Résumé de l’éditeur : Orpheline et pauvre, Mary Yellan n’a pas d’autre ressource que de quitter le pays de son enfance pour aller vivre chez sa tante, mariée à un aubergiste, sur une côte désolée de l’Atlantique. Dès son arrivée à l’Auberge de la Jamaïque, Mary soupçonne de terrifiants mystères. Cette tante qu’elle a connue jeune et gaie n’est plus qu’une malheureuse, terrorisée par Joss, son époux, un ivrogne menaçant, qui enjoint à Mary de ne pas poser de questions sur les visiteurs de l’auberge. Auberge dans laquelle, d’ailleurs, aucun vrai voyageur ne s’est arrêté depuis longtemps… De terribles épreuves attendent la jeune fille avant qu’elle ne trouve le salut en même temps que l’amour.
Je continue tranquillement ma découverte de la totalité de l’oeuvre de Daphné du Maurier. L’auberge de la Jamaïque est un incontournable qui plait généralement beaucoup. Le moins que l’on puisse dire est que ce roman m’a totalement passionnée. L’auteur a su m’embarquer dans une aventure au cœur de la lande désolée de la Cornouailles du XIXe siècle. En seulement 300 pages, Daphné du Maurier nous offre un roman complet et abouti. Il y a du rythme, des rebondissements, de la noirceur, des sentiments et du suspens. Bref, les ingrédients idéals pour passer un très bon moment de lecture.
Mary Yellan est une héroïne très agréable à suivre. On s’intéresse facilement à son destin. Elle a du caractère, du cran et du courage. Son inconscience est sa plus grande faiblesse et va lui jouer bien des tours. Ce personnage m’a souvent fait penser à l’auteur elle-même surement à cause de sa liberté d’esprit et de son côté impétueux. On retrouve des éléments chers à Daphné du Maurier comme la mer (ici il est question de naufrageurs), la folie humaine et la nature sauvage de sa région de cœur. La fin a été à la hauteur de mes espérances : bien glauque et énigmatique.
Ce livre rejoint directement le palmarès de mes romans préférés de Daphné du Maurier. Je ne me suis pas ennuyée une seule seconde et me suis attachée à son héroïne. De plus, j’ai adoré les descriptions des paysages tout comme le contexte historique. Je suis donc impatiente de pouvoir découvrir l’adaptation de 2014. Je peux déjà vous annoncer que je lirais Mad en août. Il s’agit du dernier roman écrit par l’écrivain.
Lu dans le cadre du challenge XIXe siècle et A year in England.
Vous aimerez aussi découvrir :
- Manderley forever de Tatiana de Rosnay ◙
- Rebecca de Daphné du Maurier ◙
- Tess d’Urberville de Thomas Hardy ◙
Fanny
Dans le manoir aux livres 
je viens de découvrir cette auteure avec Rebecca terminé hier et je dois dire que c’est un coup de coeur j’ai aimé cette écriture si délicate et « exquise » qui nous emmène subtilement vers une dramaturgie insoupçonnée.
Je vais très rapidement continuer ma découverte en tout cas.
D’elle je n’ai lu que Rebecca et les Oiseaux. Faudrait que je vois ce roman de plus près 😉
Je ne peux que t’inciter à le faire!
Donne-moi du temps et des journées de 48h de loisirs !
Le rêve!
J’arrête de rêver de suite !
Mon roman préféré de tous les temps… mon livre de chevet. Je l’ai découvert à l’âge de 14ans et depuis aucun livre n’a su le détrôner ! J’aime tout dans ce livre, l’ambiance, le mystère, les personnages et la romance ! Pour moi le meilleur de l’auteure !
Et bien, c’est une belle déclaration d’amour à ce roman! 🙂
Je n’avais pas été emballée à 100% par Rebecca même si j’avais beaucoup aimé. Ma cousine Rachel sera certainement le prochain que je lirai de cet auteur. Je note ce titre car tu me donnes très envie de le lire aussi !
Ma cousine Rachel est très bien aussi. Assez différent mais très bien. Je te souhaite une belle lecture!
Je suis heureuse que tu aies aimé ce roman (grâce à toi, je pense que ce sera mon prochain Daphné du Maurier). J’avais eu un coup de coeur pour Rebecca, beaucoup aimé Les oiseaux et Ma cousine Rachel. Mais il me reste tellement à découvrir…
Daphné du Maurier a été très prolifique. Il y a de quoi se mettre sous la dent. 😉
Tu vas pouvoir visionner en entier l’adaptation de la BBC maintenant 😀
Complétement. J’aime beaucoup Jessica Brown Findlay (je ne me remettrais jamais de sa disparition dans DA…).
C’est marrant moi qui adore du Maurier, celui je n’avais pas beaucoup accroché. Mais je me demande si ca ne venait pas de mon niveau d’anglais de l’epoque. Il faudrait que je le relise. Je suis meme allée à l’auberge de la jamaique du coup j’essayais de le lire et de visualiser.
C’est possible. Je n’ai jamais essayé de lire Daphné du Maurier en VO. J’ai pourtant Rebecca qui m’attend dans cette langue.
Tu as de la chance. J’espère, un jour, pouvoir voyager sur les traces de cet auteur.
Je ne suis pas aussi enthousiaste que toi sur ce roman. J’ai trouvé qu’il y avait des faiblesses dans l’intrigue. En revanche, j’ai absolument adoré l’atmosphère du roman qui m’a fait penser au roman d’Emily Brontë.
Je ne l’ai pas précisé dans ma chronique mais c’est qu’il y a quelque chose des Brontë tout comme dans Rebecca.
Je ne suis acheté « Rebecca » mais avant de le commencer, il me faut lire les livres empruntés à la bibliothèque 😉
Viendra son tour bientôt, j’en suis sûre. Et j’espère que lorsque le moment sera venu il te plaira beaucoup!