Résumé de l’éditeur : Hanté par un passé douloureux, Lex Henderson part s’installer dans un petit village isolé, sur la côte australienne. Très vite, il tombe sous le charme de cet endroit sauvage, où les journées sont rythmées par le sac et le ressac de l’océan. Au loin, il aperçoit parfois des baleines. Majestueuses, elles le fascinent. Peu de temps après son arrivée, sa route croise celle de Callista, artiste passionnée, elle aussi blessée par la vie. Attirés l’un par l’autre, ils ont pourtant du mal à se comprendre et à laisser libre cours à leurs sentiments. Parviendront-ils à oublier leurs passés respectifs pour guérir et faire de nouveau confiance à la vie ?
Voici une nouvelle lecture au compteur de 2016 avec ce roman contemporain tout droit venu d’Australie. Nous sommes très vite introduits dans un milieu sauvage à la météo capricieuse et parfois violente. Les descriptions des paysages sont superbes. C’est une vie différente qui nous est montrée plus proche de la nature et propice à se trouver soi-même. Par ce roman, Karen Viggers sensibilise clairement son lectorat à la protection des baleines et de leur écosystème. L’auteur est vétérinaire et connait donc très bien son sujet. Elle nous décrit parfaitement ces mammifères marins et nous explique beaucoup de choses à leur propos. On se rend vite compte que ces animaux sont aussi gigantesques que majestueux tout en étant fascinants. Elle dénonce également les méfaits réalisés à leur encontre et notamment leur chasse.
Lex et Callista sont deux personnages marqués au fer rouge qui trouvent dans cet endroit reculé un peu de sérénité. Les épreuves qu’ils ont traversé chacun de leur côté sont d’abord une faiblesse qui doit se transformer en force petit à petit. Mais ce chemin est long et semé d’embûche. Ce sont donc des personnages intéressants à suivre. Cependant, ces deux protagonistes se cherchent trop tout au long du roman. Ceci apporte parfois quelques longueurs déplaisantes que l’on aime pas trouver dans un roman avec autant de potentiel. Toutefois, c’est bien le seul bémol que je trouve à ce récit. Les personnages secondaires (les habitants d’un petit village reculé) apporte une certaine fraîcheur et un peu d’humour qui permettent de contrebalancer les éléments dramatiques. Le final est excellent et maintient en haleine le lecteur tout en le faisant réfléchir.
Malgré des longueurs dans quelques rares passages, j’aime aimé ce roman au dépaysement garanti. On apprend beaucoup tout en se divertissant. Grâce à la maison d’édition Les Escales et en compagnie de d’autres blogueuses, j’ai pu poser quatre questions à Karen Viggers. Je peux vous dire que c’est une femme passionnante et passionnée. J’espère pouvoir vous partager ses réponses bientôt.
Vous aimerez aussi découvrir :
- Cinq jours de Douglas Kennedy ◙
- L’enfant du lac de Kate Morton ◙
- Le pays sous le ciel de Mathilde Asensi ◙
Fanny