Résumé de l’éditeur : Survivante du tsunami de 2004, Anna Jensen a été déclarée cliniquement morte pendant quelques instants lors de son hospitalisation. Depuis, la graphiste parisienne est hantée, la nuit, par d’angoissantes visions de l’enfer et par l’image d’une jeune mariée enterrée vivante. Aidée par Will Aberdeen, journaliste new-yorkais enquêtant sur les expériences de mort imminente, elle cherche à comprendre le sens de ses cauchemars. Traqués par de mystérieux tueurs professionnels, Will et Anna se lancent sur les traces d’un secret ancestral mêlant magie druidique et croyances ésotériques. Leur soif de vérité va rapidement se transformer en course contre la mort.
Dès le début l’auteure nous plonge dans un univers de mystère, de tension et de danger avec notamment les thèmes abordés comme les expériences de morts imminentes, le tsunami de 2004, les documents datant du XVIIIe siècle et des morts violentes. Un beau et réussi mélange de fantastique, de mythologie celte et de thriller nous es présenté. Le tout est maîtrisé et crédible. Sophia Raymond introduit divers personnages dans des époques très différentes. Très vite, je me suis posée plein de questions quant au chemin que voulait nous faire prendre l’auteure et sur les liens qui unissent les personnages. Les différentes histoires nous semblent parallèles mais finissent par se rejoindre pour ne faire plus qu’une. Le fait que l’intrigue prenne comme point de départ des faits réels (tremblement de terre de Lisbonne, tsunami de 2004, etc.) est une vraie valeur ajoutée.
Toutes les pièces de ce puzzle se mettent en place au fur et à mesure. En effet, de chapitre en chapitre, nous voyageons entre le XVIIIe siècle où nous rencontrons Estralla et Thomas de Trécesson et le temps présent où nous suivons Will et Anna dans leur quête très personnelle. Mais nous voyageons aussi géographiquement entre Lisbonne, Paris, New-York, le Pays de Galles et la Bretagne. Un point m’a cependant paru manquer de crédibilité. En effet, nos deux héros sont souvent gravement blessés lors d’affrontement mais n’en garde aucune séquelle même lorsque le surnaturel n’intervient pas. J’aurais aimé qu’ils morflent un peu plus afin de donner du réalisme et éviter un trop plein de « tout est bien qui finit bien ». Je pense que ceci aurait apporté une plus grande profondeur.
Malgré un souci de crédibilité dans l’absence de séquelles après des affrontements violents, j’ai bien accroché à ce premier roman. Le passé et le présent ainsi que le surnaturel sont bien ficelés et forment un roman intéressant. Dès les premières pages j’ai été intriguée et j’ai voulu connaitre les tenants et les aboutissants de ce thriller.
Fanny