Dieu n’habite pas La Havane de Yasmina Khadra / Rentrée littéraire 2016

9782260024217Résumé de l’éditeur : À l’heure ou le régime castriste s’essouffle, « Don Fuego » chante toujours dans les cabarets de La Havane. Jadis, sa voix magnifique électrisait les foules. Aujourd’hui, les temps ont changé et le roi de la rumba doit céder la place. Livré à lui-même, il rencontre Mayensi, une jeune fille « rousse et belle comme une flamme », dont il tombe éperdument amoureux. Mais le mystère qui entoure cette beauté fascinante menace leur improbable idylle.

Je n’avais encore jamais lu Yasmina Khadra. Il m’a pourtant été conseillé plusieurs fois et les critiques sont souvent positives. Ce nouveau roman a donc été l’occasion pour moi de tester cet écrivain. Malheureusement, je ne vais sûrement pas faire partie de ses adeptes car ma lecture a été quelque peu contrariée. Ce livre se classe parmi les ouvrages que je lis jusqu’au bout mais qui, finalement, ne me laisse pas un sentiment impérissable. Il n’est ni très bon, ni très mauvais. Je l’ai lu un peu la tête ailleurs et sans vraiment m’abîmer dans ses pages. Le récit met du temps à démarrer. Un  déséquilibre est présent entre la première partie assez descriptive et la seconde où il se passe beaucoup d’événements.

Le héros est plutôt charismatique, il faut l’avouer. Il a de l’allure mais aussi des faiblesses. J’ai apprécié l’accompagner dans ses pérégrinations à travers La Havane. La cadre spatio-temporel du Cuba contemporain est peu développé mais suffisant pour apporter une ambiance et un dépaysement particuliers. Cette histoire est construite à la manière d’un conte moderne avec une morale finale. Le schéma reste tout de même bien classique et pas forcément à la hauteur de la réputation de l’auteur. Mes attentes ont peut-être mis la barre trop haute… Malgré cela et comme dit plus haut, j’ai nettement préféré la seconde partie. Elle est bien menée et est faite de rebondissements, de révélations et de réponses à nos soupçons.

Dieu n’habite pas La Havane est donc, à mon sens, un roman en demi-teinte dans lequel je n’ai pas réussi à me plonger complètement. Je suis restée assez indifférente surtout durant la première partie. Je ne m’en fais pas pour Yasmina Khadra qui a son public et qui est très nombreux.

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Fanny