Chez les heureux du monde d’Edith Wharton

20141217_110452Résumé : Orpheline ruinée, Lily Bart cherche à faire un riche mariage, bien qu’elle aime un avocat, Lawrence Selden. Trop honnête pour se vendre, mais d’allure trop libre pour garder sa réputation intacte, elle se voit fermer les portes de la haute société… Avec un art digne de son maître Henry James, Edith Wharton peint la haute société new-yorkaise, son éclat et sa richesse, mais aussi sa profonde corruption.

C’est d’abord Eliza, du blog Passion Lectures & co, qui m’a donné envie de lire ce livre. Ses avis élogieux à propos des romans d’Edith Wharton puis une lecture commune organisée sur le forum Whoopsy Daisy m’ont convaincu de me lancer. J’ai très bien fait car j’ai passé un excellent moment de lecture qui m’a fait ressentir plein de sentiments différents. En effet, l’héroïne, Lily Bart, est un personnage qui évolue selon ses déconvenues ou ses succès. Notre regard sur elle change à fur et à mesure de ces évènements. J’ai tantôt eu de l’empathie pour elle et tantôt de l’agacement car je n’ai pas toujours été d’accord avec ses choix. Lily prend beaucoup de risques le plus souvent inconsidérés. Les personnages secondaires sont très présents, bien décrits et prennent une part importante dans l’histoire. J’ai su apprécié Selden qui apparait dès le début du roman.

Edith Wharton possède une plume d’une finesse incroyable. Son écriture est expressive et détaillée. Le lecteur a l’impression de faire partie de chaque scène! On s’y croit totalement. La mise en place de son récit n’est pas en reste puisque dès la scène d’ouverture l’auteure nous plonge dans l’ambiance du New-York du début du XXe siècle. L’histoire débute dans une gare. C’est déjà tout un symbole qui augure des choix et des chemins futurs à prendre. L’auteure nous dépeint la haute classe new-yorkaise sans concession avec toute la malveillance et la manipulation de certains de ses membres. Les classes laborieuses nous sont aussi décrites. L’ensemble est donc passionnant. La fin nous ouvre les yeux sur beaucoup de points. Elle est menée d’une main de maitre et m’a ému et marqué.

Comme vous l’aurez compris, j’ai été conquise par ce premier roman que j’ai lu d’Edith Wharton. Cette dernière a su m’entrainer dans le New-York du début du XXe sicèle et me tenir en haleine quant à l’histoire de Lily. Le destin de cette dernière me marquera c’est certain. Je pense voir l’adaptation cinématographique avec Gillian Anderson dans les jours à venir.

Fanny

13 commentaires sur « Chez les heureux du monde d’Edith Wharton »

  1. Je suis une grande fan d’Edith Wharton depuis ma découverte, via son adaptation par Scorsese, du « Temps de l’innocence ». J’ai dévoré tous ses romans et j’aime tout particulièrement celui dont tu parles. Dans mon souvenir (un peu lointain !), l’adaptation était très bien.

  2. J’en ai un de côté, et celui là me fait très envie ! J’avoue … je n’ai jamais rien lu d’elle, mais je sens que cela ne va pas durer 🙂

  3. Je n’ai pas lu celui-là mais j’ai moi aussi tout de suite été séduite par l’écriture et l’ambiance de ses romans que je rapproche de ceux de Vita Sackeville-West. bonne fête de fin d’année 🙂

  4. L’adaptation cinéma est une merveille ! Je vous conseile tous les films de Terrence Davies.

    Et bien sûr, que dire des romans de cette chère Edith ? Jeles ai dévorés, aimés et je les relis.

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