Je te dois tout le bonheur de ma vie de Carole d’Yvoire

Résumé de l’éditeur : Dans un récit inédit, vivant et abondamment illustré, Carole d’Yvoire raconte les premières années et la rencontre de deux êtres fascinants : Virginia Stephen et Leonard Woolf, dont l’union sera symbolisée en 1917 par la naissance de la maison d’édition Hogarth Press. Sont ainsi célébrés dans ce texte émouvant une période activité artistique foisonnante et ceux qui, face au tragique, choisissent l’affirmation de la vie, d’une « vie intense et triomphante ».

Dès sa sortie, ce livre a rejoint ma bibliothèque. Cela fait longtemps que je souhaitais en apprendre davantage à propos de Virginia Woolf notamment grâce au forum Whoopsy Daisy. Pour quelqu’un ayant une grande connaissance du sujet, ce livre n’apportera pas forcément beaucoup d’élément. Me concernant, je partais pratiquement de zéro. Carole d’Yvoire propose un ouvrage permettant d’aborder facilement Virginia et Leonard Woolf. En un peu plus de 150 pages, c’est une belle biographie mais aussi une analyse fine du couple Woolf qui se déroulent sous nos yeux. Elle rétablit également la vérité face aux exagérations et aux fantasmes que Virginia Woolf a suscité.

J’ai beaucoup appris et notamment sur Leonard. Le récit de ses premières années d’adulte à Ceylan m’ont passionnée. Leur union n’était pas si évidente que cela et pourtant, ils vont savoir surpasser les difficultés pour s’entendre. Carole d’Yvoire s’arrête volontairement assez rapidement après leur mariage. Elle fait également un petit point sur le succès de la Hogarh Press, maison d’édition et imprimerie du couple. Les différentes photos, reproductions de tableaux ou images sont une vraie valeur ajoutée et aident à se représenter les différents membres du Bloomsbury group. L’objet-livre est superbe. C’est un bel écrin à cet hommage à Virginia et Leonard.

Comme vous l’avez compris, cet ouvrage m’a convaincue de bout en bout. J’ai beaucoup aimé découvrir ce couple. Pour ne rien gâcher, Carole d’Yvoire propose une analyse fine en parallèle de la biographie pure. Le Père-Noël m’a apporté le journal intégral de Virginia Woolf. Il n’y a plus qu’à se plonger dans les 1500 pages de ce récit!

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Fanny

9 commentaires sur « Je te dois tout le bonheur de ma vie de Carole d’Yvoire »

  1. J’ai du mal avec l’œuvre de Virginia Woolf, Mrs Daloway a été une torture pour moi. Pourtant c’est une auteure avec une vie étonnante voire fascinante. Je me lancerai peut-être pour me réconcilier avec elle

    1. Les œuvres de Virginia Woolf sont connues pour être très particulière. J’ai eu du mal également avec Mrs Dalloway (j’aimerais le relire pour me faire une idée bien nette). C’est vrai que cela n’enlève rien à sa vie fascinante. J’ai reçu son journal intégral à Noël. De quoi la découvrir complétement!

  2. Je n’avais pas trop apprécié ma lecture de Mrs Dalloway, par contre je suis très curieuse d’en apprendre davantage sur Virginia Woolf. D’autant plus si l’auteure parle de son histoire d’amour (je ne savais pas du tout qu’elle s’était mariée). Bises Fanny, et bonne fin d’année à toi ! 😉

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