Résumé de l’éditeur : Le royaume des Sept Couronnes est sur le point de connaître son plus terrible hiver : par-delà le Mur qui garde sa frontière nord, une armée de ténèbres se lève, menaçant de tout détruire sur son passage. Mais il en faut plus pour refroidir les ardeurs des rois, des reines, des chevaliers et des renégats qui se disputent le trône de fer. Tous les coups sont permis et seuls les plus forts, ou les plus retors, s’en sortiront indemnes…
Etant une adepte de la série télévisée, je me devais de découvrir cette série de romans. Il s’agit d’un sacré morceau qui ne se laisse pas approcher si facilement que ce soit par sa taille (presque 800 pages avec une police assez petite), par son genre (de la fantasy pure) ou la plume de l’auteur. En effet, l’écriture est stylisée, travaillée, réfléchie mais aussi et surtout maîtrisée de bout en bout. A tel point qu’il n’y a aucune fluctuation. C’est un exercice bien difficile pour une saga mais ici c’est une réussite ! Le vocabulaire est soutenu. J’ai buté quelquefois sur certains mots que je ne connaissais pas. On peut y percevoir de très forts échos de l’époque médiévale. Le but étant de plonger le lecteur dans une ambiance bien particulière.
L’histoire en elle-même est passionnante. Nous sommes happés par les événements comme dans un tourbillon. Il y en a pour tous les goûts : du complot, des machinations, des assassinats, des scènes de bataille et un brin de fantastique. Chaque chapitre est consacré à un personnage en particulier. Ceci permet d’avoir différent point de vue de la situation. Chacune des personnalités apporte quelque chose à l’univers et nous en apprend beaucoup sur les particularités de toutes les maisons et territoires. On se prend au jeu d’adorer ou au contraire détester certains personnages. Joffrey est juste ignoble. La bonne surprise reste comme dans la série Tyrion. J’avoue avoir une affection particulière pour Arya et Daenerys.
A mon sens, il s’agit d’une œuvre majeure. Je me suis complétement abîmée dans cette lecture. J’en suis même venue à retenir mon souffle dans les dernières pages alors que je connaissais déjà l’histoire en grande partie. Je lirais la suite c’est certain. Quant à savoir quand ? C’est une autre question…
Fanny