Résumé de l’éditeur : Il est toujours prêt à dégainer un bon mot comme certains brandissent leur revolver. Stéphane Caglia n’est pas un flic comme les autres. Pour échapper à la violence urbaine qui est son quotidien, il se réfugie dans les années 80 – les années de son enfance. Traqué par un tueur à la solde d’une mystérieuse secte, il va devoir enquêter sur la disparition d’une jeune fille, liée à une série de crimes. Tamara, dix-sept ans, postait sur Internet des reprises de chansons des Beatles. Là est peut-être la clé de l’énigme… Jérôme Attal s’accapare les codes de l’intrigue policière pour signer un roman poétique, drôle, à la fois nostalgique et vivifiant, truffé de bons mots sur les relations amoureuses et de réflexions mordantes sur le monde d’aujourd’hui.
Dans son roman, Jérôme Attal mélange et se joue des genres littéraires. Nous sommes tantôt confrontés à du polar pur. En effet, l’intrigue m’a intéressée et m’a questionnée. Tantôt, nous sommes face un roman plein d’humour grâce à ce personnage principal à la personnalité pour le moins étonnante, aux répliques savoureuses et aux situations parfois cocasses. Mais c’est aussi une histoire qui met en avant la nostalgie d’une certaine époque. Celle des années 80 qui semblent avoir bercées Jérôme Attal. Il y a beaucoup de références à cette époque que ce soit niveau musique ou film. Les Beatles ont également une place assez importante.
Le glauque de l’intrigue policière est habilement mêlé à l’humour. L’auteur a su éviter l’incongru. Le dénouement de la disparition m’a plu. Par contre, je suis un peu restée sur ma faim en refermant ce roman. En effet malgré l’originalité assumée du récit, il m’a manquée un petit quelque chose. J’avoue avoir du mal à mettre le doigt sur cet élément. Toujours est-il que j’ai apprécié les personnages. Le héros, Stéphane, est excellent et bien barré comme j’aime. On ne sait jamais où l’attendre ni comment il va réagir face aux diverses situations. Mais il est toujours étonnant et nous surprend sans cesse. Les personnages secondaires apportent vraiment une valeur ajoutée à l’ensemble.
J’ai apprécié ce roman malgré que je sois restée un peu sur ma faim en passant la dernière page. Le héros haut en couleur et la nostalgie des années 80 sont les éléments centraux de ce récit et lui apportent une vraie singularité. J’ai découvert une nouvelle plume en Jérôme Attal dont je n’arrêterais pas mon expérience ici.
Fanny
L’auteur nous a confié au salon du livre castelroussin, qu’une suite serait probablement programmée. Donc…
Super! Je serais curieuse de la lire car Stéphanie est un sacré numéro!
Je viens de terminer « Presque la mer » et c’est génial ! Fanny…. note vite ce titre !
Je note je note. Je ne connaissais pas du tout ce titre…
J’ai lu d’autres avis de ce roman, qui me donnent envie de le lire. J’aime bien le côté musical et pop culture qui semble en ressortir !
C’est vraiment sympa. Et l’auteur joue avec les genres avec brio.