Résumé de l’éditeur : Désireux d’orner les murs de sa nouvelle demeure parisienne, le noble Jean Le Viste commande une série de six tapisseries à Nicolas des Innocents, miniaturiste renommé à la cour du roi de France, Charles VIII. Surpris d’avoir été choisi pour un travail si éloigné de sa spécialité, l’artiste accepte néanmoins après avoir entrevu la fille de Jean Le Viste dont il s’éprend. La passion entrâinera Nicolas dans le labyrinthe de relations délicates entre maris et femmes, parents et enfants, amants et servantes. En élucidant le mystère d’un chef-d’œuvre magique, Tracy Chevalier ressuscite un univers de passion et de désirs dans une France où le Moyen Âge s’apprête à épouser la Renaissance.
Tracy Chevalier construit son roman à l’aide d’une succession de points de vue. Chaque chapitre correspond à un personnage. Nous voyons ainsi l’histoire à travers les yeux et les pensées de différents protagonistes. J’ai d’ailleurs eu quelques frayeurs au début car le premier personnage présenté n’est pas très ragoutant de prime abord. Mais une fois le roman bien mis en place et l’entrée en scène de personnages plus sympathiques, on ne lâche que difficilement ce livre. L’auteur nous propose une plongée dans le XVe siècle où nous voyageons entre Paris et Bruxelles. Nous faisons donc connaissance avec l’aristocratie parisienne qui vit dans le faste ainsi qu’avec les artisans bruxellois qui vivent du travail de leurs mains.
Avec ce livre, Tracy Chevalier nous apporte un historique ainsi qu’une interprétation d’une œuvre artistique. Elle s’appuie sur les recherches d’historiens de l’art tout en romançant l’ensemble. C’est un exercice qui peut être périlleux. Mais elle s’en sort très bien et nous propose une histoire bien ficelée. Le lecteur apprend beaucoup tout en se divertissant. Nous découvrons ainsi les métiers de la tapisserie et toutes les étapes nécessaires à l’élaboration d’un tel ouvrage. Le destin des jeunes femmes du XVe siècle est également un des grands thèmes de cette histoire. Nous en rencontrons plusieurs qui témoignent du manque de liberté et des obligations matrimoniales de l’époque.
Malgré un début déroutant, ce roman s’est avéré par la suite très intéressant de par son contexte historique, les thèmes abordés et les multiples points de vue. Après Prodigieuses créatures que j’avais beaucoup aimé, c’est un nouveau rendez-vous réussi avec Tracy Chevalier.
Lu en lecture commune avec Élodie.
Fanny
J’ai vu les tapisseries dernièrement. Et je voulais lire ce livre…
J’ai vu les tapisseries quelques mois après sa lecture : un vrai bonheur ❤
Des 4 que je l'ai lu de l'auteur c'est celui qui m'a le moins plu, je devrais le relire car ton billet réveille ma curiosité !
Un roman très agréable ! C’est par lui que j’ai découvert Tracy Chevalier 🙂
C’est cette lecture qui m’a donné envie d’aller voir les tapisseries puis de faire en broderie l’une de ses tapisseries! J’avais vraiment passé un bon moment avec ce roman!
La tapisserie de couverture me dit vaguement quelque chose… Je serais curieuse d’en savoir plus.
Voilà un roman qui me tente bien ! Merci pour cette chronique car je serais sans doute passée à côté de ce titre sans ce billet 🙂
Bon dimanche !
Je l’ai reçu en service de presse mais maintenant il m’intimide un peu. Je devrais prendre mon courage à deux mains…
Celui-ci, il va falloir que je le lise un jour surtout que j’avais beaucoup aimé « La jeune fille à la perle »
Il a l’air sympa et intéressant ce livre ! j’aime beaucoup les romans historiques 🙂
J’avais bien aimé La jeune fille à la perle alors je note celui-ci 🙂
J’ai adoré celui-ci mais pour le moment mon préféré reste La jeune fille à la perle ! J’en ai plusieurs dans ma pal.
Il faudra que je le lise, j’en entends que du bien.