Le Best-seller de la rentrée littéraire de Olivier Larizza / Rentrée littéraire 2014

le-best-seller-de-la-rentree-litteraire-couv.inddRésumé de l’éditeur : Quel est l’hurluberlu qui a inventé la rentrée littéraire ? Si l’argent ne fait pas le bonheur, pourquoi les éditeurs n’en donnent-ils pas plus ? Comment un auteur traversant une période de vaches maigres peut-il faire un bœuf en librairie ? Et le grand Shakespeare, il chaussait du combien ? Ces questions fondamentales tenaillent Octave Carezza, écrivain de 37 ans qui rêve d’écrire un best-seller et de trouver l’amour. Il lui arrive moult aventures rocambolesques avec ses lectrices, ses éditeurs, ses confrères croisés dans les salons du livre, cette drôle de dame qui s’appelle Inspiration ou encore l’e-book, invention fabuleuse qui va révolutionner nos vies avant de nous pousser à faire la révolution… Avec un sens de l’humour irrésistible, Olivier Larizza brosse une satire épatante de nos mœurs littéraires.

Aujourd’hui je vous parle d’un livre dont mon ressenti est en demi-teinte. Certains points m’ont plu d’autres beaucoup moins. La première partie de ce livre est celle qui m’a le plus convaincue. C’est la plus romancée et la plus drôle à mon sens. Olivier Larizza nous présente son personnage et ses réflexions d’auteur qui cherche à percer. Le tout est cocasse, pertinent et bien exprimé. La deuxième partie beaucoup plus critique m’a en revanche moins séduite. En effet, l’humour se teinte de cynisme et d’ironie. Le ton change complétement.

Ce que j’ai finalement le plus apprécié dans ce livre c’est le regard acéré de l’auteur sur les maisons d’édition et leur business, sur la rentrée littéraire, sur les auteurs désespérés d’être reconnus un jour mais aussi sur les lecteurs. Je n’ai pas été toujours d’accord avec Olivier Larizza et notamment à propos des liseuses. Cependant la forme de ce passage est drôle car le héros fait tout pour déconseiller à une personne d’acheter une Kobo. Vous imaginez donc les subterfuges et les manœuvre pour l’en empêcher !

Ce livre est surement à part dans cette rentrée littéraire. Il en prend le contre-pied comme un pied de nez à cet évènement. Ce sont plutôt des divergences de point de vue avec l’auteure qui m’ont empêché d’apprécier complétement son œuvre. Cependant je salue la prise de risque mais aussi la plume acérée.

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