Mon bilan du mois de février n’est pas à la hauteur de mes espérances. J’ai moins lu que d’habitude et ce pour la bonne cause. En effet, je me suis octroyée quelques jours de vacances en Normandie et le rythme s’est accéléré au travail avant ma nouvelle prise de poste au 1er mars. Je compte bien me rattraper lorsque j’aurais pris mon nouveau rythme de croisière. Pour ne rien arranger, j’ai commencé plusieurs livres le temps de quelques pages avant de les mettre de côté. C’est cette indécision qui m’a également valu de lire un peu moins qu’à mon habitude.
Nombre de livres lus : 6
Nombre de pages lues : 2140
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City on fire de Garth Risk Hallberg, éd. Plon, 1000 p.
Voici un premier roman très ambitieux. Le pari est une vraie réussite tant sur le fond, la forme, le contexte historique des années 70, le nombre important de protagonistes et le travail de recherche. Venez à la rencontre d’un New-York sombre et vicié par l’argent, le pouvoir, la drogue, les rébellions, les inégalités sociales ou encore les ravages du sida.
La vocation de Sophie Fontanel, éd. Robert Laffont, 324 p.
Ce roman m’a permis de découvrir Sophie Fontanel et ce fut une belle surprise pour moi. J’ai découvert un style, un univers ainsi qu’une famille d’origine arménienne très attachante sur laquelle l’auteur porte un regard d’une jolie bienveillance. J’ai également apprécié la critique assez dure du monde de la mode d’aujourd’hui.
Blacksad, Tome 2 : Artic-Nation de Juan Diaz Canales et Juanjo Guarnido, éd. Dargaud, 56 p.
Ayant adoré le premier tome de cette série de bande dessinée, c’est tout naturellement que j’ai emprunté la suite à la médiathèque. Ce second tome est dans la lignée du précédent : une bonne enquête, du suspens, de la noirceur et un héros moralement torturé qu’on aime suivre dans ces pérégrinations.
Le sentier des reines d’Anthony Pastor, éd. Casterman, 120 p.
J’ai choisi ce roman graphique au hasard dans la médiathèque de ma ville. C’est une très belle découverte pleine de pudeur. Juste après la Première Guerre mondiale, nous partons pour un voyage à travers les sommets des Alpes afin de mener à bien une quête qui enrichira chaque personnage. Les dessins et les couleurs servent à merveille le récit.
Un mirage finlandais de Kjell Westö, éd. Autrement, 519 p.
Les 200 premières pages de ce roman sont assez longues et floues. On se demande où Kjell Westö souhaite nous emmener. Une fois ce palier passé, le tout s’enchaine à merveille et nous permet d’en apprendre beaucoup sur l’histoire bien trop méconnue de la Finlande entre 1918 et 1938.
La tombe d’Hanoï de Henri Ansroul, éd. Les archives dormantes, 121 p.
Il s’agit du premier livre publié par une toute nouvelle maison d’édition (Les archives dormantes). Ces mémoires d’Henri Ansroul ayant vécu la guerre d’Indochine sont un document intéressant à découvrir. Henri écrit comme il parle. C’est un flot de souvenirs très touchant. Étant archiviste, je ne peux qu’être sensible face à cette démarche.
LECTURES EN COURS
LECTURES PRÉVUES EN MARS
Je vous souhaite un très beau mois de mars. De belles lectures m’attendent, j’en suis certaine. J’espère qu’il en sera de même pour vous.
Fanny