock Holmes notamment. De plus, je souhaite me mettre à lire davantage de thrillers.

Je m’inscris dans la catégorie « Gardien de Highgate Cemetery » pour laquelle je dois rédiger 7 à 10 billets. J’espère même dépasser cette limite. Affaire à suivre! J’essayerais également de participer aux différents rendez-vous communs mis en place les 19 de chaque mois :

19 mars : Une BD ayant pour thème une enquête en GB ou Irlande et se déroulant dans le passé (jusque deuxième guerre mondiale) – 19 avril : Roman, essai, documentaire video, film de fiction autour de fantômes britanniques et irlandais – 19 mai : Un roman d’Anne Perry – 19 juin : Un roman de Wilkie Collins – 19 juillet : Un roman détective jeunesse ayant pour cadre la GB ou Irlande dans le passé (jusque deuxième guerre mondiale).

N’hésitez pas à participer en vous inscrivant ici ou en suivant le récapitulatif des billets publiés.

Image tirée de la série britannique Ripper Street

Fanny

N’oublie pas les oiseaux de Murielle Magellan

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Voici une chronique que j’ai eu bien du mal à rédiger. Ce roman autobiographique est à la fois complexe et limpide mais contient surtout toute une panoplie de sentiments qui s’entremêlent pour la narratrice mais aussi pour le lecteur.

Ce roman est celui d’une adolescente qui rencontre l’Homme qui laissera en elle un souvenir indélébile. Il est d’abord son professeur mais s’avère avoir vingt-cinq ans de plus qu’elle, être volage, charmeur, insaisissable et exigeant. Elle devient une femme et tente diverses expériences amoureuses sans jamais trouver mieux que Francis, le Slave. Il reste et restera dans sa tête à jamais. Ils vont se retrouver pour vivre une histoire d’amour tourmentée avec des moments joyeux mais aussi terribles de désespoir et de désillusion à l’image de la vie en général. Murielle Magellan nous montre tout ce qu’il est possible d’endurer par amour. Cette homme l’a porté, a fait d’elle une femme et une mère tout en lui faisant beaucoup de mal. Finalement le ton est plutôt tendre, doux, nostalgique et indulgent.

Il est difficile pour moi de parler de ce roman tellement il remue de sentiments, de souvenirs, de sensations. Je ne m’étendrais pas sur le sujet mais cette histoire a résonné en moi pour de nombreuses raisons et quelques similitudes. Comment ne pas se reconnaitre ? Cette identification est même assez étrange puisqu’il s’agit de son histoire à elle. C’est un livre intimiste par son thème et son genre autobiographique. Nous sommes projetés dans la vie et les pensées de l’auteure. D’ailleurs, des extraits de journaux intimes personnels de Murielle Magellan sont insérés entre les paragraphes. Dommage qu’ils ne fassent que répéter ce qui est dit dans le texte plutôt que de le compléter.

Souvent Murielle se confit en disant que pour affronter certaine situation elle n’a pas eu de modèle à suivre afin de sortir des mauvaises passe qu’elle a pu vivre avec le Slave. Ce roman pourrait aussi bien être un témoignage pour d’autres jeunes filles. Mais ce livre est aussi et surtout un magnifique hommage à Francis Morane et une belle preuve d’amour qu’elle laisse éclater sous sa plume pour cet homme aujourd’hui disparu. Nous devenons témoin de cette histoire forte et pleine de sincérité. Cette rencontre et ce parcours de vie a surement faire d’elle la femme qu’elle est aujourd’hui. Il semble impossible de sortir totalement indemne de ce genre de parcours.

Voici un roman étonnant et déroutant. En effet, il est à la fois intimiste tout en rendant inévitable l’identification du lecteur car nous nous reconnaissons forcément en Murielle Magellan et en ses expériences. Comme vous l’aurez compris, il s’agit d’un roman doux-amer qui vous poursuit longtemps après sa lecture. A lire !

Murielle Magellan nous parle de son roman autobiographique dans cette vidéo.

Merci aux éditions Robert Laffont – Julliard, à Christelle ainsi qu’à Cécile pour l’envoi de ce roman.

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Fanny

Longbourn de Jo Baker

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Sarah est domestique dans la maison de la famille Bennet à Longbourn. Tout semble paisible et se passer comme à l’accoutumée jusqu’au jour où un nouvel employé, James, arrive. Elle va commencer à réfléchir sur sa condition ainsi qu’à son avenir.

Comme vous l’aurez compris il s’agit d’une réécriture du célèbre roman de Jane Austen Orgueil et Préjugés. Seulement ici l’auteure ne se contente pas de nous relater cette histoire à sa manière. Jo Baker met en place une vraie histoire principale qui concerne les downstairs de Longbourn. Les évènements d’Orgueil et Préjugés sont relégués au second plan mais restent en filigrane. J’ai beaucoup aimé cette façon de faire car l’auteure a fait preuve d’une véritable créativité en inventant de nouveaux personnages, de nouvelles intrigues et de nouveaux décors.

J’ai adoré découvrir le fonctionnement de la maison d’une famille aisée de la campagne anglaise du tout début du XIXe siècle. Nous suivons les rituels journaliers ainsi que les grands évènements qui viennent accélérer le rythme de travail des cinq domestiques que compte Longbourn. L’auteure nous apporte beaucoup de détails et de descriptions. Ces passages peuvent être parfois répétitifs puisque les gestes sont reproduits chaque jour. Pour ma part, ceci n’a pas entravé mon plaisir de lecture.

Dans l’ensemble, les personnages m’ont plu. Sarah est attachante malgré quelques moments où elle a pu me faire rager. Elle réfléchit et ne se contente pas d’être spectatrice de sa vie. Pour moi ce fut un vrai plaisir de retrouver les personnages d’Orgueil et Préjugés car même s’ils ne sont pas omniprésents, Jo Baker a su retranscrire les grands traits de caractères de chacun.

J’ai lu ce roman en anglais (mon premier) donc il va être assez difficile pour moi de vous parler du style de l’auteure. Cependant il m’a semblé qu’elle se répétait régulièrement notamment à propos des pensées de Sarah. J’ai eu une certaine facilité à le lire puisque un même vocabulaire revient souvent. A mes yeux le seul bémol reste la fin. Cette dernière est quelque peu longuette et aurait mérité d’être plus concise.

Pour conclure voici une austenerie originale qui m’a beaucoup plu malgré une fin un peu longue. J’ai passé un agréable moment dans les coulisses de Longbourn qu’on pourrait d’ailleurs facilement comparer à un Downton Abbey à la sauce Orgueil et Préjugés. La créativité de Jo Baker est à saluer. Je surveillerais surement ses anciennes et prochaines publications. Pour information, Focus Features a acheté les droits pour adapter ce roman au cinéma.

Sort en français chez Stock sous le nom Une saison à longbourn le 2 avril 2014.

Lu en lecture commune avec Claire.

Lu dans le cadre du challenge XIXe siècle.

  Fanny

Belgrave Square de Anne Perry

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Avec mes collègues nous sommes déjà au douzième tome des enquêtes victoriennes de Charlotte et Thomas Pitt. Je vous préviens on ne peut plus nous arrêter ! Ce rendez-vous me permet chaque mois de renouer avec un univers et une période que j’affectionne.

L’agent Pitt est appelé par son supérieur Micah Drummond afin de prendre en main une enquête délicate. En effet ce dernier est choisi par Lord Byam qui se sent menacer par la mort d’un usurier. Mais Pitt ne se doute pas encore qu’il va déterrer secrets et histoires anciennes.

J’ai adoré cette intrigue et de loin par rapport aux deux précédentes (L’incendiaire de Highgate et L’égorgeur de Westminster Bridge). Pour commencer, l’histoire débute d’une façon bien différente du schéma habituelle. Pitt n’est pas appelé sur une scène de crime où le corps est encore présent. Il est demandé alors qu’un autre commissariat s’est chargé du début de l’enquête pour en être ensuite dessaisie. Celle-ci piétine. Notre héros a du mal à remonter jusqu’à l’assassin et ce jusqu’aux toutes dernières pages du roman. Anne Perry a su garder le mystère pour nous offrir un retournement de situation mémorable et bien glauque.

Dans ce tome Charlotte semble moins prendre part à l’enquête. Mais il ne faut pas s’y fier. En effet, elle est régulièrement invitée à des diners ou des soirées dans la haute société grâce à sa sœur. Ainsi elle peut à son aise épier les conversations ou les réactions de chaque personne présente. Elle est un soutien indéfectible pour son mari dans toutes les situations. J’avoue m’être beaucoup attaché à ces deux personnages. Ils ne sont pas parfaits mais ils restent unis et se comprennent sans qu’un seul mot ne soit échangé.

Voilà un opus qui m’a beaucoup plu pour tout un tas de raisons : l’enquête, les descriptions des soirées mondaines, les personnages, l’ambiance, la fin et l’écriture agréable de Anne Perry. J’attends donc avec impatience la lecture du treizième opus avec Le Crucifié de Farrier’s Lane.

Lu en lecture commune avec Bianca, Claire, Sybille, Soie et Céline.

Lu dans le cadre du challenge XIXe siècle et du challenge Quelques heures avec Anne Perry.

    

 Fanny

Bilan de mes lectures ~JANVIER 2014~ / Lectures à venir ~FEVRIER 2014~

Je vous présente aujourd’hui mon bilan du mois de janvier. Une période propice à la lecture avec ce froid, cette pluie et ce vent. J’ai plutôt passé de bons moments de lecture malgré deux romans un peu décevants. Février sera, quant à lui, placé sous le signe des pavés puisque je compte lire Au revoir là-haut de Pierre Lemaitre (576 p.), Anna Karenine de Tolstoï (1024p. ; en lecture commune avec Céline) et Le cœur à bout de souffle de Saul Bellow (598 p.). Mais en attendant voici mon ressenti sur mes lectures de janvier.

Nombre de livres lus : 8

Nombre de pages lues : 2718

(Pour lire les chroniques disponibles, il faut cliquer sur les images)

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La voleuse de livres de Markus Zusak, éd. Pocket Jeunesse, 559 p.

Voilà un roman poignant qu’il est impossible d’oublier. Je n’ai pas encore rédigé ma chronique car j’ai beaucoup de mal à écrire ce que j’ai pu ressentir à la lecture de cette histoire.

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Aspic, Tome 1 : La naine aux ectoplasmes de Thierry Gloris et Jacques Lamontagne, éd. Quadrants, 48 p.

Je voulais lire ce premier tome depuis longtemps. Nous sommes au XIXe siècle à Paris. Cette enquête sur fond de fantastique ne pouvait que me plaire. Les personnages sont excellents. L’humour est bien présent. J’espère vite lire la suite.

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La mort s’invite à Pemberley de P.D. James, éd. Le livre de poche, 408 p.

Ce roman se déroule plusieurs années après Orgueil et Préjugés. Nous retrouvons Darcy et Lizzie en couple heureux et parents de garçons à Pemberley. L’enquête est plutôt intéressante ainsi que le contexte juridique de l’époque. Cependant, je n’ai pas retrouvé les caractères des personnages que j’avais imaginé dans le roman original.

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Jeune fille en Dior de Annie Goetzinger, éd. de Dargaud, 128 p.

Ce roman graphique retrace quelques années de la vie de Christian Dior, précurseur du new-look. Nous suivons une jeune fille d’abord journaliste puis mannequin pour cette grande maison. J’ai apprécié ma lecture dans l’ensemble grâce à l’élégance des dessins, des couleurs. Cependant, j’ai l’impression d’être resté en surface par moment. Petit plus : les multiples mentions à la maison d’enfance du grand couturier de Granville où j’ai passé mon enfance.

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Un destin d’exception de Richard Yates, éd. Robert Laffont – Pavillons, 321 p.

Dans ce roman j’ai retrouvé ce qui fait de Richard Yates un auteur à part c’est à dire son talent pour le développement de la psychologie de ses personnages. Même si les passages de stratégies militaires ne sont pas forcément faciles à appréhender j’ai aimé suivre l’enfance de Robert avec sa mère son évolution.

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Belle Époque de Elizabeth Ross, éd. Robert Laffont, 400 p.

Une vague de coup de cœur a déferlé en décembre à propos de ce roman. Je dois avouer que je suis loin de l’engouement général. A mon avis, Elizabeth Ross est malheureusement tombée dans la facilité en nous développant des clichés. Il s’agit d’une lecture plaisante mais loin d’être inoubliable finalement.

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La vie est un arc-en-ciel de Cecilia Ahern, éd. J’ai lu, 411 p.

Ce roman n’étais pas du tout prévu au départ. C’est l’enthousiasme de Cassiopée qui m’a donné envie de m’y plonger. Et je ne regrette pas du tout. Ce roman épistolaire (lettres, mails, sms) est un régal. Les protagonistes sont fait pour être ensemble mais le destin et les rendez-vous manqués les séparent. Un beau roman qui redonne espoir et que je n’oublierais pas.

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Longbourn de Jo Baker, éd. Black Swan, 443 p.

Voilà une austenerie qui change de tout ce que j’ai pu lire. Il s’agit d’une réécriture d’Orgueil et Préjugés du point de vue des domestiques. L’histoire originale est en filigrane pour laisser la part belle aux downstairs et a leurs propres intrigues. Un roman réussi aux personnages attachants. Petit bémol en ce qui concerne la fin qui m’a paru bien longuette et un peu fade face au reste.

LECTURES EN COURS

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LECTURES PRÉVUES EN FÉVRIER

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Votre bilan est satisfaisant? Avez vous lu certains de ces titres?

Fanny