Résumé de l’éditeur : Septembre 1940. Tommy vit avec ses parents et sa grande soeur Jenny. C’est le début des bombardements allemands sur Londres. Ils se préparent tout de même à fêter Noël.
Tommy et ses copains se passionnent pour les super-héros : Superman, Buck Rogers et… Winston Churchill. L’aventure ne serait pas la même sans deux petites frappes : Nick Stonem et Drake Jacobson, aussi vilain que sa jumelle, Mila, est belle. Dans un Londres en lambeaux, ces jeunes adolescents vont se créer leurs propres histoires et se perdre dans les brumes et le fracas d’une ville enflammée. Mais fêter Noël et revoir les jonquilles en avril restent la plus belle des résistances.
J’ai découvert Jérôme Attal avec son roman Aide-moi si tu peux. Je me souviens qu’il m’avait un peu laissé sur ma faim. J’étais donc impatiente de retenter l’expérience afin de ne pas rester sur un ressenti mitigé. Avec Les jonquilles de Green Park c’est une véritable réussite. J’ai très vite senti le coup de cœur arrivé. Vous savez, cette sensation de passion, de frisson, d’émotion qui vous prend en lisant chaque phrase. Impossible pour moi de lâcher ce livre avant de l’avoir fini. C’est à la fois triste, tendre, bourré de fantaisie, plein de bons mots et d’espoir. On rit, on pleure, on s’inquiète et on rêve aussi. Tommy est un personnage très attachant. On le suit à travers Londres avec beaucoup d’intérêt.
« Et là-dessus ils se sont mis à rigoler en se tenant les côtes et en se frappant la tête sur la plat du bureau quand Blyton a raconté la blague de Churchill sur les socialistes. Churchill dit que le premier socialiste de l’histoire est Christophe Colomb parce qu’il ne savait pas où il allait, il ignorait où il se trouvait, et il faisait tout ça aux frais des contribuables. » (p. 49)
On peut se dire que 212 pages, c’est court. Pas avec Jérôme Attal car il dit tout ce qu’il a à dire et n’a pas besoin de plus. C’est tout à fait perceptible car lorsqu’on referme ce livre on a comme une impression d’aboutissement. Le contexte historique du Blitz londonien de 1940 est bien présent et bien décrit. Mais c’est l’enfance et un certain état d’esprit qui est au cœur de cette histoire. On peut oublier pendant un moment le pire grâce au jeu, à l’imagination et à la créativité. Il n’y a que ça pour rivaliser avec l’obscurantisme et la violence. Vous comprenez donc que le contexte de ce roman est interchangeable et pourrait très bien prendre pied dans notre monde actuel.
J’ai été sous le charme de bout en bout. J’ai tout aimé : l’écriture vive, le cadre spatio-temporel, les personnages, l’histoire, les références culturels (notamment les comics book) et les messages transmis par l’auteur. Un petit joyau tout simple mais qui renferme beaucoup.
Vous aimerez aussi découvrir :
- Aide-moi si tu peux de Jérôme Attal ◙
- L’étoile d’argent de Jeannette Walls ◙
- L’île des beaux lendemains de Caroline Vermalle ◙
Fanny
Ah ben justement, je l’ai rajouté dans ma whishlist il y a peu !
Et tu as bien fait! 😉
Le contexte du Blitz me tente beaucoup mais les romans sur l’enfance ou l’adolescence sont rarement ma tasse de thé. Du coup, j’hésite encore.
On a parfois quelques réticences. Je te comprends. 😉
Je ne connaissais pas ce livre, mais tu me donnes envie de le découvrir 😉
Je l’ajoute à ma WL, merci!
Je suis ravie de te tenter. Il en vaut la peine.
L’enfance est finalement toujours le cœur des romans de Jérôme Attal. C’était un plaisir de le retrouver avec ce nouveau roman et comme toi j’apprécie son humour, sa poésie et sa douce mélancolie.
Tu as résumé en quelques mots ce qui compose ce roman. Ce livre, je l’ai trouvé juste beau.
Un joli roman que tu nous présentes. Merci!
Un auteur que je dois encore découvrir. Ces titres précédents ne me tentaient pas, mais ici ton billet éveille ma curiosité 🙂
Il est génial! 🙂
J’ai cru comprendre :p