Le secret de Lady Audley de Mary Elizabeth Braddon

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Résumé : Après trois années à chercher fortune en Australie, George Talboys est de retour au pays. Accueilli par son ami Robert Audley, avocat, il s’apprête à retrouver sa femme Helen, quand il apprend que celle-ci est mystérieusement décédée. À Audley Court, la propriété familiale où Robert a invité son ami, d’autres événements curieux se produisent. La tante de Robert, Lady Audley, évite de croiser George. Lequel, après s’être fait montrer un portrait d’elle, disparaît brusquement.

L’auteur met du temps à mettre en place son histoire. Elle pose doucement la trame de son récit et le contexte. Cependant, dès le début elle éparpille quelques indices sur la future intrigue de façon subtile. On sent que certains évènements ou certains agissements de personnages peuvent paraitre anodins au premier abord mais sont au final assez lourds de sens pour les évènements à venir.

On assiste à plusieurs glissements successifs de l’histoire. En effet, nous passons d’un passage descriptif (personnages et leur passé) à une phase d’observation et d’intuition puis à une véritable enquête où le suspense, la tension et le dénouement se mettent en place. Les chapitres courts servent vraiment bien l’intrigue. Ils ne permettent aucun temps mort et maintiennent le rythme dans les passages haletants.

Comme vous l’aurez compris il s’agit d’un thriller gothique victorien publié en 1862. Nous avons donc sous les yeux une écriture du XIXe siècle avec un vocabulaire soutenu et varié. Certes elle a un peu vieilli mais elle donne surtout un charme et une ambiance au récit. Nous avons d’ailleurs de très belles descriptions d’intérieurs, de paysages, de personnages et du monde de l’époque.

Deux bémols ont quelque peu gêné ma lecture. D’abord j’ai ressenti quelques longueurs à certains moments. Elles sont présentes surtout lorsque le personnage principal qui mène l’enquête, Robert Audley, expose ses états d’âme et les questions existentielles qu’il se pose. Ensuite, les nombreuses fautes de frappe ou de saisie m’ont vraiment gêné. Une, deux, trois passent encore mais plus d’une dizaine cela devient trop pour moi… Entre les mots en trop et ceux en remplaçant d’autres j’ai trouvé ça assez gênant pour l’aisance de lecture.

Il s’agit d’une lecture de qualité malgré quelques longueurs et les fautes de frappe récurrentes. Je comprends le succès qu’a pu avoir ce roman durant la seconde moitié du XIXe siècle car c’est bien mené et l’auteur sait embarquer le lecteur dans son intrigue.

Lu en lecture commune avec Bianca.

Lu grâce à la masse critique Babelio et aux éditions Archipoche.

    

Lu dans le cadre du challenge XIXe siècle.

Fanny

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