Résumé de l’éditeur : Critique, nouvelliste, poète, et plus tard scénariste, Dorothy Parker fut l’un des piliers de la célèbre Table Ronde de l’hôtel Algonquin, où déjeunaient ensemble les esprits les plus caustiques de New York. Dans ce roman qui nous fait revivre les années 20, elle se retrouve malgré elle au centre d’une enquête criminelle. Un matin, elle découvre, sous la table habituelle du cercle d’amis, un inconnu poignardé en plein cœur. Pour compliquer l’affaire, un jeune outsider, venu du Sud, un certain William (« Billy ») Faulkner, qui rêve de devenir écrivain, apporte un témoignage troublant. Il prétend avoir eu un furtif aperçu du tueur… Bientôt il sera traqué aussi bien par la police que par les malfrats les plus redoutables de la ville.
Ce roman me faisait envie pour son contexte historique et son synopsis plein de fraîcheur. L’intrigue n’est pas plus développée que cela ni très marquante mais elle comporte son lot de situations abracadabrantesques et a le mérite d’apporter beaucoup de rythme à l’ensemble. En effet, il n’y a aucun temps mort ni de longueur. L’ambiance du New-York des années 20 est bien rendue même si j’aurais aimé un peu plus de description. L’auteure a tout de même su nous plonger dans les speakeasy, le dédale des rues new–yorkaises, les hôtels luxueux, l’importance et la grande place des journaux de l’époque ainsi que la vie des écrivains et autres critiques littéraires.
Habituellement, je ne suis pas une grande adepte des jeux de mots. Ce ne sont pas forcément des éléments qui me font rire ou qui me touchent. L’auteure en use dans les dialogues de son roman mais d’une manière intéressante. En effet, ils sont bourrés d’impertinence et de piques bien senties. Le sarcasme et la moquerie en sont à peine voilés. Dorothy et ses compagnons n’hésitent jamais à envoyer une parole bien salée même aux représentants de la loi. Ce livre a également le mérite de faire découvrir des auteurs parfois méconnus. En effet, tous les membres de la Table Ronde ont réellement existé. On retrouve notamment Dorothy Parker, William Faulkner ou encore Robert Benchley pour ne citer qu’eux.
Malgré le manque d’un peu de description et une intrigue peu marquante, j’ai apprécié ma lecture dans l’ensemble. Ce roman se lit avec facilité pour un moment de détente. Retourner dans le New-York des années folles et découvrir des auteurs par le biais de cette histoire furent un plaisir. J’espère que les éditions Baker Street sortiront la suite prochainement.
Fanny
Ce roman, même s’il n’est pas marquant, a l’air très agréable à lire. Tu n’es pas la première à en dire du bien mais ton billet me donne encore plus envie de me lancer.
J’espère que tu auras l’occasion de le croiser. Il est sympa!
Je l’avais repéré et je dois dire que même si l’intrigue n’est pas folichonne, je suis quand même curieuse 😉
Il reste sympa si on ne recherche pas forcément une intrigue au top!
Ça m’a l’air plutôt sympa, je n’ai pas lu grand chose sur les années 20 🙂
Pourtant c’est une période foisonnante. Je te souhaite d’en découvrir plus!
J’aime beaucoup cette période, je le lirai sûrement si je le trouve en médiathèque !
Il te plaira sûrement mais gare à ne pas en attendre trop!