L’automne, les chocolats chauds, les plaids et les jours qui raccourcissent, une saison parfaite pour les mordus de lecture! Septembre fut consacré en grande partie à des lectures pour le Grand prix des lectrices Elle 2019. Je fais déjà de jolies découvertes. C’est un vrai plaisir de sortir de mes habitudes de lecture et de voguer vers des univers très différents pour chaque ouvrage. Le mois d’octobre promet d’être également placé sous le signe de la découverte, un vrai bonheur.
Nombre de livres lus : 8
Nombre de pages lues : 3028
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J’ai beaucoup aimé ce roman. Avec simplicité, un certain charme et une tendresse pour ses personnages, Lyliane Mosca nous dévoile le quotidien des Renoir, des anecdotes méconnues mais aussi un très beau portrait de femme au destin étonnant. Je suis ressortie enchantée de cette lecture tout en ayant l’impression d’avoir appris beaucoup.
L’interview de Lyliane Mosca : ◙
4/5
37, étoiles filantes de Jérôme Attal, éd. Robert Laffont, 324 p.
Jérôme Attal confirme sont talent pour les jeux de mot et les tournures de phrase cocasses. C’est avec une certaine et délicieuse fantaisie que l’écrivain nous conte la brouille entre Alberto Giacometti et Jean-Paul Sartre non sans une once d’absurde. Ce roman est aussi une réflexion sur la création et les tourments qu’elle génère.
4/5
Tu t’appelais Maria Schneider de Vanessa Schneider, éd. Grasset, 256 p.
Vanessa Schneider nous livre le récit de l’existence éprouvante de Maria Schneider. La sincérité et la tendresse qui transparaissent de ces pages sont touchantes. Une certaine colère est également présente tout comme l’envie d’une réhabilitation. Cette dernière est louable mais est peut-être un peu trop prégnante dans certains passages.
3,5/5
Un gentleman à Moscou d’Amor Towles, éd.Fayard, 576 p.
Ce roman possède beaucoup de charme. Ici, pas de rythme haletant, pas de révélation inattendue ni de tension insoutenable mais un personnage attachant et un lieu, le Metropol de Moscou. Amor Towles nous entraine dans une lente déambulation de 32 années. Le tout est servi par une plume descriptive et un humour pince-sans-rire délicieux.
4,5/5
La disparition d’Adèle Bedeau de Graeme Macrae Burnet, éd. Sonatine, 288 p.
Ce roman aux personnages intrigants, à l’atmosphère soignée et au contexte général réaliste m’a fait passer un bon moment de lecture. L’ambiance à l’ancienne des années 80 y est excellente et soignée. Par contre, je n’ai pas été surprise par les différentes révélations et la chute.
3,5/5
Chien-Loup de Serge Joncour, éd.Flammarion, 480 p.
Ce roman est une déception. Il contient beaucoup trop de répétition à mon goût dont je me suis assez rapidement lassée. J’avoue l’avoir terminé en diagonale afin de connaitre la chute de l’histoire. L’idée de départ est pourtant intéressante avec des thématiques dans l’air du temps comme le retour à la nature où la part animal de l’homme.
2/5
Avec toutes mes sympathies d’Olivia de Lamberterie, éd. Stock, 256 p.
Coup de cœur parmi les coups de cœur! Ce livre fait désormais partie de ceux qui vont me suivre longtemps. Avec son récit, Olivia de Lamberterie offre un linceul à son frère. J’ai tourné chaque page avec cette impression de retenir ma respiration, comme en apnée. Le sujet est difficile mais quelle peine de quitter Olivia et Alexandre après la dernière page.
5/5
La coupure de Fiona Barton, éd. Fleuve noir, 480 p.
La coupure est un thriller psychologique bien mené. Nous suivons trois femmes dont la découverte du corps d’un nourrisson va bouleverser les vies. Les relations mère-enfant et la place du journaliste dans une enquête policière sont questionnées. Les personnages secondaires sont très bien croqués. Je suis ravie d’avoir découvert la plume agréable de Fiona Barton.
4/5
LECTURES EN COURS
LECTURES PRÉVUES EN Octobre
Je vous souhaite un très bon mois d’octobre!
Fanny