British Swap à 4 by Alice

Depuis le début de l’année un événement m’a tenue en haleine. Il s’agit du premier swap auquel j’ai participé. Sur l’initiative d’Alice du blog Books are my wonderland, Coquelicote, Cassie, Julie et moi devions concocter un colis pour chacune sur des thèmes définis à l’avance mais forcément en rapport avec le Royaume-Uni. Pas mal de stress, quelques frayeurs mais surtout beaucoup de plaisir nous ont accompagné pendant des mois de préparation. Ce fut une grande joie d’ouvrir les enveloppes mais surtout de préparer celles qu’il fallait envoyer. Je vous laisse découvrir le tout en texte et en image ci-dessous.

J’ai reçu

Sur le thème History of the United Kingdom

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Je souhaite depuis longtemps parfaire mes connaissances concernant l’histoire du Royaume-Uni. J’ai été heureuse de découvrir que Coquelicote avait planché sur ce thème. Elle m’a donc offert :

– Trois livres : Aliènor d’Aquitaine de Régine Pernoud, Ces extravagantes soeurs Mitford de Annick Le Floc’hmoan et La dernière reine, Victoria (1819,1901).

– Un city notebook spécial Londres de chez Moleskine. Elle sait que je vais à Londres en juin. C’est donc parfait pour organiser mon voyage et prendre des notes sur place.

– Un paquet de thé Dammann frères, du earl grey fleurs qui est déjà devenu un favori à la maison, et une tablette de chocolat noir d’un artisan normand. Un délice!

Sur le thème British Mysteries

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Je vous présente le colis le plus fun. Cassie s’est complètement lâchée sur ce thème. Plusieurs semaines avant réception, le facteur m’a déposée une carte postale et une clé usb. Mystérieux, n’est-ce pas? A l’arrivée du colis, j’ai compris que tout était lié et que je devais résoudre des énigmes autour de grands écrivains de polar anglais pour pouvoir ouvrir chaque cadeau. Après une bonne heure de travail voici ce que j’ai reçu :

– Deux livres : L’île des chasseurs d’oiseaux de Peter May et La mort de Roger Ackroyd d’Agatha Christie.

– Un carnet avec des empreintes de toutes les couleurs.

– Des marque-pages fait-main et adaptés au thème.

– Du thé Les saisons du thé aux fruits rouges, à la vanille et au caramel ainsi qu’un sucre d’orge et des cricks. Ce sont de petits rochers composés de chocolat fourré à la guimauve et au caramel. Une tuerie pure et simple!

 Sur le thème Love the 19th century

20150421_192548 Le XIXe siècle,un thème cher à mon coeur. C’est Julie qui s’y est collée et avec brio! Elle a réussi à trouver pas mal de petites choses originales et parfaites pour le sujet. Chapeau! – Deux livres : Un intérêt particulier pour les morts d’Ann Granger et Northanger Abbey de Jane Austen. Je rêve de lire les deux depuis longtemps. Je n’ai plus d’excuse à présent. – Un carnet avec feuilles détachables. La couverture est composée de reproductions d’images féminines et de journaux d’époque. – Un marque-page en métal avec des breloques de fleurs cristallisées. – Du thé Théodor parfumé aux agrumes, à la lavande et à la vanille, deux tablettes de chocolat belge (une de chocolat noir et la seconde de chocolat au lait et caramel). – Une très jolie carte postale et toute une flopée de marque-pages venant de la librairie où elle travaille.

Merci à toutes les trois. Vos colis sont parfaits et les gourmandises bien entamées!

J’ai envoyé

Sur le thème Romans gothiques anglais du 18è-19e

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Sur le thème Oscar Wilde et compagnie

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J’espère que ce billet vous aura plu et qu’il vous donnera envie de participer à des swaps. Pour ma part, ce fut une belle expérience. Je suis heureuse des retours de mes amies et de ce que j’ai reçu. Maintenant, reste à savoir quand j’aurais le temps de lire tous ces beaux livres qui m’attendent.

Fanny

Vers l’ouest de Xavier Jaillard

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Résumé de l’éditeur : De nos jours, David Berg, comédien parisien, hérite de son vieil oncle Djydek une maison dans les Orcades, en Ecosse. Fraîchement débarqué sur l’île, il tombe amoureux du lieu, entre autres… Mais l’insolite comportement des autochtones cache un mystère… Pourquoi Djydek a-t-il quitté son Brésil pour venir mourir ici? Quelque part au milieu de des brumes de Scapa Flow, cette histoire renvoie a une autre histoire, enfouie, oubliée, une histoire qui a commencé à Varsovie…

L’auteur met en place un roman où deux histoires parallèles se partagent les chapitres. Nous savons dès le début qu’elles seront amenées à se rejoindre. C’est d’ailleurs l’un des intérêts de ce livre. En effet, le lecteur veut connaitre les tenants et les aboutissants de cette quête entre passé et présent. Lors de la lecture des chapitres où nous suivons Jaroslaw durant la Seconde Guerre mondiale, j’ai ressenti beaucoup de douceur et de bienveillance malgré la violence du contexte. Comme si la vie se devait de triompher. Dans les passages se déroulant à notre époque, c’est un tout autre ton qui est employé. Il est plus enlevé, parfois drôle.

Les personnages sont forcément attachants. David sans y paraitre au départ se prend d’intérêt pour ses racines, pour sa nouvelle vie en Ecosse et se permet de rêver au véritable amour. On sent un personnage en quête d’une certaine authenticité. Quant à Jaroslaw, c’est une toute autre histoire. Il doit laisser derrière lui sa vie, sa famille, son premier amour. Il doit fuir Varsovie, le nazisme et prendre des risques. Les passages se déroulant en Ecosse sont très bien écrits et décrits. L’auteur nous dépeint de superbes paysages ainsi que de grandes figures du cru dont il est difficile d’obtenir la confiance.

C’est un roman très intéressant tant par le mélange des genres (historique, comédie romantique, intrigue) que par les intrigues qui finissent par n’en faire qu’une. La fin est plutôt émouvante et donne toute l’ampleur à l’ensemble. J’ai découvert ce premier roman de Xavier Jaillard avec beaucoup d’attention. Je peux le dire, c’est réussi !

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Fanny

Le cercle des plumes assassines de J. J. Murphy

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Résumé de l’éditeur : Critique, nouvelliste, poète, et plus tard scénariste, Dorothy Parker fut l’un des piliers de la célèbre Table Ronde de l’hôtel Algonquin, où déjeunaient ensemble les esprits les plus caustiques de New York. Dans ce roman qui nous fait revivre les années 20, elle se retrouve malgré elle au centre d’une enquête criminelle. Un matin, elle découvre, sous la table habituelle du cercle d’amis, un inconnu poignardé en plein cœur. Pour compliquer l’affaire, un jeune outsider, venu du Sud, un certain William (« Billy ») Faulkner, qui rêve de devenir écrivain, apporte un témoignage troublant. Il prétend avoir eu un furtif aperçu du tueur… Bientôt il sera traqué aussi bien par la police que par les malfrats les plus redoutables de la ville.

Ce roman me faisait envie pour son contexte historique et son synopsis plein de fraîcheur. L’intrigue n’est pas plus développée que cela ni très marquante mais elle comporte son lot de situations abracadabrantesques et a le mérite d’apporter beaucoup de rythme à l’ensemble. En effet, il n’y a aucun temps mort ni de longueur. L’ambiance du New-York des années 20 est bien rendue même si j’aurais aimé un peu plus de description. L’auteure a tout de même su nous plonger dans les speakeasy, le dédale des rues newyorkaises, les hôtels luxueux, l’importance et la grande place des journaux de l’époque ainsi que la vie des écrivains et autres critiques littéraires.

Habituellement, je ne suis pas une grande adepte des jeux de mots. Ce ne sont pas forcément des éléments qui me font rire ou qui me touchent. L’auteure en use dans les dialogues de son roman mais d’une manière intéressante. En effet, ils sont bourrés d’impertinence et de piques bien senties. Le sarcasme et la moquerie en sont à peine voilés. Dorothy et ses compagnons n’hésitent jamais à envoyer une parole bien salée même aux représentants de la loi. Ce livre a également le mérite de faire découvrir des auteurs parfois méconnus. En effet, tous les membres de la Table Ronde ont réellement existé. On retrouve notamment Dorothy Parker, William Faulkner ou encore Robert Benchley pour ne citer qu’eux.

Malgré le manque d’un peu de description et une intrigue peu marquante, j’ai apprécié ma lecture dans l’ensemble. Ce roman se lit avec facilité pour un moment de détente. Retourner dans le New-York des années folles et découvrir des auteurs par le biais de cette histoire furent un plaisir. J’espère que les éditions Baker Street sortiront la suite prochainement.

Fanny

Le trône de fer, L’intégrale 1 de George R. R. Martin

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Résumé de l’éditeur : Le royaume des Sept Couronnes est sur le point de connaître son plus terrible hiver : par-delà le Mur qui garde sa frontière nord, une armée de ténèbres se lève, menaçant de tout détruire sur son passage. Mais il en faut plus pour refroidir les ardeurs des rois, des reines, des chevaliers et des renégats qui se disputent le trône de fer. Tous les coups sont permis et seuls les plus forts, ou les plus retors, s’en sortiront indemnes…

Etant une adepte de la série télévisée, je me devais de découvrir cette série de romans. Il s’agit d’un sacré morceau qui ne se laisse pas approcher si facilement que ce soit par sa taille (presque 800 pages avec une police assez petite), par son genre (de la fantasy pure) ou la plume de l’auteur. En effet, l’écriture est stylisée, travaillée, réfléchie mais aussi et surtout maîtrisée de bout en bout. A tel point qu’il n’y a aucune fluctuation. C’est un exercice bien difficile pour une saga mais ici c’est une réussite ! Le vocabulaire est soutenu. J’ai buté quelquefois sur certains mots que je ne connaissais pas. On peut y percevoir de très forts échos de l’époque médiévale. Le but étant de plonger le lecteur dans une ambiance bien particulière.

L’histoire en elle-même est passionnante. Nous sommes happés par les événements comme dans un tourbillon. Il y en a pour tous les goûts : du complot, des machinations, des assassinats, des scènes de bataille et un brin de fantastique. Chaque chapitre est consacré à un personnage en particulier. Ceci permet d’avoir différent point de vue de la situation. Chacune des personnalités apporte quelque chose à l’univers et nous en apprend beaucoup sur les particularités de toutes les maisons et territoires. On se prend au jeu d’adorer ou au contraire détester certains personnages. Joffrey est juste ignoble. La bonne surprise reste comme dans la série Tyrion. J’avoue avoir une affection particulière pour Arya et Daenerys.

A mon sens, il s’agit d’une œuvre majeure. Je me suis complétement abîmée dans cette lecture. J’en suis même venue à retenir mon souffle dans les dernières pages alors que je connaissais déjà l’histoire en grande partie. Je lirais la suite c’est certain. Quant à savoir quand ? C’est une autre question…

Fanny

La dernière reine : Victoria (1819-1901) de Philippe Alexandre et Béatrix de l’Aulnoit

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Résumé de l’éditeur : La reine du plus grand empire depuis la Rome antique, la grand-mère de l’Europe, la souveraine de la révolution industrielle était une femme sensuelle qui aimait les hommes beaux, les soldats en uniforme, les Écossais en kilt, les Indiens en turban. Meilleure danseuse du royaume, elle raffolait des bals qui se terminaient à l’aube, elle ajoutait du whisky à son thé, apprenait l’italien en chantant du bel canto. Séduite par les couleurs de la Méditerranée, elle lança la Côte d’Azur. Aux lords, elle préférait ses serviteurs simples et bons. Son peuple l’appelait « la reine républicaine ». Mais à quarante-deux ans, devenue veuve, elle respecta aveuglément les principes luthériens d’Albert, son prince allemand, qu’elle avait aimé jusqu’à la folie.

Il s’agit de la première biographie au sens strict que j’ai lu. Etant passionnée par le XIXe siècle anglais, je ne pouvais passer à côté d’un ouvrage concernant cette reine qui a régné 63 ans et en majorité durant ce siècle. Ici, les auteurs s’appuient sur les journaux intimes de Victoria, sur des témoignages et la presse d’époque. Il faut le dire le style et le vocabulaire sont soutenus. Il y a énormément de détails. Tous ces éléments font que cette lecture demande une grande attention. Cependant, j’ai beaucoup aimé l’ensemble. C’est efficace et clair. On apprend beaucoup que ce soit sur la situation politique, sociale, industrielle, culturelle et européenne.

En lisant cette biographie, j’ai eu l’impression de redécouvrir Victoria. Elle est loin de la personne présentée dans certains romans et certains films. J’ai rencontré une femme au fort caractère, parfois trop butée. Mais c’est aussi une amoureuse et une personne de conscience. Malgré des côtés sombres, elle a aussi des côté assez drôles. Il est par exemple dit en page 20 : « Tout au long de sa vie, Victoria a été sensible au physique masculin. A Balmoral, elle s’émerveillait devant les genoux de ses ghillies écossais. Et elle aimait voir Albert et ses fils porter eux aussi le kilt traditionnel ». Il y a toute une flopée de noms à retenir et notamment d’hommes politiques. Il est donc parfois difficile de s’y retrouver. Mais il suffit de faire un tri à la lecture et ce souci finit par disparaître.

Malgré un vocabulaire soutenu et énormément de noms à retenir, j’ai beaucoup aimé cette biographie. Elle reste claire, détaillée et accessible. J’ai découvert une Victoria différente de ce qu’on nous présente dans certaines séries et certains romans. Une femme à double tranchant : à la fois généreuse et caractérielle.

Lu dans le cadre du challenge XIXe siècle.

 Fanny

Rose Morte, Tome 1 : La Floraison de Céline Landressie

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Résumé de l’éditeur : Dans une France en proie à de terribles dissensions religieuses, Rose, unique enfant du comte Greer en exil, est une jeune femme au caractère bien trempé. Mais son père, craignant pour son avenir, désire à tout prix la marier. C’est en essayant de se soustraire à ce destin qu’elle va faire la connaissance du comte Artus de Janlys. Par le biais de cet insaisissable aristocrate, la jeune femme va être propulsée dans un univers de dangers et de mystères, où les meurtres abjects qui terrifient la capitale trouveront une explication incroyable et pourtant bien réelle…

Ce premier tome m’a été plusieurs fois conseillé. J’ai donc profité de sa sortie en poche pour le découvrir enfin. J’ai vraiment accroché à l’ensemble qui m’a procurée de belles heures de lecture. Malgré quelques longueurs qui auraient pu être facilement raccourcies, je me suis assez vite plongée dans l’histoire. Céline Landressie nous introduit dans la toute fin du XVIe siècle où la France vit de grandes dissensions religieuses. Derrière chaque description de tenues, d’intérieurs, de faits historiques transparaît le long travail de recherche de l’auteure. Le dépaysement est donc réussi !

L’histoire est explosive. Au rendez-vous : complot, trahison, secret de famille, action et du fantastique. Rose est un personnage que j’ai plutôt apprécié même si son entêtement peut parfois agacer. Elle est loin d’être niaise. Artus est mystérieux à souhait et semble terriblement attirant sans forcément savoir à quoi cela est dû. La romance est présente tout en se faisant discrète. Elle est traitée avec sensualité. Entre Artus et Rose, les choses ne sont que suggérées pendant un petit moment. Ce point est une réussite à mon sens. Comme quoi il n’est pas nécessaire d’en faire des tonnes.

Ce premier tome est très réussi. L’auteure ne se contente pas d’introduire son univers mais plonge son lectorat dans le vif du sujet. Le XVIe siècle est bien traité, la relation Rose/Artus m’a plu et l’histoire en elle-même recèle nombre de rebondissements. Les dernières pages nous suggèrent un second tome détonant !

Fanny

Dorchester Terrace de Anne Perry

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Résumé de l’éditeur : Tout à prouver et aucun droit à l’erreur : devenu directeur de la Special Branch, Thomas Pitt est seul aux commandes. Lorsqu’il reçoit des informations à propos d’un projet d’attentat visant un Habsbourg sur le sol britannique, Pitt doit redoubler de vigilance. Sa carrière et la paix de l’empire ne tiennent plus qu’à un fil et aux souvenirs d’une aventurière italienne…

Déjà le 27e tome! Et pas des moindres puisque j’ai franchement aimé cette intrigue qui tend vers la politique anglaise voire européenne. Pour commencer Anne Perry bouscule ses habitudes en nous proposant un schéma différent des opus précédents. En effet, ici pas de mort dès les premières pages. Pitt se voit confier de hautes responsabilités. Il doit traiter finalement deux enquêtes qui semblent n’avoir rien à voir. Il va faire des découvertes qui vont mettre à mal ses ses certitudes. L’aide de l’expérimenté Narraway lui est indispensable. La menace s’accentue au fil des pages et nous tient en alerte jusqu’au fin mot.

Thomas Pitt prend une nouvelle ampleur avec des responsabilités inédites et des décisions difficiles à prendre. Nous découvrons un nouveau pan de sa personnalité. Son sang froid et ses compétences acquises depuis ses débuts sont soumis à rude épreuve. Emily et Jack sont enfin de retour. Je n’y croyais plus! La première confirme ce que je pensais d’elle. Elle ne sera définitivement pas un de mes personnages favoris. L’absence de Gracie et de Tellman se fait cruellement ressentir aussi bien pour les Pitt que pour nous lecteurs. J’aimais beaucoup la fraîcheur de cette petite domestique. Enfin un nouvel habitant fait son arrivé à Keppel Street.

Vous l’aurez compris, ce tome m’a beaucoup plu. Je me suis prise au jeu des deux enquêtes et des nouvelles responsabilités de Pitt. Anne Perry nous propose un schéma différent et fait réapparaître quelques personnages. Vivement la suite avec Bryanston Mews.

Lu dans le cadre d’une lecture commune avec Claire, Bianca, Belette et Céline.

Lu dans le cadre du challenge XIXe siècle, du challenge Quelques heures avec Anne Perry, et du challenge British Mysteries.

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Fanny

Bilan de mes lectures : AVRIL 2015 ~ Lectures à venir : MAI 2015

Malgré le beau temps de ce mois d’avril j’ai maintenu un bon rythme de lecture. J’ai découvert des plumes que je n’oublierais surement pas comme France Cavalié, Jérôme Attal, Céline Landressie ou encore Tracy Chevalier. Encore une fois le mot d’ordre reste « éclectisme ». Je suis passée par les années 80, la fantasy, la BD et le XIXe siècle. Une vraie aventure que la lecture!

avril

Nombre de livres lus : 8

Nombre de pages lues : 2724

(Pour lire les chroniques disponibles, il faut cliquer sur les images)

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Aide-moi si tu peux de Jérôme Attal, éd. Robert Laffont, 261 p.

Dans son roman Jérôme Attal mêle avec brio la comédie au thriller. Le personnage principal est barrée et imprévisible. Son obsession et les références des années 80 ajoutent encore à l’originalité de l’ensemble. Une belle découverte. J’espère avoir l’occasion de lire un autre roman de l’auteur bientôt.

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Baïnes de France Cavalié, éd. Robert Laffont, 219 p.

France Cavalié signe ici un très beau roman tout en subtilité. Nous découvrons au fil des pages la vraie histoire d’un couple, ce qui est invisible aux yeux de tous. Le récit prend place dans les années 80 où les violences conjugales commencent tout juste à faire l’objet de campagnes de lutte. A découvrir!

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Rose Morte, Tome 1 : La Floraison de Céline Landressie, éd. Milady, 591 p.

Je découvre enfin ce roman qu’on a eu de cesse de me recommander. Céline Landressie n’a pas fait l’erreur de tomber dans la facilité et nous propose une héroïne intéressante loin d’être niaise. Artus est mystérieux à souhait. Le tout est imagé et rythmé. La suite promet de belles scènes! J’espère rencontrer l’auteure aux Imaginales.

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Un océan d’amour de Wilfrid Lupano et Grégory Panaccione, éd. Delcourt, 224 p.

Cette bande dessinée muette est un vrai délice. Je me suis beaucoup amusée à inventer les dialogues. Les planches sont superbes. L’histoire n’est pas en reste puisque nous vivons le bousculement de la vie tranquille d’un couple de bretons. Le tout est drôle, attendrissant mais aussi dramatique parfois.

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Chi, une vie de chat, Tome 1 de Konami Kanata, éd. Glénat, 96 p.

Les couleurs et les dessins expressifs nous tiennent attentifs. Il y a beaucoup d’humour et certaines anecdotes nous rappellent nos expériences. Pour les plus jeunes, cette BD explique très bien la responsabilité qu’est d’adopter un animal. Mais je reste sur ma faim car le contenu est assez restreint.

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Prodigieuses créatures de Tracy Chevalier, éd. Folio, 432 p.

Le XIXe siècle anglais est une vraie passion pour moi. Ce roman nous donne à voir un nouveau pan de cette époque : l’engouement pour la découverte et l’étude des fossiles par le biais de deux femmes à qui l’ont doit quelques avancées scientifiques. Le récit est servi par une belle plume et un très beau travail de recherche.

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La dernière reine : Victoria (1819-1901) de Philippe Alexandre et Béatrix de l’Aulnoit, éd. Robert Laffont, 421 p.

Il s’agit de la première biographie que je lis. Certes le style est assez ardu et le vocabulaire soutenu mais j’ai appris énormément de chose sur cette reine, son entourage et le XIXe siècle européen. Victoria est loin de ce que je m’étais imaginée. Ce livre m’a beaucoup plu et donne envie d’approfondir encore le sujet.

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Dorchester Terrace de Anne Perry, éd. 10/18, 480 p.

Quel tome! J’avoue m’être éclatée à le lire. Thomas Pitt prend une nouvelle ampleur avec des responsabilités inédites et des décisions difficiles à prendre. Le schéma est différent des opus précédents. La menace s’accentue au fil des pages et rend ce roman addictif. Dommage que Gracy et Tellman soient encore absents.

LECTURES EN COURS

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LECTURES PRÉVUES EN MAI

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J’ai hâte de découvrir toutes ces lectures qui m’attendent. Et vous, un beau mois de mai se profile?

Fanny

Chi : une vie de chat, Tome 1 de Konami Kanata

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Résumé de l’éditeur : Il faisait beau, on se promenait tous ensemble. Et puis, d’un coup, ma maman n’était plus là. Heureusement, des humains m’ont trouvé et emmené chez eux. C’est super, il y a plein de bêtises à faire dans leur appartement… Miaaa !

Ce manga devenu culte a fait l’objet d’une réédition toute récente dans un format un peu plus grand que l’originel. Il s’agit d’une histoire tout mignonne d’adoption d’un chat. Ce livre plaira aux amoureux et heureux propriétaires de chats qui se retrouveront forcément dans certaines anecdotes. Mais il plaira aussi au plus jeune. En effet, il peut être une bonne base pour expliquer qu’un animal n’est pas simplement un objet ni un jouet mais que c’est un être qui a besoin que l’on s’occupe de lui et donc demande une certaine responsabilité.

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Sa couverture souple est bien agréable en main. Les couleurs vives et les dessins très expressifs nous tiennent forcément attentifs. Il y a de l’action, on ne s’ennuie pas ! C’est vrai, il n’y a que très peu de texte. Le temps de lecture est extrêmement court même en s’attardant un peu sur les planches. Je suis donc un peu restée sur ma faim. Mais comment ne pas s’attacher à ce petit chat aussi farceur que câlin. J’avoue que je me suis laissé attendrir. Le tout est traité avec beaucoup d’humour malgré quelques pincements au cœur par moment.

J’ai passé un bon petit moment de lecture avec ce premier tome des aventures de Chi. J’essaierais de lire la suite car ma curiosité est attisée. Et puis c’est toujours drôle de retrouver certaines expériences vécues avec son animal. Des souvenirs sont en sont ravivés.

Lu grâce à la masse critique Babelio et aux éditions Glénat

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 Fanny